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Saine gestion des finances publiques au Burkina : Des échanges ouverts entre la Cour des comptes, l’ALT et ministère de l’Economie

Publié le lundi 17 avril 2023 à 22h00min

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Saine gestion des finances publiques au Burkina : Des échanges ouverts entre la Cour des comptes, l’ALT et ministère de l’Economie

La Cour des comptes, en collaboration avec la Coopération allemande pour le développement (GIZ), a initié une journée d’échanges entre institutions impliquées dans la gestion des finances publiques, ce lundi 17 avril 2023, à Ouagadougou. En plus de la Cour des comptes, il y a l’Assemblée législative de transition (ALT) et le ministère en charge de l’économie. Cette journée vise à améliorer la communication entre les trois entités mais aussi à créer une meilleure synergie d’actions.

La Cour des comptes, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), les agents du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective face à face pour une journée d’échanges dans l’objectif de favoriser une collaboration active entre les trois entités. Une opportunité donnée à chacune des parties prenantes d’exprimer les difficultés rencontrées dans la collaboration, leurs attentes et de proposer des pistes de solutions pour lever les goulots d’étranglements qui existent.

Selon le premier président de la Cour des comptes, Latin Poda, c’est l’occasion pour les parties prenantes de faire ressortir leurs places et rôles respectifs dans la réalisation des missions de la Cour des comptes tels que fixés par la loi organique régissant ladite cour. Ces échanges, a-t-il dit, permettront également à chaque partie de définir des termes ou des cadres pertinents pour discuter entre les différents acteurs et d’aborder des points sur le cadre juridique de leur collaboration. « Cette rencontre est une opportunité à saisir pour sortir la Cour des comptes du reproche de léthargie et d’inefficacité souvent exprimé par la population à son encontre », a-t-il fait savoir.

Selon le premier président de la Cour des comptes, Latin Poda, cette rencontre est une opportunité pour chaque partie d’exprimer les difficultés rencontrées

La Cour des comptes est confrontée à d’énormes défis, surtout sur le plan de ses capacités opérationnelles. C’est en cela, comme l’indique le rapport de conception de la stratégie d’implication des parties prenantes, que l’implication du parlement et du ministère en charge des finances est capitale dans les recherches de solutions appropriées, foi de M. Poda. Pour lui, ces acteurs occupent une place prépondérante dans le processus de mise en œuvre des activités de la Cour des comptes.

Le premier président de la Cour des comptes est revenu sur les attributions de son institution. « La Cour des comptes est la juridiction supérieure de contrôles des finances publiques. La loi organique du 16 mai 2000 qui la régit, complétée par celle relative à la loi de finance du 6 novembre 2015, à travers les missions qui lui sont attribuées visent à améliorer la gouvernance et la transparence dans la gestion des entités soumises à son contrôle par l’utilisation régulière et efficiente des finances publiques. En plus de sa mission de contrôle, la Cour sanctionne les fautes de gestion, assiste le parlement dans le contrôle de l’exécution des lois de finance et assure la certification des comptes de l’Etat », a-t-il rappelé.

Les agents de la Cour des comptes, de l’ALT et du ministère en charge de l’économie face à face pour les échanges

Eriger un filet social

Cette initiative de la Cour des comptes a bénéficié de l’accompagnement de la coopération allemande dans le cadre de la mise en œuvre de son projet : « Renforcement de la bonne gouvernance financière au Burkina Faso ». A écouter la conseillère technique en finances publiques de GIZ, Dominique Sankara, les discussions qui seront menées ce jour revêtent une grande importance car elles traduisent la nécessité d’une part de créer davantage de synergies d’actions entre la Cour des comptes, l’ALT et le ministère en charge de l’économie dans la gestion des finances publiques et d’autres part, d’améliorer la communication entre les trois structures.

« Cette journée servira certainement de catalyseur pour la mise en place d’un cadre régulier d’échange entre ces institutions clés avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gestion des finances publiques, qui, à notre humble avis, est un élément moteur de tout développement », a-t-elle espéré.

Le GIZ est et sera aux côtés de l’Etat pour promouvoir la saine gestion des finances publiques, a indiqué la conseillère technique en finances publiques de GIZ, Dominique Sankara

Aussi, elle permettra de son avis, d’ériger un filet social solide afin de garantir sans contexte, de meilleures conditions de vie des populations. Elle a affirmé que depuis des décennies, le gouvernement allemand, à travers la GIZ et plus particulièrement le projet « Renforcement de la bonne gouvernance financière au Burkina Faso », est engagé auprès du gouvernement du Burkina Faso afin de contribuer à la création des conditions nécessaires pour une gestion inclusive équitable et transparente des finances publiques. « En effet ce projet a été d’un appui à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle du ministère en charge de l’économie et du PNDES 1 et 2 avec un accent mis sur les reformes budgétaires », a terminé Mme Sankara.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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