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« Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

Publié le lundi 17 avril 2023 à 21h30min

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« Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

La première édition de « Miss Hauts-Bassins » se tiendra le 3 juin 2023 à la maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso. Porté par l’agence Halal évent communication, ce concours de beauté vise à mettre en évidence des compétences intellectuelles de la femme de la région des Hauts-Bassins. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse tenue le dimanche 16 avril 2023.

L’agence Halal évent communication veut apporter sa touche à la valorisation du savoir-faire de la gente féminine de la région des Hauts-Bassins. C’est pourquoi elle a décidé de l’organisation d’un concours de beauté dénommé « Miss Hauts-Bassins ». Ce concours s’éloigne des standards à travers un nouveau concept dans l’optique de casser les codes sur les canons de beauté inhérent aux élections des reines de beauté.

Inoussa Sebgo, directeur de l’agence Halal évent communication, expliquant les critères de participation au concours Miss Hauts-Bassins

Selon les conférenciers, depuis le boom de l’organisation des concours de beauté presque partout dans le monde, les critères majeurs décrétés afin d’élire ces égéries de la beauté s’articulent le plus souvent autour de l’aspect physique (visage, taille, forme, teint, …) et juste derrière avec un regard moins pointu sur le volet intellectuel. « Bien que ces critères établis depuis plus d’un siècle aient toujours été pour la plus grande part respectés, aujourd’hui ils sont à redéfinir surtout dans notre contexte africain où certaines de ces conditions sont incompatibles avec nos valeurs et chosifient par moment la femme », a expliqué Inoussa Sebgo, responsable de Halal évent communication.

Ainsi à travers ce concours, les promoteurs veulent valoriser la femme sur ses atouts et mettre en avant ses compétences intellectuelles, physiques et sociales qui constituent, selon eux, les réels indicateurs de la beauté féminine africaine. En effet, à en croire les promoteurs, cette compétition de miss a pour particularité de célébrer la beauté et la diversité des femmes au Burkina Faso. Car, disent-ils, chaque femme, quelle que soit sa culture ou son origine, mérite d’être reconnue et appréciée pour ses talents, sa personnalité et son engagement dans sa communauté.

Des journalistes (en premier plan) présents à la conférence de presse

En mettant en avant des femmes de différents horizons culturels, ils cherchent à sensibiliser le public sur l’importance de la diversité et de la richesse culturelle du Burkina Faso. « Nous voulons montrer que la beauté ne se limite pas à une apparence physique, mais qu’elle se manifeste également dans la manière dont les femmes contribuent dans la société, à travers leurs actions, leurs paroles et leurs idées », a laissé entendre Inoussa Sebgo. Avant de souligner que ce concours est ouvert à toutes les jeunes filles du Burkina Faso. Et pour pouvoir y participer, il faut d’abord avoir un projet, avoir un âge compris entre 18 et 30 ans, mesurer au moins 1,65m, être de bonne santé et de bonne moralité. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 avril 2023 à 13:47, par Sabari En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Ah les burkinabè. Il faut être honnête avec soi-même.
    Quand on veut valoriser la femme il y a mieux à faire que d’organiser des concours de Miss.
    Le seul but de ce type de concours c’est d’engranger les sponsors pour se faire un peu d’argent.

    Mais bon courage à nous tous.

  • Le 17 avril 2023 à 13:50, par Sarko En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Nous avons d’ autres chats à fouetter pour le moment. Je propose une interdiction totale et à jamais de ces cérémonies de depravation des jeunes filles.
    Les enfants des meurent sur les théâtres de combat, au lieu de compatir c’ est janjoba qui vous préoccupe.

  • Le 17 avril 2023 à 14:22, par Mami En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Mr Sebgo, c’est pas génial, vous auriez dû nommé une Directrice de Miss qui s’occupera des critères et suites et vous en arrière plan en tant que Boss. J’apprécie l’idée mais c’est mal parti.

  • Le 17 avril 2023 à 15:00, par jan jan En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Hum, il y a un temps pour tous, un temps pour pleurer et un temps pour rire. Avec la situation négative sécuritaire, économique et sociale que ce pays traverse, il n’est pas approprié d’organiser des concours de Miss.

  • Le 17 avril 2023 à 17:10, par Windata ZONGO En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Un concours de beauté ayant vocation à valoriser "les competences intellectuelles de la femme burkinabè."
    Qu’est ce qu’il ne faut pas lire parfois !!!!

  • Le 17 avril 2023 à 21:19, par Dibi En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Pendant que le pays va à vau-l’eau, d’autres organisent des concours de soi-disant Miss Haut-bassin, Miss Burkina-Faso...et sur quels critères ?
    Intellectuels ?
    Certainement pas ! Mais certainement une des manifestations caractéristiques de la nouvelle culture bourgeoise compradore que les merdias de la libre expression et marchands de toutes les frivolités raffolent dans notre nouveau Burkina-Faso pris en tenailles entre narcotrafic et djihadisme islamiste égorgeur ! Des tendances contraires dont on ne sait où penche le rapport de force pour notre malheur, dans tous les cas !
    Plutôt corporels !
    Pour les jambes fines, les ongles en râteaux vernis, bassin profond, lèvres pulpeuses, gorge haute, cheveux défrisés, peau dépigmentée et fesses collinaires à balancer un éléphant, à la mode Eudoxie Yao, avec qui des raclures politiques avaient osé la pose-photo pour nos journaux et télés !
    Plutôt pour ce qui fait office de beaux corps sexuels et sexualisés pour bourgeois ou bourgeoises lubriques et fortuné(é)s ; mais bien dépravé(e)s également et consommateurs de chair fraiche qu’offre le marché local néocolonial du sexe et du désir marchand, produits par des promoteurs de ce type de concours pour corps de femmes-objets !
    On est étonné du silence de nos néo-féministes LGBTQ+ qui, maintenant, sortent du bois, au grand jour, dans nos villes !
    Normal, tous ces milieux et attitudes, jusqu’ici interlopes, émergent de la bourgeoisie compradore comme classe sociale pourrie qui, pour son beurre qui se chiffre par millions de Francs CFA, fait feu de tous bois ; Et au grand bonheur de tous les enfants gâtés de ce compradorat pourri et adonné à tous les modèles du consumérisme mimétique occidentale !
    Ce sont justement ces éléments sociaux, ralliés par des marginaux désocialisés et aliénés qui portent et revendiquent la visibilité de leurs nouvelles orientations prostitutionnelles sexuelles et de genres assumés, comme nouvelles formes et luttes de reconnaissance identitaire !
    En clair ces concours de Miss, à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Abidjan ou Malabo …, ne sont jamais loin de ces nouvelles manifestations de genres, de sexes et d’identités plurielles ou en transition dans nos villes néocoloniales !
    Nos journaux et merdias de la libre expression font mine de ne rien savoir de ces nouvelles lames de font qui secouent souterrainement nos sociétés ; et qui sont des nouveaux aspects du capitalisme néolibérale et de l’impérialisme culturel au Burkina-Faso et en Afrique !
    Toutes ces manifestations dites culturelles sont évidemment impossibles pour l’heure, dans les monarchies obscurantistes orientales du Golfe où la Femme même prostituée est violemment couverte !
    Mais chez nous, la brousse est ouverte à tous les vents qui soufflent de par le monde !
    Na an lara, an sara !

  • Le 17 avril 2023 à 23:10, par Jeunedame seret En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    « Ainsi à travers ce concours, les promoteurs veulent valoriser la femme sur ses atouts et mettre en avant ses compétences intellectuelles, physiques et sociales qui constituent, selon eux, les réels indicateurs de la beauté féminine africaine » À quand son auto-valorisation et comment ?
    Belle instrumentalisation du mot femme. Avec des PROMOTEURS de la phallocratie. Pourquoi pas un MISTER Haut Bassins ? Même si le mot BEAUTÉ est féminin, sachez que la laideur masculine pourrait aussi se faire valoriser et présenter au monde. Et nos musées pourraient regorger de ces nouveaux objets d’art. Pour valoriser les compétences intellectuelles, appréciez les réalisations et entreprises de terrain avec capacité d’emploi. Sinon le reste est maquillage pour servir les mêmes machines à érection.

  • Le 18 avril 2023 à 03:00, par Jkononba En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Bonjour à tous et à toutes.
    J aurais aimé de pas intervenir. Mais le cœur fait très mal. Comment des citoyens qui ne cherchent qu à vivre dans leur pays n y ont pas droit par le fait de certains mécréants et vous, vous trouvez le temps et l espace public pour ces pratiques de vagabondage ?
    S il y avait la quiétude et qu il n y avait pas de chat à fouetter.....d accord.
    Mais tous les jours des deuils dans la quasi totalité des familles.....et vous cela vous importe peu.....
    Il en est de même pour les autres manifestations dites culturelles à venir avec des publicités à n en pas finir...
    Ensuite j interpelle le conseil supérieur de la communication, il y a des clips à la TV nationale qui ne font pas honneur au pays, des scènes à la limite du porno, et que dire de la prostitution des mineurs le soir venu vers la zone des lycées au vu et au su de tous....? Je demande à chaque institution de recadrer toutes ces dérives.

  • Le 18 avril 2023 à 04:43, par HUG En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Pendant que le front contre les terroristes est ouvert, voilà des gens qui s adonnent à ces genres d activités.On me dira que qu on doit vivre mais on devrait suspendre ces genres d activités.

  • Le 18 avril 2023 à 07:58, par Nabé En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Pour valoriser les compétences intellectuelles on organise un concours intellectuel. On fait des tests de culture générale, des tests d’art oratoire, des mises en situation et surtout pas des concours miss. Un concours miss c’est pour valoriser la plastique, rien d’autre.

    Arrêter de fatiguer les gens avec des concepts qui n’ont ni queue ni tête.

  • Le 18 avril 2023 à 10:44, par lamoussaa En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Bonjour
    Arrêtez moi ces cirques de MISS machin, car toutes les femmes sont belles et a chacun la sienne a son gout !!!!
    MEGDALORS !!!

  • Le 18 avril 2023 à 14:36, par Nongma En réponse à : « Miss Hauts-Bassins » : Un concours de beauté pour valoriser les compétences intellectuelles de la femme burkinabè

    Pourquoi pas une compétition pour décerner un prix aux femme battantes et entreprenantes ? C ’est ce que nous voulons avec la situation qui prévaut, on a déjà un concours dénommé Miss Université. Quelle est la contribution de cet autre concours, quel est le plus ? Valorisez l’entreprenariat féminin en décernant des prix aux femmes qui serviront de modèles pour les jeunes filles au lieu de cette histoire de Miss ou la femme est vu comme un objet

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