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Rupture commune de jeûne : Un signe fort d’entente et de cohésion sociale entre les religions, selon le ministre en charge de la sécurité, Boukari Zoungrana

Publié le jeudi 6 avril 2023 à 14h54min

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Rupture commune de jeûne : Un signe fort d’entente et de cohésion sociale entre les religions, selon le ministre en charge de la sécurité, Boukari Zoungrana

« La rupture commune de jeûne de la Ligue islamique pour la paix au Faso et les catholiques de l’archidiocèse de Ouagadougou est un signe fort d’entente et de cohésion sociale entre les religions ». C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukari Zoungrana à la rupture commune de jeûne de ces deux communautés religieuses. La cérémonie s’est déroulée dans la soirée de ce mercredi 5 avril 2023, au sein de l’archevêché de Ouagadougou.

Des chants d’adoration au Seigneur entonnés par les fidèles chrétiens, suivis de prières ont marqué le début de cette communion interreligieuse avant de passer à la phase de la rupture du jeûne autour de 18h30.
Une variété de mets était au menu pour permettre aux fidèles des deux communautés de rompre leurs jeûnes dans les meilleures conditions : bouillie, galettes, beignets, jus et fruits...

La rupture du jeûne en toute fraternité et dans la convivialité

Après la prière des fidèles musulmans, vient le temps des discours. Les leaders religieux musulmans et chrétiens ont tous donné un message de paix au regard du contexte d’insécurité dans lequel se trouve actuellement le Burkina Faso.

Le message de paix des leaders religieux

« Nous pouvons être de religions et d’ethnies différentes. Mais nous ne devons pas manquer de fournir énormément d’efforts pour rester une seule famille avec nos apparences diverses », a indiqué El Hadj Ousseni Tapsoba, président de la Ligue islamique pour la paix au Faso.

« La ligue tient à rassurer fidèles musulmans et chrétiens par cette rupture collective, la promotion de la construction de l’esprit de fraternité entre les Burkinabè », El Hadj Ousseni Tapsoba, président de la Ligue islamique pour la paix au Faso

Le cardinal Philippe Ouédraogo a quant à lui, souligné que la coïncidence des grands moments spirituels de carême et du jeûne du mois de Ramadan, vient rappeler que chrétiens et musulmans sont tous frères en humanité.
« Dans ces moments de crises sécuritaire et de guerre, nous devons conjuguer nos efforts religieux, communautaires, personnels et dépasser nos divergences et nos passions pour lutter ensemble pour le bien contre le mal », a-t-il exhorté.

« Daigne Seigneur nous venir en aide afin que les armes se taisent et que prévale la réconciliation par le dialogue et le pardon pour un vivre ensemble pacifique et fraternel », cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou

L’espoir affiché du ministre de la sécurité

Le ministre de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana a au nom du gouvernement félicité les fidèles catholiques à travers l’Archidiocèse de Ouagadougou ainsi que la Ligue islamique pour la paix au Faso et les fidèles musulmans pour leur sens de la communion fraternelle. Au regard de la dynamique de ces deux communautés religieuses, le ministre de la sécurité dit croire que leurs prières vont être exaucées par Dieu pour le retour de la paix au pays des hommes intègres. Le colonel Zoungrana dit espérer que les prières puissent davantage en ce mois béni de Ramadan, soutenir le peuple burkinabè, de sorte que l’année 2023 soit une année déterminante qui marque la fin du terrorisme.

Troisième du genre, cette initiative se veut un cadre de promotion de la cohésion sociale et du bon vivre ensemble au pays du président feu Thomas Sankara, où la laïcité a toujours été prônée.

Lire aussi Archevêché de Ouagadougou : Chrétiens et musulmans se réunissent pour rompre fraternellement le jeûne

Hamed Nanema
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 avril 2023 à 15:18, par Sacksida En réponse à : Rupture commune de jeûne : Un signe fort d’entente et de cohésion sociale entre les religions, selon le ministre en charge de la sécurité, Boukari Zoungrana

    En Verite, tous ces regroupements des Leaders Religieux des Communautes et des Gouvernants Burkinabe pour une Rupture de Jeune Islamique ou de Careme Catholique, n’est pas le Probleme. Car depuis longtemps les Communautes differentes ont toujours vecu en Harmonie au Burkina Faso.
    Mais savez vous pendant ce temps des Milliers ou memes des Millions de Personnes Adultes et Enfants dans la Nature souffrent de Faim, de Malnutritions et de Pauperisation continuelle depuis longtemps ?.C’est cette Incohesion et Injustices Sociales Fondamentales entre Autres qui a produit le Terrorisme et le Grand Banditisme Desastreux au Burkina Faso. Pour resoudre des Problemes Complexes Sociaux Economiques des Populations Burkinabe, il faudrait une Vraie Transformation Sociales et Structurelle Fondamentales par une Certaine Revolution Democratique et Sociale Continuelle qui prendrait a Bras le Corps des Problemes Reellement Endogene de Notre Peuple Burkinabe. Thomas Sankara et la Revolution Democratique et Populaire d’Aout avait commence ce Travail Serieux et pour que le Burkina Faso soit un Havre de Prosperite Sociaux Economiques Endogenes pour toutes les Populations Burkinabe. Malheureusement, plus de 30 ans de Mauvaise Gestion Publique Desastreuses et Insouciants nous a conduit a la Situation Presente Preoccupante et Graves..Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe et qui est Integre. Salut Inchallah
    .

  • Le 6 avril 2023 à 20:49, par PIONG YANG En réponse à : Rupture commune de jeûne : Un signe fort d’entente et de cohésion sociale entre les religions, selon le ministre en charge de la sécurité, Boukari Zoungrana

    Le jour où l’on célébrera la messe chez l’imam, je croirait à la sincérité de cette foire à sens unique. Ne soyons pas dupe : l’autre est fourbe et rusé.

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