Les incubateurs de cinq projets solaires officiellement installés sont : « Solar Smart Watering », « Cuiseurs solaires hybrides », « Abris de bus », « Alerte sécurité », « lampes solaires à base d’objets recyclés ». Ces projets sont passés par plusieurs étapes pour en arriver là. D’abord, les porteurs de projets doivent être bénéficiaires du guichet projet ou être lauréats d’un processus de sélection reconnu dans le domaine ; disposer d’un document de projet et être sélectionnés par un jury mis en place à cet effet. Passée cette étape, ces projets sont passés par trois phases : la phase d’accueil qui a consisté à accueillir les incubés et à les installer ; la période d’incubation avec à la clé des formations en informatique afin de mieux protéger leurs innovations. Enfin l’étape de sortie avec leur intégration dans un réseau de partenariat, etc.

Le directeur général de l’ANEREE, Gandré Tobouré, a informé que le PACAO-BF vise à contribuer à la transformation structurelle de l’économie.

Le Programme pour la compétitive de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) est financé par l’Union européenne à hauteur de 4 milliards 500 millions de FCFA et par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) qui a apporté une contrepartie de 500 millions de FCFA. Le volet solaire du Programme est mis en œuvre par l’ANEREE. Et pour son directeur général, Gandré Tobouré, ce programme a pour objectif global de contribuer à la transformation structurelle de l’économie. Il a permis à l’ANEREE, d’organiser les acteurs de l’énergie solaire, de créer un cadre de promotion des nouvelles technologies et l’activité de ce matin. « Ces incubateurs seront logés au sein de l’ANEREE, à l’ESUPJ et à ISGE. Aux lauréats des incubateurs, je voudrais leur formuler toutes mes félicitations et les exhorter à travailler avec les responsables des incubateurs avec sérieux et d’aspirer à la perfection de leur innovation », a-t-il conseillé.

Le PACAO-BF a été représenté par Seydou Namangré

Un acte majeur !

Même son de cloche pour Seydou Namangré, représentant PACAO-BF. Avant de transmettre les salutations du coordinateur du PACAO-BF et de faire un clin d’œil au principal bras financier du programme, il a incité les lauréats à être « très appliqués » dans la suite de leurs projets. Il a terminé ses propos en témoignant sa gratitude à tous les acteurs qui ont permis la réalisation de cette activité. Faut-il le rappeler, l’ESUPJ et l’ISGE-BF sont des structures qui ont développé en leur sein, des processus pour accompagner leurs étudiants dans le développement de leurs start-ups.

L’ESUPJ et l’ISGE-BF (premier et deuxième à partir de la gauche) côte à côte sur le présidium

Pour le représentant du directeur général d’ESUPJ, Sékou Touré et celui d’ISGE-BF, Inoussa Compaoré, cet acte est qualifié d’acte majeur pour l’avenir de l’école et de l’institut. En effet, dans un contexte marqué par la crise énergétique mondiale et le réchauffement climatique, le recours aux énergies renouvelables est sans conteste une aubaine. Les deux représentants ont félicité les lauréats pour leur sélection pour intégrer les incubateurs. Ils croient tous, dur comme fer, que l’innovation technologique, notamment dans le domaine solaire, peut améliorer la qualité de vie de la population burkinabè si bien qu’ils sont résolument engagés à accompagner les jeunes à concrétiser leur potentiel et à apporter des solutions novatrices.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net