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Accès à l’Eau, à l’Hygiène et à l’Assainissement : Des journalistes et communicateurs informés sur les engagements du Gouvernement de la Transition

Publié le dimanche 2 avril 2023 à 23h43min

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Accès à l’Eau, à l’Hygiène et à l’Assainissement : Des journalistes et communicateurs informés sur les engagements du Gouvernement de la Transition

Le Réseau Initiatives des Journalistes Africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD), a organisé du 31 mars au 1er avril 2023 à Ouagadougou, un atelier d’information au profit de ses membres (journalistes et communicateurs), ainsi que des directeurs de la communication et des relations presse (DCRP), sur les défis des secteurs de l’eau, l’hygiène et l’assainissement au Burkina Faso. A l’issue des deux jours de travaux, les participants ont formulé de nombreuses recommandations, dont la mise en œuvre devrait faciliter l’accès des populations de notre pays, à l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

L’eau potable, l’assainissement et l’hygiène sont trois éléments essentiels qui aident les hommes et les femmes à mener une vie digne et saine. Conscient de cet enjeu, le Réseau IJACOD, avec le soutien de l’ONG WaterAid, a décidé de réunir les 31 mars et 1er avril 2023 à Ouagadougou, ses membres journalistes et communicateurs, ainsi que les DCRP des ministères et institutions, afin de les tenir informés des engagements pris par les autorités de la Transition dans ces trois secteurs. 
 
Une cinquantaine de participants, venus des treize régions du Burkina Faso, ont renforcé leurs capacités, à travers plusieurs communications.
 
Selon les responsables du Réseau IJACOD, l’objectif à terme est de mettre en place, une plateforme de suivi des engagements du Gouvernement de la Transition politique au Burkina Faso, par les journalistes et les médias, afin de créer des espaces de dialogues démocratiques qui améliorent la gouvernance du secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement.

Le directeur pays de WaterAid, Eric Mamboue

 
En ce qui concerne les communications proposées lors de l’atelier, elles sont relatives aux priorités 2023 et aux engagements du Gouvernement pour le secteur de l’eau, hygiène et assainissement. Des échanges avec les participants, sur les rôles et responsabilités des journalistes et des médias en matière de suivi des engagements et des actions d’eau, d’hygiène et d’assainissement ont également eu lieu.
 
Les journalistes et communicateurs ont formulé de nombreuses recommandations. Il s’agit entre autres, de soutenir leur participation aux cadres de rencontres nationales et internationales, où se discutent les questions d’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement.
 
Ils ont également suggéré de renforcer régulièrement leurs capacités et de créer un magazine, dédié à ces questions. Les hommes de médias ont par ailleurs recommandé de produire des articles de qualité, en matière d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement, et de suivre la mise en œuvre des engagements du Gouvernement sur ces questions.
 
Selon le directeur pays de WaterAid, Eric Mamboue, l’objectif principal de cet atelier est d’informer et de donner les outils nécessaires aux communicateurs et aux journalistes qui sont les acteurs importants pour faire passer des messages sur l’importance de l’eau dans le développement et le bien-être des populations.
 
Après cette formation, M. Mamboue attend des journalistes et communicants qu’ils produisent des messages de sensibilisation concernant le secteur de l’Eau, de l’hygiène et de l’Assainissement. Pour aboutir à un changement de comportement et à l’adoption d’une bonne pratique en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement.
 
L’eau est au cœur du développement, a laissé entendre le directeur pays de WaterAid. Il a expliqué que les défis qui se posent actuellement sont les défis de changements climatiques. Ce qui affecte la disponibilité en quantité et en qualité de l’eau.

Le représentant du ministère en charge de l’Eau, Kalifa Ouattara

 
« Nos efforts sont de mieux comprendre et de mieux positionner le secteur de l’eau dans les allocations de ressources, que ce soit au niveau des budgets des organisations ou que ce soit au niveau du budget de l’Etat. Ou des bailleurs de fonds qui veulent accompagner le Burkina », a dit Éric Mamboue.
 
Il faut noter que les taux d’accès à l’eau et à l’assainissement au Burkina Faso au 31 décembre 2022, étaient respectivement de 76,20% et de 27,5%, selon le bilan des ODD du pays de mars 2023. Ces performances du secteur Eau, Assainissement et Hygiène trouvent leurs explications à travers certains obstacles, au nombre desquels l’impact négatif du changement climatique sur les ressources en eau, l’insuffisance de financement, couplée paradoxalement avec une faible absorption des ressources financières mises à la disposition du secteur.
 
 
Rama Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2023 à 05:37, par Benn COAUSTE En réponse à : Bonnes pratiques en eau, hygiène et assainissement : WaterAid forme des journalistes et des communicants

    " L’eau est au cœur du développement, a laissé entendre le directeur pays de WaterAid. Il précise que les défis qui se posent actuellement sont les défis des changements climatiques. Ce qui affecte la disponibilité en quantité et en qualité de l’eau."
    NB : Quand on prend l’initiative de lutter, ou d’apporter une solution à un problème donné, on engage des responsabilités personnelles, de groupements citoyens et des faits pour arriver à œuvrer ensemble dans le même bateau. Nul est au-dessus de l’autre et oublions nos différences.
    Le problème fondamental de L’EAU au Faso, date de très longtemps ; depuis les années du RDA de Ouézzin COULIBALY premier président de la Haute-Volta , et de celui de Noël Isidore Thomas SANKARA premier président du Burkina-Faso.
    Selon leur discours patriote : Il s’agit du discours programme du président Daniel Ouézzin COULIBALY prononcé devant les députés voltaïques le 20 mai 1958 et du discours d’orientation politique (DOP) du président Noël Isidore Thomas SANKARA diffusé sur la radio nationale le 2 octobre 1983.
    Pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en Haute-Volta, le président Daniel Ouézzin COULIBALY affirmait en 1958 « en Haute-Volta, le premier problème à résoudre est celui de l’eau. Si l’eau jaillit, la vie apparait ».
    Pour cela, il s’est engagé pour l’aménagement des vallées de Niéna, de Dion-Kélé et surtout de la vallée du Sourou.
    26 ans après cet engagement qu’il n’a pas pu réaliser car décédé quelques mois après, c’est le président Noël Isidore Thomas SANKARA qui a donné, le 26 avril 1984, le coup d’envoi des travaux d’aménagement de la vallée du Sourou dont l’objectif était l’irrigation de 16.000 hectares.
    " Les hommes forts créent des faits d’intérêts "

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