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Journée internationale des droits de la femme 2023 : Partage d’expériences entre les bénéficiaires de l’ONG Tree Aid à Koudougou

Publié le samedi 1er avril 2023 à 15h00min

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Journée internationale des droits de la femme 2023 : Partage d’expériences entre les bénéficiaires de l’ONG Tree Aid à Koudougou

Le secrétaire général de la région du Centre-ouest, Severin Somé, a ouvert, ce vendredi 31 mars 2023 à Koudougou (Province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest), la commémoration de la journée internationale des droits de la femme, célébrée en différé par l’ONG Tree Aid, au profit des bénéficiaires de ses projets. Au programme de cette commémoration en différé, plusieurs communications ont été faites, notamment sur l’innovation et la technologie utilisée dans la mise en œuvre de ces projets. Cette activité s’est également tenue en présence du directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de l’ONG Tree Aid, Hervé Zoungrana.

Venues de toutes les régions du Burkina Faso, les femmes bénéficiaires des projets de l’ONG Tree Aid ont commémoré, en différé la journée internationale des droits de la femme dans la capitale du Centre-ouest, Koudougou.

Cette journée, placée sous le thème " Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes", sera une occasion pour les femmes bénéficiaires des projets de l’ONG de se partager des expériences en matière d’innovations technologiques et de la prise en compte du digital dans leurs domaines d’activités. Ce, dans la foresterie, la valorisation des produits forestiers non ligneux et la gestion des ressources naturelles.

Severin Somé, le secrétaire général du Centre-ouest salue le travail effectué par l’ONG Tree Aid sur le terrain au profit des femmes

Ainsi, en présidant la cérémonie, le secrétaire général du Centre-ouest, Severin Somé, a rappelé dans son allocution qu’au niveau national, le gouvernement de la transition a choisi de se pencher sur « la contribution de la femme à la production agricole et à la sécurité alimentaire dans un contexte de crise humanitaire : la promotion de la culture hors sol comme alternative ». L’idée de ce choix est, selon lui, de renforcer les capacités de production des femmes en général et celles déplacées internes, en particulier, à travers des stratégies novatrices en vue d’accroître leur résilience et partant leur contribution à la sécurité alimentaire des ménages. Et à l’échelle de Tree Aid, l’enjeu de ces thèmes de réflexion est d’arriver à mettre les questions de digitalisation et d’innovation, en lien avec la promotion et la valorisation des ressources naturelles par des femmes. Lesquelles sont, entre autres, la production agricole, le renforcement et la promotion des chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux, mais aussi et surtout la gouvernance des ressources forestières. Au regard de l’expérience de l’ONG, l’autorité dit ne pas douter que les échanges permettront de consolider les acquis et susciter l’engouement des actrices dudit secteur.

Nathalie Ouédraogo/Falogo chargée du genre et de l’inclusion sociale de Tree Aid revenant sur l’importance de partager les expériences afin que chacun puisse connaître ce que l’autre fait et vice versa

En clair, il s’agira, selon la chargée du genre et de l’inclusion sociale de l’ONG Tree Aid, Nathalie Ouédraogo/Falogo, de partager les expériences qu’ils ont eu à acquérir avec les différents bénéficiaires des différents projets de la structure. Cette journée de partage d’expériences à laquelle ont été associées d’autres structures comme Yampougri est une source d’innovation en matière technologique et au regard de la thématique. Elles partageront leurs expériences avec les bénéficiaires et vice versa afin que chacun puisse avoir un plus et qu’ils puissent savoir ensemble quelles sont les perspectives, a -t-elle expliqué.

Pour Hervé Zoungrana, le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest, accorder une place importante à la femme, c’est contribuer au développement socio-économique du pays

Par ailleurs, la commémoration en différé de la journée internationale de la femme 2023, a été initiée pour montrer, selon le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest, Hervé Zoungrana, l’importance que l’ONG accorde à la femme en général, celles rurales en particulier. « Et cette année, nous donnons la place au digital pour que la femme puisse rattraper les inégalités existantes et permettre à la femme d’exceller dans les différents domaines agricoles dans lesquels, elles se sont engagées. C’est pourquoi Tree Aid et ses partenaires que sont la coopération suisse, néerlandaise et autres ont accepté de montrer que les centres des projets permettent l’utilisation du digital pour rattraper le retard et montrer avec le digital comment les femmes peuvent contribuer au développement socio-économique de notre pays », a-t-il fait comprendre.

Une photo de famille pour marquer cette commémoration en différé

Parlant de l’ONG Tree Aid elle-même, il faut dire qu’elle intervient dans cinq pays à savoir le Burkina, le Mali, le Sénégal, le Niger et le Ghana.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 avril 2023 à 07:14, par Dibi En réponse à : Journée internationale des droits de la femme 2023 : Partage d’expériences entre les bénéficiaires de l’ONG Tree Aid à Koudougou

    par Dibi

    Droits de la Femme ?
    De quels droits ? Droits formels abstraits ou concrets réels ?
    De quelle Femme ? Ou de quelles Femmes ?
    - La bourgeoise dépigmentée, défrisée salonnarde de la ville, bien dotée et entretenue par son bourgeois compradore de mari et servie une multitude de bonnes et de servantes à tout faire ?
    Parce que les rapports de classes dominantes-dominées existent au Burkina-Faso au bénéfice de certaines couches endocoloniales !
    - Ou la et les paysannes de mon village, fille, sœur, tante bonne pour tous les travaux des champs et de la maison !
    Ma première conviction est que les droits des femmes restent irréalisables dans le cadre d’ONG montées et financées par l’aide et des fonds occidentaux !
    Ma deuxième conviction est que les droits des femmes sont irréalisables dans le cadre et contexte du néocolonialisme ambiant au Burkina-Faso et en Afrique !
    Seule une rupture radicale révolutionnaire peut donner corps concrètement aux droits concrets des femmes au Burkina-Faso !
    Sans une telle perspective, on disserte sur les droits de la femme dans des ONG qui sont des armes aux mains des Occidentaux prescripteurs de somnifères pour nos consciences de zombis manipulés !
    Na an lara, an sara !

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