La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
L’on pouvait penser que les déboires et rejets du pays de Macron en Afrique de l’Ouest notamment (Mali et Burkina) allaient provoquer une prise de distance et un engagement moindre de la France en Afrique.
Le discours du président Macron du 27 février 2023 sur « la politique africaine de la France » (une politique qui est censée ne plus exister depuis Ouagadougou 201, mais qui continue de faire l’objet du discours politique de la France) dit le contraire : plus la France est rejetée par les africains et plus elle entend rester en Afrique. Y rester donc coûte que coûte : il faut « nous arrimer au continent » africain, s’y accrocher et agripper, s’y incruster…
C’est ce coûte que coûte, qui n’est pas simplement une persistance de la « présence française » en Afrique, mais son insistance, comme si la France était obligée de rester sur un continent où elle n’est plus la bienvenue (l’a-t-elle-même jamais été pour les peuples africains et leurs sols où elle s’est imposée plutôt qu’invitée ?), « obligée » par nul ne sait quels droit et devoir, comme si l’Afrique était la France ; c’est ce coûte que coûte qui provoque ici réflexion, à l’occasion du discours du président français.
Ce discours est étrange qui parle d’une « intimité franco-africaine » (le mot « intimité » intervient au moins deux fois dans le discours, même entre militaires Français et Africains) au moment même où il n’y a plus vraiment de désir de France chez les Africains, au point que la France elle-même s’est souvent plaint d’un « sentiment anti-français » en Afrique ! Macron évoque donc une « envie d’Afrique en France » sans ignorer qu’il y a de moins en moins une envie de France en Afrique…
Soulignons quelques-unes des contradictions manifestes du discours présidentiel de la France pour les laisser de côté : il faut devenir profondément humble (« profonde humilité ») vis-à-vis de l’Afrique, mais en même temps ne pas y laisser un vide, une absence, une fois qu’on a dit avoir rompu avec la France-Afrique, comme si l’Afrique dépendait absolument de la France pour exister (ce vide serait un chaos sans la France). Mais les Britanniques n’ont, par exemple, pas de bases militaires dans les pays africains qu’ils ont colonisés, et ces pays ne sont ni moins démocratiques, ni moins développés, ni moins stables que leurs homologues colonisés par la France. Bien au contraire…
De même, ne pas s’engager, en Afrique, dans une compétition avec les Russes et autres Chinois et Turcs, que Macron considère comme « anachronique » car, dit-il, « pour éviter la répétition de l’Histoire, il existe une autre voie…qui consiste à ne pas réduire l’Afrique à un terrain de compétition ou de rente » ; mais en même temps le président français finit par marteler, quand il s’agit des intérêts économiques de la France, que l’Afrique « c’est une terre de compétition maintenant » !...
Mais, il reste un sujet central du discours qu’il est impossible de laisser de côté. Elle concerne le sécuritaire et le militaire. Il faut en bousculer la prééminence, selon Macron. En clair, la présence française en Afrique ne doit plus tourner autour de la seule question sécuritaire et militaire « comme cadre de tout ». Le maître-mot est désormais le partenariat, un partenariat renouvelé dans lequel le militaire et le sécuritaire devront s’insérer : « déployer sous forme partenariale notre présence sécuritaire, pour qu’elle s’insère dans ce nouveau partenariat »…
Tout se passe donc comme si la présence militaire et sécuritaire de la France en Afrique était dépendante et subordonnée à un partenariat qui la régit. En réalité c’est l’inverse : le partenariat dont parle le président Macron n’est garanti et assuré qu’avec les Etats africains où la France a une présence militaire et sécuritaire, laquelle fait toute la présence de la France en Afrique. Autrement dit, il n’y a de présence française en Afrique que militaire et sécuritaire.
Ce n’est absolument pas par la langue française ni par des entreprises que la France est présente en Afrique ; car la présence de Français n’est pas exigée ni nécessaire sur place à chaque fois qu’un Africain s’exprime en langue française en Afrique : le français comme langue n’est pas présence de la France en Afrique, il en est la trace ; c’est-à-dire aussi l’absence.
Quant aux entreprises, non seulement elles ouvrent et ferment, mais surtout n’ont pas besoin de porter le drapeau de la France, comme les ambassades, pour exister. La seule vraie présence de la France en Afrique, en chair et en os, est celle des uniformes et drapeaux de ses armées. Là seulement et singulièrement se voit la France. La France n’est visible en Afrique qu’à travers ses armées, même si ses militaires sont discrètement retranchés dans des casernes, à l’abri des regards des citoyens africains…
Ce n’est donc pas cette présence militaire et sécuritaire de la France qui dépend d’un partenariat qui est seulement appelé à prendre forme désormais (ce qui veut dire qu’il n’a jamais existé comme tel !), mais c’est le nouveau partenariat qui est annoncé qui dépend de la présence militaire de la France en Afrique. Tout comme en dépendent, du reste, les intérêts économiques et financiers de la France en Afrique (ce sont les pays qui abritent des bases militaires françaises en Afrique qui sont aussi les appuis des intérêts économiques et financiers de la France en Afrique !) ; l’unique moyen d’assurer et protéger ces intérêts étant la force militaire.
Un partenariat qui n’existe pas encore ne peut pas justifier une présence militaire et sécuritaire française qui, elle, perdure déjà dans certains pays d’Afrique depuis la « décolonisation » au moins. Voilà pourquoi les Etats africains qui chassent les armées françaises de leurs sols portent aussi un coup aux intérêts financiers et économiques de la France chez eux, et sont logiquement accusés d’afficher un « sentiment anti-français »…
On doit donc formuler un doute qui est aussi une critique de la justification qui est donnée de la présence française en Afrique. Cette justification est double :
1/ La France serait présente ou devrait être présente en Afrique pour…la démocratie que Macron tient pour « un intérêt de la France ». On croirait sérieusement entendre une plaisanterie ou une blague si ces propos ne venaient pas de la bouche d’un président : car la France est bien présente en Afrique depuis de longues décennies sans que la démocratie y progresse jamais. On comprend aisément pourquoi aussi la sécurité et la lutte contre le terrorisme sont un intérêt de la France et que, pourtant, sa présence militaire et sécuritaire en Afrique de l’Ouest n’ait pas réduit et encore moins vaincu ce même terrorisme au Sahel !
C’est à croire que la démocratie n’est pas plus un intérêt sérieux de la France hors de France, en Afrique, que le terrorisme n’est un vrai danger hors des frontières françaises. Sinon personne d’intelligent ne comprend pourquoi l’une (démocratie régresse ou ne progresse jamais, pendant que l’autre (terrorisme) progresse malgré la présence de la France en Afrique. La France de Macron devrait se demander pourquoi et comment elle a bien pu passer, en RCA, de l’amitié intime avec Bokassa à la haine de Wagner dans ce même pays ; ou pourquoi et comment l’intimité avec Bokassa n’a pas installé la démocratie en RCA, pour que Wagner y vienne s’installer aujourd’hui !...
2/ La France serait présente ou devrait être présente en Afrique pour, selon le président Macron, « défendre nos intérêts [français] et aider les pays africains à réussir ». Concilier les deux choses, les intérêts de la France en Afrique ET aider à la réussite des pays africains, serait le miracle par excellence en terre africaine, tant ces deux choses s’excluent : toute la situation politique et économique de l’Afrique témoigne de cette exclusion ou incompatibilité ! Ce témoignage a un nom : la France-Afrique. Les intérêts de la France en Afrique ont toujours signifié la non-réussite des pays africains. C’est cela précisément qui, entre autres choses, révoltent les Africains aujourd’hui…
Revenons à la présence militaire française en Afrique : on doit penser que c’est justement parce que son poids est si important dans tout le dispositif de la présence générale de la France en Afrique (la culture, l’économique, le financier, le militaire, voire le sportif constituent ce dispositif dit partenarial) que le président entend le réduire. Avant de réduire des effectifs militaires, c’est d’abord le poids de la présence militaire comme colonne vertébrale de la présence française en Afrique qu’il faut réduire.
Mais il s’agit d’un leurre : les Africains ne vivent ou ne subissent pas la présence française en Afrique en termes de volume, de poids ou de quantité ; ils n’ont jamais dit que c’est parce que les armées et militaires français seraient trop nombreux ou trop imposants chez eux qu’ils les chassent ! Ils disent qu’ils n’en veulent tout simplement plus chez eux, que les militaires français soient 5 ou 1000000. Ils n’en veulent tout simplement pas parce que leurs pays ne sont pas la France ; exactement tout comme un Etat ne voudrait pas d’un étranger sur son sol ; ou tout comme les USA n’ont pas voulu de ballons chinois au-dessus de leur territoire. Au nom du principe de souveraineté. Point…
Pharmaciens et médecins le savent : un remède peut être en temps un poison ! Et la quantité n’a pas beaucoup à voir avec la nocivité d’un poison ou l’efficacité d’un bon médicament. Les armées françaises en Afrique sont de plus en plus perçues et subies par les Africains comme un poison, quoi que la France en dise de leurs bienfaits et exploits !
Or, quand il s’agit d’un poison, une petite quantité ou portion toxique peut tuer ou nuire : donc, en diminuant réduire des effectifs militaires en Afrique, le président Macron ne change rien de la nature intrinsèque du poison pour les Africains ; beaucoup ou peu, la capacité de nuisance de ces armées n’en est pas réduite ou supprimée. Un bon poison (si l’on doit le dire) n’a pas besoin de remplir un tonneau pour tuer…
Les philosophes lecteurs de Derrida savent de quoi nous parlons : pharmakon, en grec, est le mot qui dit en même temps remède et poison. Dans la pharmacie de Macron qu’ouvre son discours du 27 février 2023 sur le nouveau partenariat à venir entre la France et l’Afrique, tous les remèdes sont autant de poisons pour les Africains ; les mêmes produits qui sont des remèdes aux maux de l’Afrique pour la France sont de subtils poisons dont les Africains n’en finissent pas de souffrir la nocivité et la nuisance. Ils le vocifèrent de plus en plus dans les rues…
Autre chose : la « diminution visible de nos effectifs » militaires ne signifie pas pour la France un début d’invisibilité en Afrique ! Une présence invisible qui serait une crypto-présence, secrète, cachée, n’intéresse pas vraiment la France qui se veut une « puissance » : car la puissance de conception française se montre, se sent (il faut que les Africains la sentent), se voit et voit (elle ne voit pas depuis Paris, mais depuis l’Afrique, sur place).
L’essence de la puissance n’est pas de se cacher face aux dominés sur lesquels elle s’exerce, des dominés par ailleurs amis intimes (entre amis on ne se cache pas !), mais d’être visible. Quand elle est invisible c’est pour espionner des puissances rivales. Des uniformes, des chasseurs, des blindés, des drapeaux suffisent à sa visibilité. Voilà pourquoi la présence russe en Afrique est pour la France un vrai cauchemar : elle s’y voit, même si on n’y voit pas un seul Russe ; cette puissance russe se voit par les seuls drapeaux que les Africains agitent dans les rues pour chasser les armées françaises. Si la présence française était invisible, les Africains pourraient ne pas la reconnaître pour la distinguer d’autres puissances. Or la France a visiblement besoin que les Africains la reconnaissent comme leur puissance tutélaire…
Mais finalement, à la fin de ce discours du président Macron, les peuples africains n’ont pas grand ’chose à craindre : le nouveau partenariat de la France est destiné aux Etats africains, à leurs chefs et élites auxquels seuls s’est adressé le président français. On aura remarqué en effet que le président Macron ne s’est plus adressé aux forces vives africaines, notamment à la jeunesse, comme en 2017 à Ouagadougou ! Car c’est cette même jeunesse qui, cinq ans après Ouagadougou, brandit des drapeaux russes dans les rues pour exiger le départ des armées françaises d’Afrique. Macron ne s’adresse plus à des jeunes devenus dangereux pour la France en Afrique…
Justement : Ouagadougou 2017 est mort à… Ouagadougou 2023, lorsque le pays de Thomas Sankara a demandé aux forces françaises de quitter son territoire, sans toutefois tomber dans les bras de Wagner, ce qui est impensable pour la France, car la chasser en Afrique suppose de la remplacer forcément par les Russes, Wagner ou les Chinois et autres puissances non occidentales, comme au Mali.
A cet égard, au passage, ce n’est pas le Mali qui est le modèle du Burkina qui serait en train de l’imiter, comme on le dit ou pense souvent, puisque le Mali n’a pas toujours avoué la présence de Wagner sur son sol, comme s’il ne voulait pas assumer son propre choix, déniant et se refusant, ce faisant, sa propre souveraineté (une souveraineté plus fortement et plus ouvertement affirmée du côté du Burkina). S’il s’agit d’un choix vraiment libre et souverain, pourquoi le cacher ? Pourquoi commencer par nier que Wagner est au Mali, alors qu’il y est effectivement, comme si sa présence avait été imposée au Mali contre sa volonté et sa souveraineté ?...
Bref, ceux qui décideront un jour de la présence française en Afrique ne sont donc pas les chefs d’Etat et les élites auxquels s’est adressé le président Macron, lesquels ne sortiront certainement pas dans les rues pour chasser les troupes françaises d’Afrique. Ce sont les peuples, la jeunesse notamment, qui ont le dernier mot. Les chefs d’Etat et leurs élites eux-mêmes le savent.
Mais si la non-présence militaire de la France en Afrique est un principe de souveraineté pour les Africains, ces derniers doivent pouvoir l’inscrire en noir et blanc dans leurs Constitutions pour que n’importe quel prétendant au pouvoir suprême en Afrique, militaire ou civil, par les urnes ou par la rue, s’y soumette comme à la volonté de son peuple.
Nous ne pouvons pas terminer cette réflexion sans revenir sur le plus grave : le président français Macron a beau rompre avec la Françafrique pour proposer un partenariat renouvelé avec le « continent africain », il ne reste pas moins dépendant d’un même fondement qui, comme une évidence et un préjugé, mais tacites, tus et implicites, donc secrets, jamais dits, même pas dicibles, d’un unique fondement récurrent qui seul empêche la France de rompre réellement avec sa domination de l’Afrique, et qui transparaît dans ce que la France appelle « continent africain » dans sa politique. Car la continentalité de ce « continent » fait problème et pose questions :
Il semble évident qu’il ne s’agit jamais du continent géographique de l’Afrique, mais d’un continent ethnique, nègre. En effet, on ne voit pas quel autre pourrait être le critère commun entre les Etats africains que la France ne cesse de maintenir sous sa domination si ce n’est pas la négrité de peau, dès lors que tout le monde s’accorde, en France surtout, pour dire que la colonisation est terminée depuis longtemps. Car chacun sait au moins deux choses :
1/ les Etats africains sont politiquement et économiquement disparates, et donc les intérêts français n’y sont pas d’égal poids (le Sénégal n’est pas le Burkina, la Côte d’Ivoire n’est pas le Mali, etc) : alors pourquoi les amalgamer toujours aussi vite et facilement depuis la France ?
2/ Le Maghreb s’excepte toujours de ce « continent africain » sous domination française : personne ne parle de « tournée africaine » quand le président français se rend en Algérie ; on préfère parler de « relations bilatérales » entre la France et l’Algérie, ce qui est de droit : pourquoi la France ne pourrait-elle pas aussi se contenter de simples relations bilatérales avec les Etats d’Afrique noire, surtout ceux qui servent le mieux ses intérêts, au lieu de toujours masquer une réalité ethnique sous l’appellation d’un « continent africain » supposé uniforme ?
Le président Macron s’agace lui-même, dans son discours, contre les entreprises françaises qui ne proposeraient ou vendraient pas des produits de même qualité aux Africains qu’aux autres clients du monde. Pourquoi les Africains n’auraient-ils pas droit à de la qualité alors qu’ils peuvent même davantage payer que les autres ? Ce n’est donc pas parce qu’ils sont pauvres, ou colonisés : c’est parce qu’ils sont nègres…
Montesquieu écrivait, à propos justement de commerce avec les Africains : « La plupart des peuples des côtes de l’Afrique sont sauvages et barbares (…). Ils ont en abondance des métaux précieux qu’ils tiennent immédiatement des mains de la nature. Tous les peuples policés sont donc en état de négocier avec eux avec avantage ; ils peuvent leur faire estimer beaucoup de choses de nulle valeur, et en recevoir un très grand prix » !..
Il semble bien que nous en sommes encore là aujourd’hui…
Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Vos commentaires
1. Le 5 mars 2023 à 22:06, par france dehors (ex verite no1) En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Bravo Mr le PHILOSOPHE !!!!!!
L’imperialisme est un mauvais eleve disait Sankara, on le renvoit de la classe, il revient encore !!!!!!
Croyez-moi, nous allons chasser pour de bon ce mauvais eleve, cet eleve tocard !!!!!!
2. Le 5 mars 2023 à 22:12, par TANGA En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Pourquoi vous parlez, laissez Macron et les siens s’agripper à l’Afrique, c’est l’allure de l’Afrique qui va les faire décrocher.
Wait and see.
Le 8 mars 2023 à 01:56, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Merci TANGA, la vitesse a laquelle on va decoller va les faire tomber et rouler !!!!!! La fin de la francafrique a sonne et on n’y peut RIEN !!!!!!
3. Le 6 mars 2023 à 00:04, par Abdoulaye En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Attention c’est peut-être un détail pour vous, mais dire que les britanniques n’ont pas de contingent en Afrique est faux. La Batuk, contingent de l’armée britannique au Kenya présent depuis 1964 continue de poser de sérieux problèmes sur les terres qu’elle occupe. Particulièrement aux nombreuses familles Massaïs, mais aussi Kikuyus et Luos dont elle occupe les terres...renseignez-vous.
Merci
Le 6 mars 2023 à 11:58, par Cherif A. En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Abdoulaye, on est bien au courant d’une présence militaire anglaise, au nord du kenya, mais ce n’est pas une base militaire du tout comme chez les Français. Ensuite renseignez-vous et comparez le nombre de bases françaises et britanniques dans leurs colonies respectives. vous en serez mieux instruit et informé. Ca n’a rien à voir
Le 8 mars 2023 à 02:18, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
@Abdoulaye, merci, je vais me renseigner aupres d’un ami kenyan qui est Kikuyu !!!!! Il m’avait dit que les Britanniques sont plus mauvais que les Francais, je pense que ce n’est pas vrai !!!!! Je pense que si tu ne provoques pas les Britanniques, ya meme pas de probleme !!!!!! Idi Amin etait un expert en provocation et il a fuit en plein midi !!!!!! Il avait eu meme le culot de draguer la Reine d’Angleterre !!!!! Voila pourquoi le titre du film c’est le "dernier ROI de Scotland" !!!!! Oui, ca se paie CASH !!!!!
4. Le 6 mars 2023 à 07:46, par Kesce à dire ? En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
En droit, il faut instruire un dossier en charges et décharges, tant pour La France que pour l’Afrique.
D’abord, il faut souligner que Macron représente surtout lui - même plutôt que la France entière, tant il est critiqué dans son propre pays. Il ne sait plus vers qui trouver de l’appui ou instiller ses convictions d’homme de pouvoir sans réelle autorité.
Vouloir regarder du côté de Wagner ou de Poutine qui écrase les peuples russe et ukrainien, c’est aller dans le sens contraire de leurs aspirations et de celles de l’Afrique.
On ne refait pas le passé et on hérite de ce qui a été, tant en Afrique qu’ailleurs. Et il faut faire avec, sans accuser ceux qui nous ont précédé car ils ne sont plus là pour répondre de leurs erreurs ou fautes.
Parler de Montesquieu comme d’une référence française, c’est chercher ce qui peut alimenter le conflictuel.
La victimisation est un mauvais choix car elle va dans le sens de nos incompétences.
La planète est unique et nous sommes tous interdépendants tout en devant exprimer nos différences, porteuses de notre personnalité, sans oublier de reconnaître ce qu’on doit changer en nous- mêmes.
5. Le 6 mars 2023 à 08:10, par Ollo En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
C’est maintenant que les africains doivent sortir le grand jeu et montrer qu’ils ont grandi depuis les années des indépendances. Si la France n’est pas capable de réformer son discours malgré les évidences, c’est qu’elle est aussi incapable de changer ses méthodes. C’est aux africains de se rappeler ces méthodes et de se préparer à y faire face. Il y a eu beaucoup d’assassinats de leaders, il y en aura encore et encore jusqu’à ce que les africains disent « Assez ». Il faut se rappeler également le sabotage de l’économie guinéenne en y injectant de la fausse monnaie. L’utilisation de billets craquants par les terroristes pourrait procéder de cette même stratégie et nos pays ne sont pas à l’abri de grandes inflations incontrôlables et déstabilisatrices. Si en 60 ans, les africains n’ont pas encore bien compris les logiques de dominations des impérialistes, c’est qu’il leur manque beaucoup d’écrous dans le cerveau.
6. Le 6 mars 2023 à 09:26, par Redbull En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Article très intéressant, mais quand on lit :
"Mais les Britanniques n’ont, par exemple, pas de bases militaires dans les pays africains qu’ils ont colonisés, et ces pays ne sont ni moins démocratiques, ni moins développés, ni moins stables que leurs homologues colonisés par la France. Bien au contraire…"
Là on se demande si l’auteur a des oeillières... Parce le Soudan, l’Ouganda, le Somaliland ou la Sierra Leone ne sont pas vraiment des exemples de pays "démocratiques, développés et stables"... Ou alors les critères sont différents suivant que le pays soit francophone ou anglophone, bien entendu :)
Le 6 mars 2023 à 12:14, par Moumio En réponse à : La France s’incruste en Afrique : le remède et le poison
Aucune base anglaise dans ces pays que tu cites, dont certains n’ont même pas encore d’existence reconnue (Somaliland). la stabilité de la Cote d’Ivoire est récente, depuis 5 bonnes années pas plus, le burkina, le mali, la guinée si on veut ne sont pas des colonies anglaises, etc... Quand on ne voit pas ses propres oeillères on est aveuglé par celles des autres
7. Le 6 mars 2023 à 10:13, par Cartiaux Jacques En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
La photo de une de l’article de Burkina 24.com relatant la manif anti française d’hier à Ouaga est très claire ... "Non à la France, Oui à la Russie" ... Inutile de faire de longs discours pour tenter d’abradabrantesques explications : le peuple burkinabé est MA-NI-PU-LÉ ... et les purschistes fantoches à la solde de Poutine et Wagner.
Le 6 mars 2023 à 12:30, par Ni France ni Russie En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@ Cartiaux Jacques, l’auteur préfère justement des explications même "abradabrantesques" mais réfléchies à des slogans, y compris le vôtre !! Pour vous dire qu’il n’est pas manipulable. Les Africains oui sont manipulés, par la France depuis des siècles
8. Le 6 mars 2023 à 11:24, par PasDeProblème En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Il me semble qu’il faudrait sortir du discours qui interprète systématiquement la présence de la France en Afrique sous l’angle d’une domination toxique. Ce discours est d’ailleurs répété à l’infini par les propagandistes du kremlin qui sont en train de berner les jeunesses africaines.
La France possède des implantations militaires en Afrique qui, selon le ministère français, sont sensées permettre de répondre à des situations de crise dans la sous-région. Dans l’idéal évidement, les nations africaines devraient être capables de répondre à ces situations de crises. Il n’est pas interdit d’avoir des alliés, c’est ce que dit par exemple Alassane Ouattara qui ne voit pas de problème à cela. Je signale qu’en Europe il y a toutes sortes de bases américaines et personne ici ne ressent cela comme une colonisation américaine. Il s’agit bien d’alliance militaire.
Que le Burkina Faso décide de revoir sa position, tant mieux pour lui, mais la France n’était pas là contre la volonté des Burkinabè, ni contre leur intérêt. Je ne vois pas très bien ou est la victoire. Evidemment, les contextes politiques changent, je ne voit pas le motif de stigmatiser la France.
La France possédait, il y a très longtemps, un immense empire colonial en Afrique. Cela fait partie de notre histoire commune, il y eut sans aucun doute le pire et le meilleur, il en reste des liens culturels comme par exemple la langue française que de nombreux africains parlent merveilleusement bien, mieux que les français eux-mêmes. Nous sommes tous les héritiers de cette histoire commune, mais nous n’en sommes pas responsables et il me parait dérisoire de juger nos ancêtres à la lumière de nos prétentions idéologiques. Cette histoire crée des liens entre les peuples, n’en déplaise aux panafricains. Il y a un attachement des français à l’Afrique noire c’est indéniable.
Pourquoi est-ce différent avec le Maghreb ? Probablement à cause de la guerre d’Algérie qui a creusé pendant des décennies un fossé politique infranchissable entre la France et l’Algérie.
9. Le 6 mars 2023 à 12:04, par Souk En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Ce monsieur habillé à l’occidental est la preuve qu’on ne rejette pas tout au Burkina, alors qu’il y a de beaux habits locaux.
Pour le reste, ce sont des paroles abondantes sans actions. Cela ne changera rien.
10. Le 6 mars 2023 à 12:56, par ZY En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
MERCI pour cette analyse d’une valeur inestimable digne d’un vrai intellectuel. Vous creusez là où beaucoup se contentent de gratter. RESPECTS
11. Le 6 mars 2023 à 14:13, par Lom-Lom En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@internaute PasDeProblème affirme ceci : "Que le Burkina Faso décide de revoir sa position, tant mieux pour lui, mais la France n’était pas là contre la volonté des Burkinabè, ni contre leur intérêt. Je ne vois pas très bien ou est la victoire" ! Je ne suis pas sûr que l’implantation de la base française à Kamboinsé en 2008 a été soumise à la décision de l’Assemblée Nationale en son temps ! Non ! Aucun Burkinabè en dehors de Blaise Compaoré ne trouvait son compte dans cette manœuvre qui a trahi la vision du Président Maurice Yaméogo qui a renvoyé les militaires français tout de suite après l’indépendance de la Haute-Volta ! Blaise Compaoré se sachant impopulaire et voulant instaurer un pouvoir patrimonial les a fait venir sous prétexte qu’ils protégeaient le Burkina et le Sahel en général. En réalité, ces Français étaient pour déjouer déjouer les potentiels coups d’Etat contre Blaise Compaoré si il y avait des contestations de sa candidature en 2010, 2015, 2020, 2025 et jusqu’à sa mort ! Pendant ce temps son petit frère François Compaoré aurait le temps de se préparer à régner éternellement à l’image de BIYA du Caméroun, de Denis Sassou N’Guessso du Congo Brazzaville, de Bongo au Gabon. Heureusement que le peuple burkinabè a surpris tout ce monde en octobre 2014 avec l’insurrection populaire, avec la gifle populaire infligée à Gilbert DIENDERE après son Coup d’Etat de Septembre 2015 et avec la déculottée infligée à Mr Sandaogo Damiba en Septembre 2022. On sait que la France n’a pas encore fini avec ses manœuvres tant elle compte parmi les élites civiles et militaires africaines, des gens nostalgiques de leur pouvoir perdu et qui sont capables de bruler tout le Burkina pour chauffer leur bol de café ! C’est à chaque peuple de décider de ce qu’il veut devenir pour lui et pour les générations futures ! Sinon, la France sait à l’avance ce qu’elle veut en Afrique depuis belle lurette !
12. Le 6 mars 2023 à 15:06, par Bonus En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@Kesce à dire ?
"La planète est unique et nous sommes tous interdépendants tout en devant exprimer nos différences, porteuses de notre personnalité, sans oublier de reconnaître ce qu’on doit changer en nous- mêmes."
Certes nous sommes comptables en partie de nos actes qui tentent a miner le developpement de nos pays. Mais ne pas le citer ne veut pas dire que nous l’ignorons. Une fois les pesanteurs exterieurs deboutes, nous avons la pleine latitude de nous concentrer sur ca.
13. Le 6 mars 2023 à 15:15, par Bonus En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@ PasDeProblème
La presence militaire americaine en Europe ou au moyen orient est bien different du contexte africain. Apres les independances, les accords militaires de meme que la preference sur nos matieres premiers sont loges dans le meme article, or les matieres premieres africaines des anciennes colonies francaises devaient etre loges dans les rapports commerciaux pour dire que les africains peuvent commercer leurs matieres premieres avec la france s’ils le desirent. C’est ce que Mamadou Koulibaly, ancien president de l’assemblee nationale de cote ivoire a mentioner dans son livre "Le Pacte Coloniale" que je vous recommande. Ces bases militaires francaises sont en afrique pour mater les chefs d’etats insoumis et Laurent Gbagbo est la recente victime.
14. Le 6 mars 2023 à 20:31, par Le Goupil33 En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
En tous cas cela défoule pas mal de s’en prendre aux français. Ils sont responsables de tout ce qui ne va pas.
Le 8 mars 2023 à 01:53, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Correct @Goupil33 !!!!! La france est responsable de nos malheurs, en envoyant nos parents et grand parents dans les differentes guerres, en prenant en otage notre cfa, en tuant nos leaders politiques, en volant nos ressources naturelles et j’en passe !!!!! La liste est longue !!!!!!
Le 13 mars 2023 à 07:32, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@france dehors
Ah, France dehors, toujours ce sympathique discours d’irresponsabilité sur le CFA !
Depuis des années, le Franc CFA est souverainement géré par l’UMOA, réserves de devises comprises, et c’est resté une monnaie sérieuse, bien plus solide que les épluchures de mangue pourrie que sont le CEDI et le NAÏRA.
Fichez-nous la paix, quittez l’UMOA, et imprimez votre monnaie folklorique, le « Frankara » ou le « Sankafrica » dans une imprimerie russe ; ce sera très amusant, tous ces beaux billets. Tellement amusant qu’il faudra une carriole de billets pour acheter un poulet et que les vendeurs exigeront du vrai argent, CFA ou dollars, pour vendre une voiture.
En tout cas, les Ivoiriens et les Camerounais se réjouiront la rate de se débarrasser du Burkina Faso et de sa dictature à prétentions marxistes... et leur monnaie n’en sera que plus forte.
On peut en discuter autour de quelques brakinas et beignets de plantain, mais, moi, je proposerais aux burkinabè un grand débat démocratique autour des arguments pour ou des contres ainsi que des modalités pratiques, suivi d’un vote :
OUI/NON, le BF doit il quitter l’UMOA et créer sa propre monnaie ?
15. Le 6 mars 2023 à 21:28, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Un texte assez nul, totalement prévisible, camouflé dans un verbiage pompeux et comprenant les clichés les plus édentés du discours afro-populiste.
Bientôt, Chat GPT pourra facilement être programmé :
« Chat GPT, écris-moi une tribune pour un petit prétentiard qui a envie d’être ministre d’un gouvernement populiste bon marché. Et ce, dans un pays d’Afrique très pauvre qui a touché des centaines de milliards d’aide occidentale depuis des décennies. Mon bel algorithme joli, n’oublie surtout pas d’utiliser des mots compliqués qu’aucun plébéien burkinabè n’a jamais entendu, faut que ça ait vraiment l’air intellectuel ! ».
Le 7 mars 2023 à 03:49, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@Bazazet, il a toujours ecrit pour dire la verite et cela n’en deplaise a des gens comme vous, mercenaires de la plume !!!!! Et puis, toi et ce philosophe, c’est comme une TESLA et un velo sans phare ni pedale et meme sans chaine !!!!!!! Allez, bonne journee !!!!!!!!!
Le 8 mars 2023 à 12:23, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Tiens, on reconnaît un vieil habitué du présent site, le sieur « un million de points d’exclamation n°1 ». Oui, celui qui pallie son absence d’arguments sérieux par des dizaines de points d’exclamation, signes bien connus d’intelligence politico-culturelle. Un vigile de supermarché ou un gardien de nuit, peut-être ? Ou un simple chômeur...
Le 9 mars 2023 à 00:46, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@Bazazet, pour vous faciliter la tache, je suis un LAVEUR de cadavres et fier de l’etre !!!!!!!! Passons a autre choses !!!!!!! Votre reveil sera douloureux car beaucoup vont venir chercher du boulot ici !!!!!!!!
Le 7 mars 2023 à 18:47, par Gotha En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Bajazet les génies de l’informatique qui ont inventé Chat GPT ne l’auraient jamais fait s’ils étaient capables de programmer des choses aussi débiles que tu imagines ! Chat GPT c’est pour les gens intelligents, pas pour les cons. Christophe DABIRE t’a-t-il déjà dit qu’il voulait être ministre ? Les petits manants tiennent toujours pour idéal et noble ce qui n’est qu’à leur mesure, sans avoir une idée de ce que cela représente pour ceux qui ont une hauteur de vue. Si être ministre est pour toi ce qu’il y a de plus précieux et valorisant, tu fais erreur de le généraliser à des personnes que tu ne connais même pas. S’il suffisait même d’écrire des tribunes pour être ministre, je crois que tu ne serais jamais ministre, puisque c’est Chat GPT qui supplée à ton incapacité de penser et réfléchir par toi-même ! Personne ne pourrait imaginer et tolérer un ministre, même en Afrique, qui gouvernerait par Chat GPT !! "Chat GPT dis-moi quelles mesures je dois prendre pour mater les panafricanistes et emprisonner les intellectuels dont je n’arrive pas à la cheville"
16. Le 7 mars 2023 à 07:44, par Emile En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
ATTENTION les chiens de garde et les toutous de la Françafrique comme @Bajazet sont aux abois. je n’ai jamais compris pourquoi des individus en Afrique considèrent que les autres ne sont pas des intellectuels ou moins intellectuels qu’eux dès qu’ils ne sont pas d’accord. Je ne suis pas d’accord avec toi, donc tu n’es pas un intellectuel. Mais des types pareils ne se donnent jamais la peine de prouver qu’ils sont plus intellectuels. Bizarre
Le 7 mars 2023 à 21:51, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Mon cher Monsieur, le Burkina n’a pas grande importance pour moi personnellement. J’y ai juste passé 4 ans à l’école française, niveau collège. En septembre 1987, j’entrais au lycée en Europe. Mon travail totalement apolitique m’a amené à quelques très brèves missions chez vous, mais je sais combien mes amis vraiment liés au Burkina sont très inquiets du « n’importe quoi » qui règne chez vous. Vos populistes véritablement délirants, totalement dépourvus de culture et d’esprit critique, vont précipiter votre malheureuse nation dans une situation de ruine et d’isolement irréversible... et dramatique.
Le niveau d’argumentation de la tribune comme de la plupart des intervenants est à la limite du comique.
17. Le 7 mars 2023 à 21:33, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
C’est bizarre que ni l’auteur, ni aucun des intervenants, ne connaissent l’existence de la monstrueuse base américano-britannique de Diego Garcia, archipel des Chagos, littéralement volée à l’île Maurice, pays africain indépendant. Tous les habitants indigènes ont été expulsés à coups de pieds au derrière.
Cette base absolument colossale abrite suffisamment de bombardiers et de bombes atomiques pour raser toutes les villes d’Afrique, et suffisamment de marines et de parachutistes pour prendre d’assaut la capitale d’un très gros pays d’Afrique en moins de 12h. La puissance de cette base est d’au moins 5 fois celle de toute l’armée française.
Mais bon, 99% des intervenants du présent forum ne prennent jamais la peine de vérifier quoi que ce soit. Il suffit qu’un esprit partisan leur affirme n’importe quoi avec aplomb, et cela devient vérité absolue.
Le 8 mars 2023 à 12:31, par Gotha En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Je suis maintenant rassurée (cf mon post ci-dessus) de savoir que Bajazet n’est pas Africain. Mais en même temps je suis navrée de devoir confirmer en vous lisant de nouveau, Bajazet, que vous ne réfléchissez vraiment pas (ce qui est tout à fait normal quand vous n’avez visiblement plus Chat GPT à vos côtés pour consulter !) :
1/ "C’est bizarre que ni l’auteur, ni aucun des intervenants, ne connaissent l’existence..."etc... Comme dans votre premier post, vous êtes champion en affirmations gratuites et péremptoires. Vous savez avec une certitude divine que tous les autres que vous ne savent rien : or, il suffirait à n’importe quelle personne, même de la brousse africaine, pourvu qu’elle sache lire et qu’elle ait une connexion internet de quelque minutes, d’obtenir sur Google les mêmes informations que vous pensez être le seul à détenir, voire plus !!
2/ Peu importe que les Américains ou autres puissances occidentales non françaises aient des bases en Afrique, le rejet des Africains est le même : l’Afrique ne leur appartient pas, elle n’est pas leur territoire. La France a plus besoin de forces pour sécuriser ses banlieues que de mobiliser et stationner des troupes en Afrique. Et les panafricanistes anti-impérialistes africains n’ont rien à envier aux populistes bruns néo-nazis ou néo-pétainistes français qui appellent tous les jours à renvoyer chez eux des immigrés qui, en France, n’ont rien d’aussi polluant et effrayant que des bases militaires nucléaires ou non !!
3/ Mais là n’est même pas le sujet, l’auteur n’a pas écrit, je crois à la lecture, une tribune sur les bases étrangères en Afrique ! Il analyse et commente le discours de Macron sur l’Afrique, un discours toujours prévisible de la part des présidents français, dont la chute est connue d’avance : nous allons rester et renforcer notre présence en Afrique
4/ Ecrivez une tribune si vous croyez devoir, comme toujours avec les individus de votre espèce, donner des leçons à des Africains ignares et sans intelligence : vous aurez du répondant, si l’auteur Monsieur DABIRE KD Christophe n’est pas disponible je vous tiendrai la dragée bien haute, avec plaisir mon cher Monsieur. Surtout n’oubliez pas de demander à votre Chat GPT "comment rédiger intelligemment une tribune à destination d’Africains qui osent contester et rejeter la domination que le Bon Dieu a permise éternellement à la France sur eux", etc. Vous n’allez impressionner et intimider personne. Mon nom est Gotha.
Le 8 mars 2023 à 17:57, par Gotha En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Décidément vous êtes le champion des affirmations péremptoires "ni l’auteur, ni aucun des intervenants ne connaissent" etc. Il suffirait de taper "bases armées occidentales en Afrique" sur Google pour avoir plus d’infos que celles que vous balancez ici pour vous prendre au sérieux !! L’auteur n’a pas écrit une tribune sur les bases étrangères en Afrique, voyez-vous. Vous pouvez toujours nous en écrire une en n’oubliant pas de consulter votre Chat GPT : "comment écrire une tribune intelligente à destination d’Africains qui de plus en plus contestent et rejettent une domination que le Bon Dieu nous a éternellement permise" !! A votre tribune de savant connaisseur, si l’auteur Monsieur DABIRE n’est pas disponible, je me chargerai de répondre avec plaisir. Il n’y a pas de comique dans ce forum, il y a un seul type qui se sert de son Chat GPT pour réfléchir. Mon nom est Gotha
Le 8 mars 2023 à 23:23, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Il n’empêche que c’est en gros les seuls arguments de l’auteur, et ses arguments sont tous bien maigrichons, pour ne pas dire FAUX :
des bases étrangères seraient « imposées » à des états africains, ce qui est FAUX ET ARCHIFAUX pour ce qui est de la France, qui ne fait que se conformer à des accords mutuellement consentis... et qui peuvent être dénoncés à tout moment, le BF vient de le faire sans difficulté.
Les bases françaises seraient bien plus importantes que les bases anglo-saxonnes. Or, la seule base anglo-saxonne de Diego-Garcia représente une puissance colossale, au moins 5 fois supérieure à l’armée française tout entière, probablement supérieure à toutes les forces armées russes, et cette base peut mater n’importe quel pays d’Afrique en 12h.
la France serait la seule à avoir des relations économiques avec l’Afrique, ce qui est faux et archi-faux, vu que ses relations avec l’Afrique-CFA ne représentent même pas 1% de son commerce extérieur, et que la France ne représente même pas 10% du commerce extérieur de l’Afrique-CFA. Les relations économiques avec la Chine ont largement dépassé celles avec la France.
Si l’on étend à toute l’Afrique, Algérie, Égypte, Maroc, RSA, Congo-RDC et Nigéria compris, l’Afrique toute entière ne représente même pas 5% du commerce extérieur français, et la France n’a pourtant pas de pouvoir dans les pays énoncés. Cependant, l’Afrique-CFA représente moins de 1/8e de l’Afrique entière dans le commerce extérieur français.
Ce malheureux « philosophe » fort mal renseigné nous fait le coup du gros complexe d’infériorité de l’Afrique francophone envers l’Afrique anglophone. Or, quand on prend la peine de se renseigner, on voit vite que le Soudan, la Somalie, l’Ouganda, et même le Kenya, le Ghana et le Nigeria ont un niveau de vie bien plus faible que, par exemple, la Côte-d’Ivoire. De plus, le Soudan et la Somalie sont des enfers sur terre pour les Africains. Et puis, franchement, parmi les pays arabes d’Afrique, le Maghreb est infiniment plus vivable que l’Égypte, le Soudan ou la Libye, vous n’avez qu’à y faire un tour pour comprendre.
Donc, TOUT FAUX ! « Afrique francophone » ne signifie pas « moins bien qu’anglophone », c’est un cliché idiot de propagandiste qui ne se base pas sur des faits vérifiables ; vous avez vu l’horrible crise économique au Ghana ?
Conclusion :
Ce prétendu intellectuel camoufle des affirmations mal vérifiées, pour ne pas dire mensongères, sous un verbiage ronflant de faux intellectuel de papier mâché. Mais comme il balance sa bouillie à des populistes sans esprit critique, pour la plupart ignares, ses contre-vérités sont gobées comme les saintes paroles d’une incarnation divine.
Ce Monsieur n’est qu’un gourou démago-populiste, il ne mérite absolument pas une écoute béate et sans recul critique...
Ce n’est pas parce que, depuis 50 ans, le Burkina a systématiquement échoué par la faute de son armée maladivement putschiste et de son administration corrompue et inefficace que tout l’Afrique francophone est en échec. Que les Burkinabè soient complexés de leurs échecs, pourquoi pas, mais cela ne signifie pas que l’Afrique anglophone est « mieux » que l’Afrique francophone.
Tiens, par exemple, un simple regard sur les chiffres de la Banque Mondiale montrent que le Rwanda est plus pauvre que le BF, alors qu’on nous présente Kagamé comme un phénix de l’Afrique ! Phénix qui n’est qu’un chef de milices ultra-violentes qui pillent le Congo-RDC.
Le 9 mars 2023 à 06:56, par Gotha En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Mais vous ne répondez pas du tout aux 4 points de mon post précédent. Apparemment c’est la personne de Christophe DABIRE qui vous préoccupe, raison pour laquelle tout ce que vous écrivez ici depuis le début est un délire ad hominem. je parie que vous le connaissez très bien, du moins sa plume, suffisamment pour ne oser gribouiller publiquement une tribune argumentée comme lui. Des "c’est faux" même en caractères gras ne font pas une argumentation. Encore une fois vous n’êtes pas le seul à utiliser les moyens de communication pour obtenir des informations, ce dont l’auteur se passe dans sa tribune. Les enfants, pour leur âge, et les incultes, pour la malheur qu’ils n’ont pas eu de s’instruire, se contentent volontiers de "c’est faux". Le plus pathétique c’est de clamer que vous plus connaisseur (je n’ose pas dire intellectuel parce que c’est de pas l’être qui fait tout votre complexe de non-être !), mais de vous cacher sous les pseudonymes d’un forum (jacques par ci, jacques par là) pour insulter : vous êtes un misérable lâche, on sent que vous ne devez pas avoir une existence épanouie mais cloîtrée quelque part dans une brousse africaine, réduite à google et chat GPT pour plus s’informer que pour se cultiver. On peut s’étonner que vous n’ayez pas écouté le discours ou pas consulté au moins sur internet pour éviter de délirer dans des hors sujets inintelligents, pour quelqu’un qui se dit plus intellectuel et savant que Christophe DABIRE. Qu’attendez-vous pour publier (= rendre public) un torchon contre lui et ses écrits ? Vous n’êtes donc pas si sûr de vous que vous en donnez l’air dans ce forum. Voilà la vérité. Ecrivez des tribunes même archi nulles, ou arrêtez d’infecter et polluer les forums que vous squattez. Tout ce que vous vociférez ici pue, ça sent le renfermé. Tout le contraire d’une tribune
Le 10 mars 2023 à 08:21, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Ma Chère « Gotha », moi je ne me baptiserai jamais moi-même « intellectuel », car c’est un privilège que je laisse avec délices au nations peu industrialisées. Je ne suis pas dressé aux « arguments d’autorité », je ne prosterner rarement devant la première longue barbe venue au son culot auto-justifié.
Personnellement, je me contrefiche de l’avis micro-local qui prétend dicter les relations internationales bilatérales librement consenties de nations 3 ou 4 fois plus riche que la sienne. Le jour où son pays de naissance pourra se vanter de son modèle de réussite n’est pas encore venu.
Que ce monsieur ne me parle surtout pas de sa liberté de pensée, alors que, de façon déguisée, il fait allégeance à une junte arrivée au pouvoir par une violence aussi répugnante qu’anti-démocratique.
Remarque en passant :
Gotha est le nom des bombardiers prussiens qui massacrèrent les premiers des civils innocents, mon arrière-rand-père fut témoin de cet immonde « poutinisme avant l’heure » . Votre prochain pseudo sera-t-il « die grosse Bertha » ? C’était un excellent canon prusco qui pulvérisait des églises à l’heure de la messe, « Wilhelm Geschutz » ou « pariser Kannone »...
À part ça, Gotha est une petite ville thuringeoise que j’ai parcourue.
Le 8 mars 2023 à 23:25, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Quant â Chat-GPT, je le laisse aux nuls qui ne sont pas capables d’argumenter par eux-mêmes...
18. Le 9 mars 2023 à 16:07, par Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
D’un mot ferme, pour ne pas répondre au dénommé BAJAZET qui est sans doute le même que d’autres pseudos dans ce forum. Je ne lui réponds pas car c’est à lui de me répondre. Me répondre n’est pas insulter ma modeste personne.
Si Lefaso.net m’a sollicité pour donner mon point de vue sur le discours du président Français, sans aucun deal pécunier (Cyriaque PARE son Directeur peut le témoigner), c’est qu’il sait comme chacun, y compris ce BEZAJET alias Cartiaux Jacques et consorts, depuis au moins 2013, que mon analyse peut avoir un certain intérêt dans le débat. Je pense donc avoir fait mes preuves en tant qu’intellectuel et philosophe (des débats houleux entre philosophes et intellectuels Burkinabè voire Africains ont eu lieu sur ce même site, auxquels je ne me suis pas dérobé, chacun le sait et s’en souvient)...
Or les attaques violentes et personnelles de ce Monsieur (que je connais de nom !!), en sortant du débat intellectuel qu’il évite, pour m’avoir justement contacté lui-même via ce même Lefaso.net lors des joutes intellectuelles et politiques que j’évoquais à l’instant, en admirateur de mon argumentation (!!), ce Monsieur donc pense s’arroger le droit d’interdire toute liberté de penser et d’expression dès qu’il s’agit de la France ; tout en critiquant ici tous les autres lecteurs de mon texte qui, parce qu’ils ne semblent pas favorables à la présence étrangère et particulièrement française en Afrique, seraient des "ignares" sans "esprit critique"
En matière d’esprit critique je ne pense pas être, à travers mes écrits, un mouton à la solde d’aucun pouvoir au Burkina Faso, c’est aussi cela être intellectuel et philosophe, depuis Blaise Compaoré jusqu’à Traoré, en passant par Roch. Ma dernière tribune publiée ici même n’a rien d’un populisme qui ne serait pas du goût de cet individu. C’est encore le philosophe Derrida qui disait une fois que personne ne réfléchissait ou pensait pour faire plaisir, s’il s’agit bien de réfléchir et de penser...
Oui je suis philosophe, et j’en ai les titres (français et burkinabè, mais chacun sait que c’est la même chose !) ; à qui le conteste, comme ce Monsieur, de prouver le contraire, et de prouver aussi les siens : car cet individu, qui n’attend que la mort loin de son "paradis" France, a tout son temps pour écumer tous les fora et s’y afficher en expert qui regorge de connaissances et de chiffres, lorsqu’un point de vue et un commentaire lui semblent "anti-français", sans jamais les soumettre aux débats que toute sa culture d’autodidacte collégienne ne pourra jamais supporter...
J’observe toujours une limite, dans mes écrits, à l’égard des autres comme d’eux à mon égard : leur personne comme la mienne qui n’ont rien à voir dans des débats d’idées, à moins qu’on n’ait pas d’idées, et que les furies animales remplacent les idées...
Cet individu ne devrait pas oublier que je le connais, de son prénom Jacques, vieux Français qui se crame la peau au Burkina dont il a pris la nationalité, alors qu’il ne supporte pas que des citoyens Burkinabè opinent librement sur la politique française en Afrique. Ce Monsieur doit savoir qu’il ne pourra pas continuer à cacher son identité aux multiples pseudonymes et continuer à insulter impunément sur les réseaux sociaux les personnes qui ne lui paraissent pas françafricaines. Je connais suffisamment son nom à l’état civil pour le traquer et traîner sur la place publique, en France comme au Burkina Faso. Puisque ce déséquilibré joue à l’expert économiste, géostratège, et géo politologue, et au gendarme de la France qu’il n’habite même plus, qu’il n’oublie pas les limites de ses droits qui sont aussi les miens...
Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Le 12 mars 2023 à 22:02, par Gwandba En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Tout d’abord merci pour cet article. Nous l’avons accueillit comme il faut. Je vous encourage à toujours émettre vos points de vues.
Quand au plouque, ne faites pas attention à ce déchet amer. Ceux qui se sont faites jeter par leurs copines amoureuse d’un beau et jeune étalon. Comprenez qu’ils soient amer vindicatifs quant il s’agit des hommes intègres et leurs Faso bien aimé.
Vous n’avez pas à vous justifier sur quoi que ce soit auprès de ceux qui ne comptent pas pour nous.
Je lui ai personnellement adressé plusieurs réponses qui ne sont pas encore publiés.
Cordialement
19. Le 9 mars 2023 à 20:47, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@Bajazet, des philosophes achetes par un pays voisin l’on attaque pendant la modification de l’article 37, pour ne pas dire des philosophes de Zabre Daaga, ces memes philosophes sont revenus lui demander pardon, qu’ils s’etaient trompes, ben Blaise avait deja cogne le mur !!!!! Alors Bajazet, tole c’est pas tole !!!!! Nous sommes tous temoin ici !!!!! Quand j’ai parle de Tesla et de velo, je sais que vous n’avez toujours rien compris Mr Bajazet !!!!!!
20. Le 9 mars 2023 à 21:03, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Bajazet alias la riviere, je t’avais dit que tu as plusieurs pseudos et je les connais TOUS, tu as vu que je ne mentais pas !!!!!! Pour un habitue du forum, on voit beaucoup de choses mais on dit rien lol !!!!!!
Le 10 mars 2023 à 22:49, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@france dehors
Ce très cher « France dehors », dont je commence à savourer les points d’exclamation comme de délicieuses boules de glace à la mangue fraîche du Burkina (mmmmm ! Miam-miam, miam-miam !) qui m’enverraient de bonnes vitamines sur-voltaïques dans mon cerveau fatigué par les trains-TGV et les avions,
ce cher « France dehors », donc, pourrait-il m’expliquer le rapport entre « Bajazet » et « rivière » ?
Moi pas comprendre présentement là même, comme dirait quelqu’un...
Le 11 mars 2023 à 16:34, par france dehors En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@Bajazet, merci de savourer les points d’exclamations, ca me va droit au coeur !!!!!!!!!
Pour la riviere, je vous conseille d’utiliser GOOGLE TRANSLATE, du francais en MOORE, si vous ne trouvez pas, ben, vous pourriez demander a Renault Helie, lui qui est un habitue du Burkina Faso, ou meme demander a une de vos f........ ici au Burkina Faso !!!!!!!!
Sincerement Votre !!!!!!!!!
Le 12 mars 2023 à 07:33, par Bajazet En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
@france dehors
Permettez-moi de vous offrir le théorème suivant, fruit de mes recherches en pataphysique des relations burkinabo-françaises :
« Théorème des francophones »
ÇE N’EST PAS PARCE QU’ON S’ENGUEULE QU’ON SE DÉTESTE, BIEN AU CONTRAIRE..,
Vous voyez, les vitamines africaines que vous apportez à mon cerveau occidental un peu blasé me rendent productif...
21. Le 11 mars 2023 à 16:32, par Salvatore En réponse à : La France s’incruste en Afrique : Le remède et le poison
Beaucoup de mots pour des ressentis peu étayés ;
voici des réalités :
le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement assurant l’intérim du ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative au lancement des travaux du projet YELEEN de développement de centrale solaire photovoltaïque et de renforcement du système électrique national.
Ce projet YELEEN permettra la densification du réseau de distribution dans 99 localités par la construction de 5 000 km de lignes moyenne tension, la construction de 2 000 km de lignes basse tension, la création de 500 postes de transformation moyenne tension/basse tension, la réalisation de 30 000 branchements et l’installation de 2 500 foyers d’éclairage public.
Le coût global du projet est estimé à 141,61 millions d’Euros, soit environ 93 milliards F CFA, reparti entre l’Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne (UE), une contrepartie nationale et la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).