L’objectif était de présenter le bureau de la SEP et d’échanger sur un certain nombre de préoccupations des médias privés. Il s’agit pour Inoussa Ouédraogo, de rappeler au président de l’Assemblée législative de la transition que face à la situation que traverse le Burkina Faso et avec ces moments difficiles que traversent les entreprises de presse, les éditeurs de la presse privée ont décidé d’organiser un forum sur l’économie des médias.

"Nous voulons donc à travers ce forum, discuter aussi bien avec les acteurs médiatiques qu’avec les acteurs non-médiatiques. Nous avons donc voulu que l’Assemblée législative de la transition puisse joindre ses idées à cette réflexion que nous allons produire ensemble", a confié Inoussa Ouédraogo.

Inoussa Ouédraogo, président de la Société des éditeurs de presse privée

Les échanges ont aussi porté, selon le président de la SEP, sur les menaces qui pèsent sur la liberté de presse au Burkina. "Vous savez que notre pays vit des moments très difficiles et le traitement de l’information nécessite bien entendu un professionnalisme bien plus accru. Très souvent, il y a des incompréhensions entre nous et certaines de nos autorités, nous avons donc tenu à en parler avec le président de l’Assemblée législative de la transition et réfléchir avec lui sur les meilleures formes de collaboration qu’il peut y avoir entre les institutions et les médias.

Le président de la Société des éditeurs de presse privée a rassuré que le président de l’Assemblée législative de la transition a reconnu avec eux que les points abordés sont assez pertinents. " Il a reconnu qu’il y a par moment des incompréhensions avec les autorités mais que ces autorités ne peuvent pas se passer bien entendu des médias pour passer les informations, pour pouvoir parler aux populations. Par ailleurs il n’a pas trouvé de problème en ce qui concerne la soirée d’hommages et il compte accompagner également l’initiative du forum", a expliqué Inoussa Ouédraogo.

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net