Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Après l’arrachage de bornes dans les villages de Garghin, Sabtouana, Rayongo et Kamsontingha dans la journée du mardi 28 février 2023 par l’Office national de contrôle des aménagements et des constructions, les résidents et propriétaires terriens ont tenu une conférence de presse pour crier leur mécontentement. Exaspérés par la situation, ils disent être prêts à tout pour conserver leurs terres, même si pour cela il faudrait y laisser la vie.
Les résidents des quartiers de Garghin, Sabtouana, Rayongo et Kamsontingha, relevant de la commune de Komsilga, ont eu le sommeil difficile la nuit du 28 février. Pour cause, l’arrachage des bornes « de leurs terres » par L’ONC-AC suivi d’un mot d’ordre les sommant de démolir toutes les infrastructures érigées à 200 mètres de part et d’autres de la ligne de haute tension. Une situation que la population déplore car selon elle, jamais la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) qui se réclame propriétaire desdites terres, ne leur a fait savoir qu’ils n’en étaient pas les propriétaires.
« Il y a huit mois, nous avons entendu un communiqué de la SONATUR disant que nos terres lui appartiennent. Nous sommes allés à sa rencontre, elle a refusé de nous recevoir. On a exigé de voir les responsables et ils nous ont reçu finalement. Ils ont choisi quelques personnes pour qu’ils parlent. On y était avec la presse, mais ils ont refusé que la presse assiste aux échanges. Pourtant eux ils avaient des appareils qui nous filmaient et nous enregistraient. Malgré tout ça, on n’a rien dit. On leur a demandé s’ils ont les papiers qui prouvent que l’espace leur appartient. Nous avons un avocat et un délai d’un mois leur avait été donné pour prouver que le terrain leur appartient. Le délai est passé, on a ajouté une semaine. Le délai est encore passé on leur a donné trois jours. Ils n’ont envoyé aucun papier. Vu qu’ils n’avaient rien qui prouve que l’espace leur appartenait, on a autorisé les propriétaires immobiliers à morceler les parcelles pour nos enfants. C’est récemment qu’ils ont encore dit dans un communiqué que les terres sont à eux. Hier ils sont venus encore dire que c’est pour eux. Nous on ne peut pas leur faire la force mais on suit la logique. C’est pour nous ! », s’est exclamé Antoine Kaboré, résidant dans la zone dite de servitude.
- "C’est pas pour eux ! Ils ne peuvent pas se lever aujourd’hui dire que c’est pour eux ! Je dis non ! Nous ne sommes pas prêts à leur céder nos terres !" Antoine Kaboré
Sur les terrains concernés, on peut voir des immeubles de tout type et destinés à des fins de commerce, d’habitation, etc. Selon eux, leur demander de déguerpir serait non seulement réduire en cendre la matérialisation de toutes ces années d’économies mais aussi les mettre à la rue. Une situation qu’ils estiment inconcevables.
« La SONATUR nous a surpris. Je dis qu’elle nous a surpris parce qu’elle ne nous a jamais rencontré. (…) On est dans un pays où on demande aux gens de faire tout pour chasser les terroristes mais c’est comme si eux-mêmes, ils sont les terroristes. Ce n’est pas comme ça on fait. C’est mieux qu’ils fassent marche-arrière. Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêts ! Ce qu’on leur demande, c’est de ne pas persister. Moi je suis de Rayongo. Depuis longtemps, on n’a jamais entendu dire que Rayongo a fait la bagarre à cause d’une terre. Mais pour cette fois nous sommes prêts à mourir s’il le faut », a pesté Raphaël Zongo, propriétaire terrien.
- "Le chef de Rayongo nous a dit de venir leur dire qu’il est mieux pour eux d’éteindre le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé pour que les choses ne dégénèrent pas" Raphaël Zongo
Lorsque nous quittions les lieux, les populations se mobilisaient pour mettre le cap sur la SONATUR. Ils disent vouloir rencontrer les responsables pour tirer les choses au clair.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er mars 2023 à 16:38, par Jonassan En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Ce qui est malheureux c’est que cette même fougue s’estompe devant les sociétés immobilières qui achètent leurs terres sans argent. Le burkinabé est fini à cause de L’hypocrisie et de la malhonnêteté de ses fils.
Le 2 mars 2023 à 08:08, par MaxN En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
C’est la population qui menace l’Etat en exigeant des documents de propriété et donne même des délais à l’Etat. Ensuite, ils affirment même avoir offert ces terrains à une société immobilière, donc ce sont les communautés qui donne l’autorisation de lotir à des sociétés immobilières ? C’est normal puisque l’autorité de l’Etat n’existe plus dans ce pays en lambeau avec une Sonatur totalement opaque, corrompue avec une gestion mafieuse. Ces terrains appartiennent à la Sonatur depuis au moins 15 ans, ils ne les mettent pas en vente de façon transparente et ne sont pas capable de sécuriser les terrains.
2. Le 1er mars 2023 à 18:33, par Monsieur_le_vrai En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Force doit rester à la loi.
Vivement qu’on démolisse le plus vite possible ces constructions anarchique sur un domaine public réservé.
Certain ont bien compris le caractère illégal du lotissement et ont arrêté très tôt les constructions.
Par contre certaines têtes brûlés encouragés par des sous disant propriétaires terriens ont continué en toute illégalité leur forfaiture au vu et au su de tout le monde érigeant d’ailleurs sans permis de construire toute sorte d’immondices !!!
A quand l’entrée en jeu des Caterpillar pour la démolition totale et complète des réalisations bidons, somme toutes fruits de blanchiment d’argent qui ne dit pas son nom !!!
Le 2 mars 2023 à 11:20, par Amadoum En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
C est pour cela je regrette de ne pas avoir Un Talon comme president.Sinon on demolit tout avant de faire le communiqué.Un pays de desordre.
Le 2 mars 2023 à 20:59, par L’alchimiste En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Mon frère, le problème est plus sérieux et plus profond que vous ne l’imaginez ! C’est aussi grave que le terrorisme !
3. Le 1er mars 2023 à 23:42, par Sid yaa sida En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
La sonatur a fait pareillement a Saaba ou apres 2 ou 3 ans apres que les gens ont construit elle s eleve erige une plaque pour dire que le terrain leur appartient. Il yavait moins de 5 habitants quand je m y installait en 2004. Brusquement en 2008 ou plus de 200menages se sont instales elle arrive pour demander un deguerpissement. Il faut prevents que de Guerrir
4. Le 2 mars 2023 à 00:30, par Sacksida En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Dans cette situation, il faudrait affirmer que le domaine foncier National est propriete exclusive de l’Etat Burkinabe et les proprietaires Terriens et feodales caduque en remettant des choses a l’endroit. C’est ce que la Revolution Democratique et Populaire d’Aout avait decrete et applique sans aucune complaisance. Maintenant, la SONATURE, la SOGECI et la SOCOGIB peuvent etre attributaires des espaces geographiques et pourraient aux besoins vendre des Terrains aux Promoteurs Immobiliers qui seraient charges de la Construction de Logements descents pour des demandeurs. Car il faut arreter ces histoires archaiques de proprietaires Terriens et des speculations de terrains ou des marchants reellement de Sommeil feraient leurs desideratas sur le Dos du Peuple Burkinabe. Nous avons toujours dit, qu’il faudrait mettre en place un Tribunal Special de Repression des Crimes Economiques, Sociaux et Financiers Criminels afin de traduire les delinquants a colts blancs pour la recuperation des deniers publics et autres biens publics voles au Peuple Burkinabe. C’est cela la Revolution Democratique et Populaire ou Sociale continuelle. Salut
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5. Le 2 mars 2023 à 03:56, par Nick En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
“Vu qu’ils n’avaient rien qui prouve que l’espace leur appartenait, on a autorisé les propriétaires immobiliers à morceler les parcelles pour nos enfants”. Quel mensonge !
6. Le 2 mars 2023 à 07:41, par Abel Lankoande En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
{{}}il est temps que l’état prend la décisions ferme’’’force à l’état’
7. Le 2 mars 2023 à 08:05, par Bèba En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Voilà des gens on leur dit d’aller mourir au front pour la patrie et c’est Ouaga ici ils veulent mourir. Que le travail commence rapidement. La société immobilière a qui vous avez demandé le morcellement a t-il les autorisations de l’Etat pour le faire ou c’est vous l’Etat qui decidez de ce que vous allez faire de ces terres ? la portion situé entre SONATUR et Garghin c’était évident que ça n’appartient plus au propriétaire terriens qui ont dejà leur terre.
Il faut battre fer quand il est chaud. Que les demolissement commencent.
8. Le 2 mars 2023 à 08:11, par Wendmi En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
C’est qui on appelle "propriétaire terrien" ? Voilà un concept creux et dangereux que l’État n’a pas su éviter. Qualifier un individu de propriétaire terrien est abusif à mon avis. Depuis quand, la terre appartient à un individu ? En voilà où nous en sommes avec la cupidité des sociétés immobilières.
9. Le 2 mars 2023 à 08:20, par Pierre En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Nous héritons du laisser aller dans ce domaine. Beaucoup de ces personnes qui crient aujourd’hui sont de mauvaise foie. Il est temps de remettre de l’ordre en supprimant toutes ces sociétés immobilières bidon et de passer le bulldozer pour démolir ces constructions illicites. Il est temps d’en faire de même pour toutes les occupations anarchiques aux abords des voies obstruant la circulation et, empêchant aux piétons de marcher sur un trottoir sans risque de se faire écraser par les véhicules
10. Le 2 mars 2023 à 08:50, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Parce que l’Etat burkinabè est totalement tombé à terre ,chacun pense qu’il peut le défier pour un oui ou un non . Vraiment un des grands chantiers du président IB, c’est de restaurer sans état d’âme l’autorité de l’Etat . Sinon on ne pourra rien construire de solide dans ce pays .
Ce sont ce genre de comportements qui ont amené l’ancien président ivoirien Houphouet Boigny à dire que " si je dois choisir entre l’injustice et le désordre ,je préfère qu’on me reproche l’injustice plutôt que le désordre " .
Encore que dans ce cas ,il n’ y a aucune injustice à l’égard des frondeurs . Celui qui a dit qu’il est prêt à mourir ,il fallait immédiatement envoyer un caterpillar pour raser sa maison illégalement construite sur le terrain d’autrui, de surcroit un domaine d’un démembrement de l’Etat . Comment voulez-vous ,que ce pays avance avec des citoyens (excusez -moi) idiots pareils ? Il faut mettre radicalement de l’ordre dans ce pays ,avant de passer sa gouvernance à un régime civil . Trop c’est trop
11. Le 2 mars 2023 à 09:19, par Badaru En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
A entendre certaines personnes la mort semble facile ! Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités en interdisant purement et simplement les conférences de presse plus fantaisistes les unes que les autres. Les citoyens ordinaires sont victimes de ces marchands de sommeil qui ont pillé tous comme si c’était eux qui avaient créer la terre. Que l’Etat natipnalise la terre comme avant et que les structures publiées soient les seules habilitées à gérer la terre. Les privés se chargeaient uniquement de construire et vendre des maisons. Pour ceux qui se disant ou sont victimes des arnaqueurs immobilier que la justice sévissent pour les dédommager
12. Le 2 mars 2023 à 09:20, par Sheikhy En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Comme le burkinabè aime tout compliquer maintenant, sinon je ne comprends pas. Une simple analyse juridique des documents permettrait de situer les responsabilités. Il faut d’abord savoir comment les personnes ont acquis ces parcelles. Si c’est un promoteur immobilier et que la SONATUR a été la 1ère propriétaire, la société doit se retourner contre le promoteur. Dans cette affaire, cest l’ONC-AC qui doit mieux communiquer.
Allons seulement...
13. Le 2 mars 2023 à 09:35, par Yizom En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres on est prêt ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Bonjour,
Je suis un habitant de la zone depuis plusieurs années et j’ai vu l’entêtement de ces soi-disant propriétaires terriens. Ils ont été avertis de ne pas investir dans ces zones mais comme toujours ils ont voulu se jouer les plus malins, ils ont vendu ces espaces à ces prédateurs de sociétés immobilières qui en ont fait des mines à exploiter. Il faut aller voir l’occupation anarchique de ces lieux créant une zone d’insécurité et de non-droit pour les riverains. L’autorité doit sévir ! Et comme le disait le président Thomas Sankara : " ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu, la vie continue ! " Force doit rester à la loi.
14. Le 2 mars 2023 à 09:39, par ancien En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Il faut purement et simplement démolir ces constructions anarchiques. Vous ne pouvez ni faire la force, ni prendre les gens aux sentiments. Vous avez joué aux durs, aujourd’hui vous devez assumer. Si vous voulez qu’on vous tue avant de démolir, qu’il en soit ainsi. Mais il faut démolir. Il faut qu’on ait le courage de copier le bon exemple chez nos voisins( Benin, Sénégal, cote d’ivoire etc.)
15. Le 2 mars 2023 à 12:07, par Ella En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Salut à tous. Le Burkina est vraiment fini. Ces individus soit disant propriétaire terriens, réclament ces terres juste pour les vendre . C’est hideux. J’aurai compris si c’était pour des activités agricole tout en conservent ces terres pour leur postérité ; mais hélas. Qu’es-ce que eux ils laissent à leur postérité. Ils sont prêt à mourir pour leur terres !!! OK, l’État doit embarquer ces sinistres individus et les amener au front AFIN de pouvoir reconquérir nos terres occuper par les terroristes. C’EST CES MÊMES DISCOURS qui se tenaient dans les zones occupées mais dès le premier coup de fusil des terroristes, ces chef coutumier ont prit leur jambe à leur coup. et c’est les enfants des autres qui sont entrain de mourir labas aujourd’hui pour recouper ses terres. Quelle honte. L’ÉTAT doit en finir avec ces affaires de chefferie si on veut que le pays avancent. Aussi, l’Etat doit recadrer ces gens avec la dernière énergie. Toutes les terres du Burkina doivent appartenir à l’ETAT pour une gestion rationnelles et au profit de tout Burkinabè.
16. Le 2 mars 2023 à 17:03, par soyons vrais En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Il vaudrait mieux pour vous de ne pas mourir. Si vous mourez à cause de vos prétendues terres, vous aurez perdu pour toujours ! Il faut que l’État fasse respecter le droit. Il faut enfin que cesse les comportements malicieux ! Ils étaient prévenus que ces terrains appartiennent à la SONATURE. Malgré tout, il ont forcé, grâce à la bénédiction de certains soient-disant poids lourds qui avaient l’art de faire entorse à la loi : ’’ Faites vite ; une fois les édifices érigés, on négociera et ils vous comprendront" . Voilà le raisonnement de bien de ouagalais dans leur malhonnête. Ces gens-là, s’il était possible feront même la tentative d’occuper des boulevards et les dévier de leurs trajectoires ! Il faut que ça cesse ! Il faut que ça cesse ! La loi, c’est la loi. Et l’État ne doit pas céder, même en cas d’intervention de quelque dignitaire que ce soit ! Souvent, ce sont ces genres d’immixtions qui renforcent le laxisme et affaiblissent le pouvoir publique.
17. Le 2 mars 2023 à 18:23, par Sans rancune En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
"On (les soi-disant propriétaires) leur a demandé s’ils (SONATUR) ont les papiers qui prouvent que l’espace leur appartient".
Voila un monde en l’envers.
Vous avez des papiers ? Vivement qu’on emprisonne tout ce beau monde qui ne sont ni autre que des terroristes.
18. Le 3 mars 2023 à 09:45, par YAWOTO En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Il faut aller leurs donner des terrains à DEOU puisqu’ils sont prêts à mourrir pour leurs soi-disant terre, un Etat faible, c’est l’anarchie,la raison du plus fort, il est tant de restaurer l’autorité de l’Etat et ça c’est un cas pratique pour les gouvernants. Il y a un autre phénomène dans les communes rurales proche de Ouagadougou dont il faudrait s’en occuper. Des paysans ayant leurs terrains agricoles, se sont fait délivrer des APFR ( Attestation de possession foncière rurale) oû il est clairement stipulé que ce sont des terrains à vocation agricole. Des promoteurs immobiliers les ont racheté pour parceller et vendre, ou se trouve la légalité ? Quelles autorisations leurs ont
été délivré pour cette opération qui crée l’anarchie et pire ils disent à ceux qui refusent de leur céder qu’on ne pourra plus mener d’activités agricoles, parce que c’est devenue des zones d’habitations. Il va falloir clarifier rapidement tous ces aspects du foncier rural.
19. Le 3 mars 2023 à 10:16, par Alph@2025 En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Force doit rester à la loi. Que cette affaire aille en justice, et que la justice tranche en toute indépendance. Toutefois, il y a un fait qui est incontournable : il y a une zone de servitudes de part et d’autre des lignes à haute tension dans laquelle aucune construction ne peut se faire. Si ceux qui protestent sont en mesure de déplacer ces lignes à haute tension.....
20. Le 3 mars 2023 à 12:09, par Talya En réponse à : Arrachage de bornes dans la commune de Komsilga : « Même si nous allons mourir pour nos terres, nous sommes prêts ! », clame Raphaël Zongo, propriétaire terrien
Un jour, face à un citoyen en infraction, et qui plus est dit qu’il était prêt à mourir, le militaire lui a plaqué l’arme et a tiré. Imaginé la suite 😊 ce fut la plus grande débandade. Même si je désapprouve, aux grands maux, les grands moyens.