Shotokan karaté-do au Burkina : Un stage de perfectionnement pour plus de 147 karatékas
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Le Shotokan karaté-do international fédération Burkina Faso (SKIF Burkina Faso) tient du 13 au 14 février 2023, un stage international de perfectionnement de plus de 147 Shotokan karaté-do. L’instruction sera assurée par le Japonais Shihan Shuseki Manabu Murakami, ceinture noire, 8e dan. Au cours de ce stage, certains karatekas feront des passages de grades.
Ce stage de perfectionnement est une activité majeure de la Fédération burkinabè de shotokan karaté-do. Il réunit plus de 147 karatekas pour 48 heures d’entraînement. Selon son président, Me Augustin Badolo, cela faisait bien longtemps que ce stage est attendu. Le but du karaté, a-t-il soutenu, est de perfectionner le caractère. Il est une forme de développement humain qui peut être pratiqué par tout le monde, ajoute Me Badolo. « C’est une grande opportunité de participer à ce stage qui sera assuré par l’instructeur en chef japonais, Shihan Shuseki Manabu Murakami. Il va permettre à nos petits karatekas, de savoir que ce que nous enseignons, ne vient pas de nous », a-t-il apprécié.
Techniquement, au cours de ce stage, il a laissé entendre que les participants se familiariseront avec le système shotokan karaté-do japonais qui sera déployé par l’instructeur. En sus, a-t-il fait savoir, il y aura des passages de grades. Ceux qui auront réussi le test, continueront leur formation au Japon car les diplômes sont japonais. S’il a reconnu que deux jours ne sont pas suffisants, il a déclaré qu’ils permettront aux jeunes de s’approprier certains sens.
Pour l’instructeur en chef mondial de SKIF, Shihan Shuseki Manabu Murakami, qui est passé au Nigeria, au Ghana et la Côte d’Ivoire, il y a de bons karatekas au Burkina Faso. Il a affirmé qu’au cours du stage et comme c’est sa première visite, il va juste introduire le système japonais. Me Prosper Farama est le parrain de cette activité importante du shotokan karaté-do burkinabè. Etant lui-même karatéka, ceinture noire 1ere dan, il a accepté de parrainer ce stage parce que pour lui le karaté en particulier, le sport en général, peut-être d’un grand apport à l’éducation.
« Le karaté, dans une société comme la nôtre, peut être un vecteur de développement, de construction, d’éducation de la jeunesse. Pas seulement de la jeunesse mais de la société toute entière par rapport aux valeurs que ce sport, cet art martial véhicule. Je pense que ceux qui empruntent la voie du karaté ne peuvent qu’être meilleurs. Quand j’ai été approché pour apporter ma pierre à cette construction de la jeunesse, je n’ai pas hésité », a-t-il justifié.
De son entendement, le karaté n’est pas seulement un sport, c’est un art de vivre. C’est toute une philosophie. Me Farama est revenu sur son amour pour cet art martial qu’il a aimé depuis de longues dates. « J’ai évolué dans ce sport pour atteindre la ceinture noire, première dan. Cela m’a beaucoup aidé. Je peux témoigner, c’est pour cela d’ailleurs que j’appelle les parents à inscrire leurs enfants au karaté », a-t-il exhorté.
Obissa Juste MIEN
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