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Monseigneur Anselme Titianma Sanon : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

Publié le lundi 13 février 2023 à 22h50min

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Monseigneur Anselme Titianma Sanon : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

Après 60 ans de vie sacerdotale, Mgr Anselme Titianma Sanon, archevêque émérite de Bobo-Dioulasso, a pris sa retraite depuis 2010. Grand homme religieux très attaché à sa tradition et grand promoteur de la paix et la cohésion sociale, l’octogénaire nous a accordé une interview le 7 février 2023, à son domicile à Bobo-Dioulasso.

Lefaso.net : Comment vous présentez-vous, Monseigneur ?

Mgr Anselme Titianma Sanon : D’abord paix, joie, confiance en vous, à ceux qui vous suivent aussi, votre public. Je suis Zezouma Anselme Titianma Sanon de Kibidoué. Administrativement né le 31 décembre 1937, j’ai grandi entre Sya Kibidoué et Sya Tounouma. Jusqu’à présent, nos origines sont là-bas à Kibidoué, nous sommes fondateurs de ce qui est devenu Bobo-Dioulasso. J’ai grandi surtout à Farakan.

Parlez-nous de votre parcours.

J’ai fait l’école primaire à la mission catholique de Tounouma avec une année à Dano. J’ai fait le secondaire au petit séminaire de Nasso, de 1939 à 1956. Ensuite je suis allé au grand séminaire de Koumi, j’y ai passé six ans, j’ai été ordonné prêtre et ma première mission c’était à Banfora qui était en fondation. Ensuite, j’ai été envoyé aux études à Paris et à Rome, dans le domaine d’abord des sciences religieuses, en théologie. J’ai eu la chance d’être en contact avec l’université de Dakar pour des postes de professeur en linguistique. Donc comme universitaire, je suis linguiste de formation. En 1967, on m’a fait revenir pour enseigner au grand séminaire à nouveau, où je suis resté jusqu’en 1975 pratiquement. Et là, on m’a nommé évêque de Bobo-Dioulasso. J’ai exercé cette fonction jusqu’en 2010. Donc cela fait maintenant treize ans que je suis à la retraite. Mais dans le domaine religieux et intellectuel, il n’y a pas de retraite, c’est le rythme seulement qui est amorti.

Quelle est la place actuelle de la religion dans la société burkinabè ?

La religion est en train de faire irruption dans la société burkinabè. Je l’ai déjà dit au cours d’une réunion, mais certains ont dit qu’on est dans le sens du contraire. La religion est un phénomène culturel. La culture de l’homme, son intelligence, son esprit… la culture de ce dont l’homme vit, ce qu’il veut vivre, c’est ça la religion, c’est ça le culte. Ces cultes sont présentement la religion traditionnelle ou les religions traditionnelles, et ensuite le christianisme (catholicisme, protestantisme).

Le judaïsme n’est pas tellement pratiqué chez nous, mais il y a quelques adeptes et puis il y a l’islam. On peut dire que ce sont les trois éléments principaux de cette situation. La colonisation a désossé nos traditions en désossant aussi la religion traditionnelle parce qu’elle est liée à une terre, à ses coutumes, à ses traditions. Il y a ce qu’on appelle maintenant les religions révélées que sont le catholicisme et l’islam qui ont impacté l’évolution de nos sociétés au moment où elles s’effritaient, et l’une ou l’autre de ces deux traditions religieuses ont été reçues. L’esprit laïc qui est un très bon esprit, s’il est bien compris, était devenu comme areligieux.

Il fallait pratiquement piétiner sa religion ou tout simplement ne pas en tenir compte du point de vue de la conscience. Alors nous étions embarqués dans cela et il y a des groupes rationalistes, intellectualistes parfois universitaires, qui sont non seulement areligieux mais anti-religion, et je dis que c’est une trahison pour ce qu’est la terre Afrique. Dans la situation actuelle, la religion d’abord est un bouclier pour certaines situations, certaines actions, qui n’ont rien à voir avec la conscience religieuse. On tue ta conscience et on te dit que tu dois agir au nom de telle religion. Malheureusement, il y a des faits comme ça non seulement ici mais en Afrique de façon générale.

L’autre élément, c’est que des questions fondamentales se posent. Quand il y a un tremblement de terre, tout tombe autour de toi, à quoi t’accrocher ? Beaucoup de nos compatriotes vivent ces situations-là. Dieu, l’invisible, le Tout-puissant, le miséricordieux pour nous les théologiens, peu importe le nom qu’on lui donne, est assez compréhensif pour accueillir ceux qui viennent parce qu’ils sont dans le naufrage ou bien ceux qui viennent et reconnaissent qui il est. Il accueille tout le monde. Actuellement, on le constate dans beaucoup de discours, on termine par des bénédictions, des prières parce que tout tremble, tout est ébranlé. À quoi s’accrocher ?

C’est à Dieu seulement. La religion n’est pas un ramassé de gens qui sont en désespoir de cause, mais Dieu nous accueille quand nous sommes dans ces situations. La religion, c’est cette dimension d’équilibre d’abord à l’homme et aussi par rapport aux situations humaines. Des solutions profondes sont inspirées par les dimensions de la religion. Il faut dire que la construction à la fois sociale, économique, politique, éthique, morale d’une société passe par cette dimension religieuse, cette dimension spirituelle. Une société sans spiritualité, c’est une société sans âme.

L’esprit d’intelligence, l’esprit de solidarité, de fraternité, l’humanisme profond ne peut être que religieux. Pour nous en anthropologie, la linguistique conduit à ça ; l’homme est homme quand il est devenu religieux, mais s’il cesse d’être religieux, il est sous-homme. Mais il ne faut pas utiliser la religion comme bouclier pour faire ce qui est contre la religion, c’est-à-dire la méchanceté, la violence…

Que pensez-vous de l’incivisme grandissant, surtout des jeunes au Burkina ?

Nous sommes arrivés à une espèce de prise de conscience, parce que dans les années 2010 quand j’étais encore en contact quotidien avec les jeunes, les associations, je faisais les conférences, ça revenait souvent, l’incivisme des jeunes. C’est l’éducation qui n’est pas là, les parents qui ne jouent plus leur rôle, la famille qui est en danger… et puis la modernisation, les promoteurs des droits humains.

En ce qui concerne certains points sur les droits humains, certains sont antisociaux. J’ai écrit plusieurs fois pour dénoncer cela. Il n’y a pas de droits sans devoirs. Nous, nous parlions depuis 2013 du vivre-ensemble non seulement pour le Burkina, mais aussi de l’Afrique, dans notre association de théologie. Le vivre-ensemble, c’est la reconnaissance de l’autre comme moi et la reconnaissance de moi-même comme l’autre. On est venu saupoudrer ça de genre, de droits de l’enfant… mais c’est tout un ensemble qui crée ce courant.

Après l’insurrection, il y a eu un sursaut du côté de la jeunesse. On parlait de jeunesse consciente et ça a peut-être permis aux jeunes, à certains au moins, de dire qu’ils ne doivent pas se laisser embarquer simplement pour aller là où on veut les mener. À cette période-là on pouvait dire aux jeunes : « Vous vous laissez embarquer alors que c’est vous-mêmes qui pouvez mener l’histoire ». J’ai pensé qu’à partir de l’insurrection, ces dimensions allaient être retrouvées.

Malheureusement, cette étape est passée trop tôt. Il y a eu beaucoup de négligences, de défaillances. On a voulu retrouver l’ordre constitutionnel en s’insérant dans les mêmes ornières. Je connais certaines autorités qui ont glissé d’une étape à l’autre comme ça, et si je pouvais les rencontrer, j’allais leur demander avec quelle conscience elles font ça ? Ce qui fait que quand des jeunes parlent d’eux, ils ne sont pas emblématiques. Les jeunes se demandent mais qui ils sont au fond ? Qu’est-ce qu’ils veulent au fond pour le pays ?

Par exemple à cette période-là, y en a qui disaient aux jeunes que le patriotisme mène aux extrémismes. Cet incivisme court toujours. Mais ces derniers jours, les discours qui sont donnés montrent quand même qu’il y a des jeunes qui sont conscients et qui veulent bâtir quelque chose ensemble. Il faut construire ça, apprendre à devenir citoyen, j’ai beaucoup écrit là-dessus. Il faut d’abord aimer sa terre, sa ville, son village comme dirait Sankara, et aimer aussi les autres villes et villages. Le vrai civisme est en même temps démocratique. Et la démocratie, ce n’est pas le peuple dans la rue.

La démocratie, c’est les hommes conscients, responsables qui prennent en main leur destin. Alors en cela, peu importe l’âge. On peut voter à 18 ans maintenant. Et pour être capable de voter à 18 ans, il faut s’y préparer bien avant. Il y a cette prise de conscience qui se fait quand même par un certain nombre de jeunes, pour ne pas être simplement utilisés à d’autres fins que ce qu’ils avaient eux-mêmes prévues. On a demandé à Nelson Mandela où va l’Afrique du Sud et il a répondu : l’Afrique du Sud va où nous la menons. Quand on a affaire à une jeunesse consciente, il faut la former.

Quelle est votre vision sur la situation sécuritaire du Burkina ?

C’est une préoccupation quotidienne. Au départ, je disais que je sentais venir ces moments. Et au lieu d’analyser les causes pour y remédier, il y a eu des acteurs pour stigmatiser tel groupe ou tel groupe. Actuellement, il y en a qui vivent des situations dramatiques quand d’autres membres de leurs familles viennent contre eux. Si dans de tels évènements tu vois un frère qui a livré son frère, qu’est-ce que tu vas faire ? Tu le convoques en justice mais la justice ne fera rien et tu ne peux pas te rendre justice. Je me souviens du cas d’une jeune fille que j’ai rencontrée dans un hôpital au Rwanda, dont tous les membres de la famille ont été tués.

Il ne restait que son frère et elle. Elle m’a dit que si elle connaissait ceux qui ont fait ça et qu’elle en avait les moyens, elle les tuerait. Je lui ai répondu que comme elle ne savait pas qui c’était, c’est tout le monde qui est coupable. Alors, elle s’est résolue à pardonner. Au début, on a proposé des journées du pardon dans le pays mais les Burkinabè n’en n’ont pas voulu. Y en a qui ont réclamé la justice d’abord avant la réconciliation. J’ai cité le cas de l’Afrique du Sud et du Rwanda. Il y a la justice à côté mais ils ont mené un processus de réconciliation. J’ai dit que la vérité est la force du pardon. La vérité est la force aussi de la paix. Mais si on fait la vérité dans l’intention de vengeance, cela engendre d’autres problèmes. Dans certaines situations, il faut récupérer sa terre.

Tous ces procès sont des choses qu’on fait remonter dans la mémoire. Chez nous, on n’oublie jamais. Mais si demain vous êtes devant Dieu et qu’il dit qu’il n’a rien oublié de vos actes, comment vous faites ? Il faut que l’homme reste humain. S’il n’y a pas cet humanisme, tout devient problème. Les gens dans leurs discours disent qu’il faut prier Dieu. Moi je dis qu’il faut prier les hommes. Que l’homme n’oublie pas qu’il est homme, qu’il est humain et qu’il mette dans son éducation toutes ces valeurs d’humanité. C’est peut-être cela qui permettra à certains de calmer le jeu. On entend souvent dans les discours le mot pardon.

Pour dire ça aux jeunes, il faut se parler d’abord, s’asseoir pour dialoguer au lieu de se lever pour s’entretuer. Mais il ne faut pas paniquer parce que la peur n’a jamais été une solution. Si chacun porte dans son cœur cette volonté d’être humain pour vivre, je pense que petit à petit, on arrivera à la solution. La solution que je vois c’est se saluer, se demander pardon, s’excuser en pratiquant le vivre-ensemble, le bon voisinage.

Quel est votre vœu pour la population burkinabè ?

Nous sommes à une période où il faut prendre conscience qu’être indépendant, c’est devenir un peuple souverain. Ce n’est ni le nombre, ni la richesse. C’est cette volonté qui fait qu’on existe comme peuple, comme ensemble socio-politique. Cela suppose qu’on construise cette souveraineté. La diplomatie ne suffit pas. Senghor disait également que l’Afrique est multiple et une. Nous sommes divers et c’est ça qui fait notre richesse. Mais il faut réajuster certaines choses. Quand on parle de démocratie, ce n’est pas parce qu’on est plus nombreux que la raison se trouve de notre côté, que la démocratie se trouve de ce côté. Il y a tout un renouvellement et je pense que nous allons vers un redimensionnement des choses. Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire. Nous faisons confiance en ce peuple et en ses valeurs profondes pour se réconcilier et apporter la paix. Les événements nous interpellent, il est temps d’être debout et d’avancer.

Entretien réalisé par Haoua Touré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2023 à 17:27, par ZAGRE En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    Tout d’abord, je renouvelle mon profond respect à Monseigneur SANOU que j’ai eu l’honneur de saluer lors de son passage à Nancy en 80/81 et dont j’ai toujours apprécié la sagesse.
    Je suis en parfait accord avec le message qu’il a laissé tant sur la religion, la jeunesse, la situation sécuritaire que sur le pardon, ce dernier étant divin et souvent difficile à accorder surtout quand les bourreaux vivent dans l’impunité la plus totale.

    En ces périodes troubles liées aux attaques djihadistes, je prie pour que votre voeu pour le Burkina soient exaucés par Celui qui sait tout, qui peut tout et qui souffre avec ceux qui L’aiment et qui Le craignent.
    "Il y a tout un renouvellement et je pense que nous allons vers un redimensionnement des choses. Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire. Nous faisons confiance en ce peuple et en ses valeurs profondes pour se réconcilier et apporter la paix. Les événements nous interpellent, il est temps d’être debout et d’avancer".
    Que Dieu le miséricordieux daigne stopper ces attaques terroristes et délivrer le Burkina de l’insécurité qui frappe son peuple. Amen

    Soungalo ZAGRE depuis NANCY

  • Le 13 février 2023 à 21:30, par TRAORE SITIOSSO En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    Merci à Faso.net pour l’exploit d’avoir arraché à cet éminent HOMME DE CULTURE DE SCIENCE ET DE RELIGION une leçon de BON SENS !!! "Il n’y a pas de droits sans devoirs" dit MONSEIGNEUR et moi j’ajoute, pour l’éducation des jeunes, "La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres". Merci pour large rappel de citations de simple BON SENS. Cordialement
    SITIOSSO GERMAIN TRAORE

  • Le 14 février 2023 à 03:53, par Kogleweogo de Amerik En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    Meme lui il pense que notre rejet de nos croyances traditionelle explique cette deliquinsense de notre societe. Nos dieux ne connaissent pas Mamadou ou Cyprien, la communion n est pas l offrande au Do, et la mecque n est pas notre reference spirituelle.

  • Le 14 février 2023 à 12:01, par FS En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    La religion est un Chef qui cuisine la Foi, il faut souvent la quantité mais surtout la qualité.
    La Foi pour sa part n’a pas de religion, et sa force n’a pas de limite.

  • Le 14 février 2023 à 12:56, par KABORE En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    Merci pour tout Monseigneur ,pour tout ce que vous nous donner comme enseignement, réflexion et contribution intellectuelle.
    Longue vie à vous excellence.

  • Le 14 février 2023 à 14:32, par Ka En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    ’’’’’’’’’’’’’’’’Il fallait pratiquement piétiner sa religion ou tout simplement ne pas en tenir compte du point de vue de la conscience. Alors nous étions embarqués dans cela et il y a des groupes rationalistes, intellectualistes parfois universitaires, qui sont non seulement areligieux mais anti-religion, et je dis que c’est une trahison pour ce qu’est la terre Afrique. Dans la situation actuelle, la religion d’abord est un bouclier pour certaines situations, certaines actions, qui n’ont rien à voir avec la conscience religieuse. On tue ta conscience et on te dit que tu dois agir au nom de telle religion. Malheureusement, il y a des faits comme ça non seulement ici mais en Afrique de façon générale.’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’
    Mille fois merci Mgr Anselme Titianma Sanou. Si le monde se trouve dans cette situation difficile à résoudre, c’est en partie des religions.

    Et comme je ne cesse de le crier dans ce forum avec raison Ces affaires de religion ne devraient pas exister. La Foi ou la Croyance est une affaire strictement personnelle et chacun devrait s’accommoder de ses propres relations avec Dieu, ou la conception qu’il a de son ou de ses dieux, sans se laisser influencer par d’autres personnes, éventuellement manipulatrices.

    Nous sommes au XXie siècle, dominé par la technologie. On ne devrait plus se laisser guider par des textes vieux de plusieurs siècles (voire millénaires), qui sont sortis de leur contexte (historique, géopolitique, environnemental, etc.), et qui sonnent lieu à toutes sortes de traductions et interprétations volontairement ou non fallacieuses. Personnellement j’ai pris mon temps a apprendre l’arabe, pour mieux connaitre les sourates de la religion qui, en conclusion est une religion de tolérance et de paix. Mais que les gens soient belliqueux ou au contraire généreux et philanthropes, ils devraient ASSUMER leurs actions et non chercher quelques fadaises mystiques pour justifier leurs actions ou leurs positions.

    En l’occurrence, de nos jours avec ces fanatiques qui utilisent l’Islam pour tuer gratuitement, on voit bien que leurs croyances ne servent que de prétexte à des actions de brigandage de grande envergure, la plupart de ces terroristes étant ignorants en matière religieuse, mais hyper qualifiés en termes de délits de droits commun. Ce que j’avance ne regarde que Ka, et souvent ma vérité perce les cœurs mais ne tue pas. Administrateur laisse passer.

  • Le 14 février 2023 à 19:11, par Chapeau ! En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    Respects !
    Il harmonise très agilement équilibre humain, science sociologique et théologique et il nous fait comprendre que si nous enlevons l’homme au centre de nos agirs, nous nous détruisons par notre propre faute.
    Quels genres d’humains sommes-nous au Faso ? Là est la question. Dieu sauve le Burkina Faso.

  • Le 16 février 2023 à 18:27, par Djalla En réponse à : Monseigneur Anselme Titianma Sanou : « Il ne faut pas que les autres fassent notre histoire »

    Voici un trésor humain vivant. Un libre penseur qui refuse l’endoctrinement, attaché à son Do.

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