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École privée de santé Sainte-Julie : La promotion 2019-2022 enregistre un taux de réussite de 98%

Publié le dimanche 5 février 2023 à 22h02min

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École privée de santé Sainte-Julie : La promotion 2019-2022 enregistre un taux de réussite de 98%

Après trois ans de formation, et à l’issue de l’examen final, les élèves de la promotion 2019-2022 des Écoles privées de santé Sainte-Julie (EPSSJ) de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dori et Tenkodogo ont prêté serment le samedi 4 février 2023, en présence des encadreurs, des parents et d’un parterre d’invités. La promotion a choisi comme nom de baptême « La résilience », avec pour parrain Dr Lassané Savadogo, chirurgien pédiatre.

Les personnels de santé qualifiés sont essentiels pour assurer l’accès à des soins de qualité à la population. Un avis partagé par l’École privée de santé Sainte-Julie (EPSSJ). Le samedi 4 février 2023, l’école a abrité la sortie de la deuxième promotion de licence en sciences infirmières et obstétricales composée de 381 compétences dont 245 infirmiers et 136 sages-femmes.

C’est dans une atmosphère de joie que les impétrants ont juré, les mains levées, d’utiliser leurs connaissances pour soulager la souffrance humaine, de s’abstenir de tout acte susceptible d’enlever la vie ou de provoquer la mort, et de garder le secret professionnel. Selon le directeur académique de l’EPSSJ, Pr Isso Ouédraogo, la présente cérémonie marque la fin d’une formation et le début d’une vie, parce qu’au-delà de la licence, il y a le master et le doctorat à préparer. « La résilience », tel est le nom de baptême de cette promotion. Une valeur que Pr Ouédraogo souhaite voir ses filleuls incarner dans l’exercice de leurs fonctions.

Le directeur académique de l’EPSSJ, Pr Isso Ouédraogo

« Nous vivons des heures sombres, et on ne doit pas se résigner. On doit tout le temps être en train de réfléchir pour savoir comment rebondir. Les élèves et étudiants ont tenu à choisir ce nom pour montrer que notre peuple est très résilient », a soutenu le directeur académique.

Cette promotion a enregistré un bon taux de succès et des moyennes appréciables, se félicite Pr Isso Ouédraogo. En effet, le taux de réussite est de 98%. A travers les valeurs de l’excellence académique, l’EPSSJ ambitionne de devenir un institut, conformément à la vision du ministère de l’Enseignement supérieur. Elle se donne les moyens pour y arriver.

Le délégué de la promotion, Épiphane Essoun, s’engage à persévérer au travail

Le parrain, Dr Lassané Savadogo, a affirmé que durant les trois années académiques, ses filleuls ont porté haut le flambeau de l’EPSSJ comme ils l’ont reçu de leurs prédécesseurs. Le taux de réussite de 98% en témoigne. En guise de conseils, il les a exhortés à accomplir leur mission avec le sens du devoir que requiert leur profession, et à être très courtois et humbles pour pouvoir prendre en charge correctement les malades.

Le règlement intérieur à l’École privée de santé Sainte-Julie est non-négociable. Le délégué de la promotion sortante ne dira pas le contraire. « La formation à l’EPSSJ n’est pas si facile. Parce qu’il faut se lever très tôt pour venir aux cours. Il ne faut pas manquer les jours. Il faut prendre des notes. Le surveillant nous surveille à plein temps. Il faut aller régulièrement au stage. Sur les lieux de stage, nous avons des surveillants qui rendent compte régulièrement à l’administration. Face à ces contraintes, ce n’est pas chose facile », a indiqué Épiphane Essoun. Malgré tout, ils ont réussi avec brio leur formation.

Après avoir reçu son parchemin, M. Essoun dit être animé de joie, de fierté et surtout de paix profonde. D’autres défis les attendent, en l’occurrence l’insertion dans le monde de l’emploi. « Le prochain défi, c’est de trouver l’endroit où se caser. Parce que les parents ont déjà fait beaucoup pour nous soutenir. Il va falloir leur permettre de respirer. Une fois un poste trouvé, le combat continue. Il faut aller au master et pourquoi pas au doctorat », a conclu M. Essoun.

Pour rappel, créée en 2013, l’École privée de santé Sainte-Julie a officiellement ouvert ses portes à la rentrée scolaire 2013-2014, à Tenkodogo. Elle sera par la suite représentée dans trois autres régions du Burkina, notamment le Centre (Ouagadougou), les Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) et le Sahel (Dori). Chaque année, elle met en moyenne 300 diplômés sur le marché de l’emploi, dans le domaine de la santé.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 février 2023 à 11:35, par Banga En réponse à : École privée de santé Sainte-Julie : La promotion 2019-2022 enregistre un taux de réussite de 98%

    Félicitations mais la longue marche vers le désert commence trouver du travail c’est triste l’après formation où ils vont gagner du travail l’état doit revoir car pour trouver du travail c’est très difficile voir inexistant les cliniques privées n’embauchent pas l’état où le concours est rare et trop de candidats la seule solution c’est après la victoire sur les terrorists l’état pouvait les embaucher tous et les envoyer dans nos villages respectifs.

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