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Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

Publié le jeudi 26 janvier 2023 à 16h22min

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Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

(Ouagadougou, 26 janvier 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé une audience, en fin de matinée, à une délégation de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

A l’issue de l’entretien, le Directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa a déclaré que la délégation est venue parler du développement du secteur des Transports avec le Chef de l’Etat, notamment la situation de l’aéroport de Bobo-Dioulasso et des aéroports secondaires.

Selon lui, la volonté exprimée par le Président de la Transition est que l’aéroport de Bobo-Dioulasso puisse fonctionner 24h sur 24. « La deuxième demande est de faire en sorte que cet aéroport puisse s’agrandir afin d’accueillir des activités économiques d’une envergure sous-régionale », a précisé Mohamed Moussa.

En effet, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne gère doublement l’aéroport de Bobo-Dioulasso, en tant qu’aéroport communautaire et en tant qu’aéroport gestionnaire des activités aéronautiques nationales.
C’est pour cela que « nous venons donc de prendre les engagements de donner suite aux demandes du Président de la Transition en ce qui concerne l’aéroport de Bobo-Dioulasso », a indiqué le DG de l’ASECNA.

L’autre aspect important est le fonctionnement des aéroports secondaires et « là également nous allons nous atteler à apporter les réponses les plus urgentes possibles », a ajouté le DG de l’ASECNA, soulignant l’importance pour ces aéroports des autres villes de pouvoir fonctionner avec des capacités techniques d’accueillir des avions et en toute sécurité.

« Nous avons donné toutes les assurances à monsieur le Président de la République que nous mettrons tous nos efforts ensemble avec ceux du ministère pour donner suite à ses demandes dans les meilleurs délais possibles », a conclu Mohamed Moussa.

La délégation a également reçu des conseils du Président de la Transition pour une meilleure conduite des activités pour le développement véritable du secteur des transports sur le continent africain.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2023 à 22:29, par Dedegueba Sanon En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

    De bonnes intentions, tout comme feu Tom Sank... Mais, lui on a écourté sa vie sur terre... parce qu’il se battait pour son pays et son peuple, et non pour "sa chose".
    Il paraît que la France est membre de l’ASECNA, et la contrôle. Or nous essayons de récurer la "marmite sale" de nos rapports avec la France, et cela inquiète non seulement Paris, mais aussi Abidjan... Pour preuve on parle de nous à Paris pour avoir juste dit à la force Sabre de partir ? Macron se souvient-il encore de ce qu’il avait dit à Roch et à ses paires convoqués à Pau pour encore des éclaircissements ? Il est un maniaque des éclaircissements le gamin de l’Elysé.
    Tous mes vœux vous accompagnent mon capitaine. Prenez vraiment soin de vous... Car les entraves à vos actions ne vont pas manquer..
    et je suis même sûr que votre tête est déjà mise à prix. La violence avec laquelle on vous demande des éclaircissements ne rassurent pas.

    • Le 28 janvier 2023 à 08:47, par LeGoupil33 En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

      Bonjour Mr Sana,

      Conformément aux traités le BF met fin à sa demande de présence des Soldats de la TF Sabre qui étaient composé de 400 soldats, dont le role n’était pas de suppléer à l’armée Burkinabe mais de l’assister, encore fallait il qu’on lui demande. Ce qui n’a pas été le cas depuis juillet 2022. Mais quelques précisions, cette TF ne faisait pas partie de Barkhane, bien que coopérant avec cette force. Dans votre article, vous auriez pu préciser qu’elle a été accusée à tort d’avoir hebergé le col Damiba. Enfin si il est normal de parler franchement et d’avoir des reproches envers tel ou untel, encore faut il que cela soit sur la base de faits avérés et non issu de désinformation ou de rumeurs. Et c’est là que le bât blesse. On le lit bien sur les réseaux sociaux. On lit beaucoup dans la presse de demande d’une "nouvelle coopération internationale où nous défendons nos intérêts et nous prônons des relations mutuellement avantageuses" assorti de respect mutuel. Mais c’est tout à fait normal. Mais dans la pratique comment qualifier de recevoir une ministre venant proposer justement cela et de faire annoncer dans la presse par un porte parole une intention de ..... Franchement ceci me parait particulièrement inamical et pas très respectueux de l’autre. Comme n’est pas très respecteux le déversement d’insanités au travers des medias à l’encontre de cette ONG investie de puis 25 ans au BF pour construire des écoles et qui a annoncé l’arrêt de son activité à cause d l’insécurité.

    • Le 28 janvier 2023 à 08:48, par LeGoupil33 En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

      N’importe quoi. La France est membre de cette structure depuis sa création avec les indépendances. Vous devriez regarder ce qu’elle fait réellement. et quelle est son organisation. ALors pour votre information, au moins un département français est africain : Mayotte, et un second assez proche La Réunion. La maternité de Mayotte est la plus grande de la CEE. ETonnant non ? Les Comoriens connaissent bien ces deux département.

    • Le 28 janvier 2023 à 14:24, par Renault HÉLIE En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

      En quoi l’aéroport de Bobo et l’ASECNA concernent la France ?
      L’ASECNA est une agence de l’ONU qui contrôle la sécurité des vols, ce n’est pas une agence de financement.
      Pour développer l’aéroport de Bobo, utilisez vos grandes richesses et ne mendiez pas d’aide, C’EST PAS NOS OIGNONS.
      Quand on vous aide, vous êtes pervers et vous nous crachez dessus...
      Solution évidente : coupez 25% de toutes les retraites de fonctionnaires, vous aurez ainsi un IMMENSE aéroport... du moins si l’argent n’est pas détourné.

    • Le 28 janvier 2023 à 19:40, par LeGoupil En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

      Mon cher Dedegueba Sanon,

      Allez donc faire un tour sur le site web de l’ASECNA. Les français sont dans cette structure depuis sa création avant les indépendances. Le sujet est technique. Et de plus au moins un département français peut être considéré comme africain : Mayotte. S’il vous plait restez décent dans vos colportages et lancement de rumeurs.

      • Le 29 janvier 2023 à 11:27, par Dedegueba Sanon En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

        De quelles indépendances parlez vous ? Donc pour vous nous sommes indépendants pendant que notre monnaie continue d’être éditée à Chamallière ? Lorsque toute la classe politique française parle de "perdre le Burkina après la perte du Mali" ? Comme si ces pays étaient leurs "choses" ? Cessez de vous moquer des africains. La présence initiale même de la France dès la création de cette agence était un mauvais signal pour sa volonté de main mise sur l’agence. D’ailleurs elle va sans doute imposer dans deux jours son candidat comme PCA, grâce aux votes des États qui ont à leurs têtes des vassaux de Macron. J’en suis persuadé. C’est technique, j’en conviens, mais je trouve incongru qu’un pays qui se trouve en Europe puisse se retrouver dans une agence africaine... même si votre Dom Tom, Mayotte lui sert de prétexte... Il ne viendra à l’esprit d’aucun français de penser que la France est "africaine" , surtout pas à sa droite et son extrême droite... Vous faites bien de parler de Mayotte, mais vous pourrez aussi bien parler de la Nouvelle Calédonie d’Eloi Machoro et de Jean Marie Tibaou, qui sans doute permet également une présence de ce côté du monde. Cela s’appelle juste être un état impérial. Avec ça Macron veut nous diaboliser Poutine ? On oublie sa poutre de l’œil et on pointe la brindille dans l’œil d’autrui.

        • Le 29 janvier 2023 à 21:41, par Renault HÉLIE En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

          @Dedegueba Sanon
          Mon très cher « Dedegueba Sanon », vous écrivîtes :
          « De quelles indépendances parlez vous ? Donc pour vous nous sommes indépendants pendant que notre monnaie continue d’être éditée à Chamallières ? »

          Cher « Dedegueba Sanon », j’aime plutôt lire vos textes, mais je pense qu’ils méritent un petit décorticage poli et sans méchanceté.
          1) Cette fiction des panafric*ns comme quoi « l’indépendance de 1960 est fictive » vous fait beaucoup de mal, à vous autres burkinabè !
          - Premièrement, vous êtes absolument souverains depuis 1960, il faut assumer vos réussites, vos échecs, et, en particulier, l’incurie corrompue de votre caste militaro-fonctionnaire de parasites !
          - Deuxièmement, en 1960, nous vous avons laissé « clés-en-mains » un pays
          - |-/\/\/-> en bon état de fonctionnement,
          - |-/\/\/-> 5-6 millions d’habitants (contre une vingtaine aujourd’hui). Nous ne sommes pas responsables des plus de 18 millions de burkinabè nés après l’indépendance...
          - |-/\/\/-> un pays autonome en nourriture,
          - |-/\/\/-> un pays où l’ordre régnait, car les autorités locales (des africains) faisaient le job fermement sans guère recourir au faible nombre d’européens en uniforme,
          - |-/\/\/-> un pays où les hôpitaux et les trains fonctionnaient,
          - |-/\/\/-> un pays où les routes étaient entretenues par les chefs de cercle vigilants (et AFRICAINS ! Souvent d’anciens combattants),
          - |-/\/\/-> les enfants étaient éduqués par des instits locaux, tout à fait à la hauteur
          - |-/\/\/-> les écoles fonctionnaient avec le fameux « jardin d’application », hélas supprimé plus tard, qui nourrissait l’instit et apprenait aux jeunes des rudiments d’agriculture
          - etc.
          - Troisièmement, vous avez souvent un mal fou à reconnaître le mal que vous a fait, 10 ou 20 ans après l’indépendance, l’incurie de vos fonctionnaires et militaires, ceux dont le laisser-aller a détérioré le pays. Sans compter la calamité des 56 ans de putsches qui affaiblissent votre pays.

          2) Vous attribuez de façon assez amusante on ne sait quels pouvoirs maléfiques à la monnaie commune de la CEDEAO, le Franc-CFA-ECO.
          - Or, premièrement, si ça vous démange, vous êtes tout à fait libres de quitter cette fichue monnaie demain matin, d’un claquement de doigts de votre petit putschiste actuel ou d’un gouvernement issu de l’un des 5 prochains coups d’État d’ici 2035.
          - Deuxièmement, de grands pays européens se portent très bien avec une monnaie commune à plusieurs états (je n’ai pas besoin de changer du fric pour aller siroter une bière à Freiburg ou à Barcelone), et cette monnaie a contribué à freiner grandement l’inflation depuis quasiment 30 ans.
          - Troisièmement, j’ai cru comprendre que vous êtes retraité, comme moi ; eh bien, renseignez-vous sur la douleur des retraités, fonctionnaires et salariés Ghanéens en ces temps ou la valeur du Cedi ne cesse de s’effondrer. Le Franc-CFA-ECO a au moins cet avantage de vous protéger d’une gigantesque flambée des prix telle qu’au Ghana.
          - Quatrièmement, l’impression de billets est une tâche très technique et coûteuse ; n’hésitez pas à changer d’imprimeur, mais évitez la Russie... De toute façon, moi, je n’ai jamais que de la petite monnaie sur moi, car je paye quasiment tout par carte bancaire « sans contact », par virement ou par prélèvement bancaire (électricité, eau, etc.). Ce matin, au marché paysan, je n’ai payé en liquide que le pain et les carottes, j’ai payé mes fruits et ma viande en carte « sans contact ». En gros, par ici, on ne paye plus en liquide à partir de 2000 Franc-CFA-ECO. D’ailleurs, les salaires sont obligatoirement versés par virement et les paiements en liquide sont interdits à partir d’une certaine somme (1000€, 657 000 Franc-CFA-ECO, je crois), sauf cas particuliers.
          - Cinquièmement, votre monnaie commune est à discuter ENTRE AFFRICAINS. Si le poids économique de la CI et du Cameroun est 6 fois celui du BF, ce n’est pas notre problème. Cette monnaie commune convient à la CI et du Cameroun, cela m’étonnerait qu’ils acceptent de la laisser perdre sa valeur comme le Cedi ou le Naïra, monnaies folkloriques qui ne valent pas tripette...

          Bien le bonsoir chez vous !

        • Le 29 janvier 2023 à 23:58, par LeGoupil33 En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

          Mon cher Dedegueba Sanon,

          Cette structure a été crée en 1947, à vérifier. Et c’est pour cette raison que la France en est membre. Il n’y a rien d’incongru en cela, ce d’autant que cela vous dérange peut être mais un département français peut être considéré comme africians de même q’un certain nombre d’iles ihabités dans le canal du mozambique. Vous faites bien peu de cas des représentants des états africians et de leur intégrité qui partcipent à cette structure, très insultant pour eux. ALors moi je ne suis pas français mais en Nouvelle Calédonie il y a eu 3 référendum et ils ont tous été pour le maintein avec la France. Vous devriez d’ailleurs regarder de plus près leur fonctionnement car comme tahiti, en NC ils sont leur gouvernement propre. Je ne connais pas spécialement JM Djibaou et Eloi Machoro. Autant JM Djibaou est un grand militant de la cause kanak auant Eloi Machoro peut être considéré comme une brute coupable d’exactions sans nom sous couvert de lutte pour l’indépendance. Je vous rappellerais simplement que JM Djibaou a été assassiné par un indépendantiste Kanak pas content de la signature des accords de matignon, quelqu’un comme Eloi Machoro. Enfin vous devriez vraiment vous renseigner sur le Franc CFA qui est maintenant une monnaie africiane gérée par les africains. L’impression est autre chose, 43 pays africains impriment leur monnaie à l’étranger. 17 pays africains sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, et plus précisément en Angleterre. Par ordre alphabétique, il s’agit des pays suivants : l’Angola, le Botswana, le Cap-Vert, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée, le Lesotho, la Libye, le Malawi, Maurice, le Mozambique, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone et la Tanzanie (qui fait également imprimer ses billets dans deux autres pays). En plus des pays précédemment cités, cinq autres sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque en Allemagne, auxquels s’ajoute la Tanzanie qui a également recours au Royaume-Uni (ainsi qu’aux États-Unis). Ces six pays faisant donc appel à l’Allemagne sont les suivants : l’Érythrée, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l’Eswatini, la Tanzanie et la Zambie. Cette dernière fait aussi imprimer une partie de sa monnaie en France. 20 de ces autres pays font appel à la France (qui imprime également une partie de la monnaie de la Zambie, déjà mentionnée), tandis qu’un d’entre eux à recours aux États-Unis, en l’occurrence le Liberia, qui avait été créé à partir de 1821 par l’American Colonization Society (et qui s’ajoute – au moins – à la Tanzanie, dont ils fabriquent partiellement la monnaie). a France imprime la monnaie de 21 pays africains au total, à savoir celle de 16 de ses anciennes colonies (12 pays de la zone CFA, les Comores, Madagascar, Djibouti et la Tunisie), auxquelles s’ajoutent la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale (membres de la zone CFA, et respectivement ancienne colonie portugaise et espagnole), le Burundi (ancienne colonie belge), et enfin la Namibie et la Zambie, deux anciennes colonies britanniques. Le processus de fabrication est assuré par la Banque de France pour 17 de ces pays, tandis que quatre autres ont recours à l’entreprise privée Oberthur Fiduciaire, un des trois leaders mondiaux de la fabrication des billets de banque, avec le britannique De La Rue et l’Allemand Giesecke & Devrient. Seuls Neuf pays africains fabriquent eux-mêmes leur monnaie nationale : le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la République démocratique du Congo (RDC), le Kenya et l’Afrique du Sud.

    • Le 29 janvier 2023 à 14:27, par Renault HÉLIE En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

      Je comprends que pour les Bobolais (qui ne sont pas des « bobos laids »), l’aéroport de Bobo soit perçu comme utile.
      Mais pour faire Ouaga-Bobo, Bobo-Bamako ou Abidjan-Bobo, il y a le train et la route. Pourquoi donc semblez-vous insinuer avec fiel que « la France devrait payer pour financer cet aéroport » ? En quoi cela me concerne-t-il ? Bobo est-il une ville française ? Vous êtes indépendants ou pas ?
      Il y a des dizaines d’aéroports plus utiles en Afrique, Air France ne se pose pas à Bobo....

      • Le 30 janvier 2023 à 10:54, par Dedegueba Sanon En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

        Merci pour cette réaction, où je note votre effort de rester courtois.. Hum ! Entre retraités on se parle d’une certaine façon...et on reste dans la retenue même si on "pique".
        Je vais répondre, certainement pas pour vous convaincre, car vos positions et les miennes risquent de rester à l’état jusqu’à nos tombes.Question de personnalité.
        Avant d’aller plus loin, et sans racisme, je dirais que le fait d’être un blanc (je suppose) et français, vous ne comprendrez jamais rien à notre "negritude". Mais je tiens cependant à vous faire remarquer, que si vous "m’accordez" la même qualité humaine que vous, alors, je dirais que ni vous ni moi même avions choisi de naître, blanc, noir, français et burkinabè.. Si vous êtes d’accord avec cela, cela veut déjà dire que votre degré de racisme est vivable. Et donc si tant est que nous devons nous parler d’homme à homme, alors, d’où vient que l’un de nous parle à l’autre comme s’il est (ou fut) son "supérieur", comme vous le faites dans votre écrit ? A vous lire, la colonisation fut pour nous une bonne chose ? Nous avons hérité en quelque sorte d’une bonne civilisation, de bonnes pratiques que nous n’avons pas pu entretenir ?
        Je vous concède volontiers cette dégradation continue de la situation, mais ce n’est pas juste de rejeter la faute aux seuls colonisés ou pseudo ex colonisés que nous sommes. Le "mauvais élève peut aussi être le reflet d’un mauvais enseignement, donc d’un mauvais maître". Récemment Denis Sassou N’guesso répondait à un journaliste français qu’en Afrique nous ne connaissions pas de clés pour fermer nos portes parce que dans nos villages on ne savait pas voler autrui. Et il n’y a pas de corruption sans corrupteurs. D’ailleurs nos parents premiers scolarisés à l’occidentale, avaient déjà prédit cet échec "civilisationnelle" en prédisant la naissance de "nègres pingouins", c’est à dire ni blanc ni noir. Chinua Achebe décrit cette situation dans le monde s’effondre. Ce qui est bien pour l’européen ne l’est pas forcément pour l’africain. D’ailleurs cette erreur des années 60 de l’occident, l’ayant convaincu de sa suprématie, parce qu’elle a pu s’imposer facilement en Afrique, l’a conduite à vouloir imposer sa civilisation à la planète toute entière Cela a vraiment fonctionné grâce au Dollar et un peu à l’Euro, jusqu’à ce qu’il y ait le faux pas en Ukraine .. Malheureusement les chinois et les arabes ainsi que les indous sont moins dociles que les africains... Et plus proches de l’Europe les russes préfèrent leur orthodoxie à votre modèle de société où avoir un sexe ne signifie plus rien. Vive Poutine, pour un monde plus juste. Il a beau être la pire des canailles, mais il n’a pas les mains plus degoulinantes de sang que l’OTAN.
        Je reviens sur ces "soi disant biens faits" de la colonisation, en vous rappelant que la France de De Gaule nous a fait rembourser tout cela, avec la fameuse dette coloniale... Alors que cette France a une dette de sang non remboursée et non remboursable envers nos pays. Pire pour avoir juste réclamé leurs soldes des "tirailleurs sénégalais" se sont faits massacret à Thiaroye dans la banlieue de Dakar. Mon grand père maternel est enterré quelque part en France...Vous pourriez même m’aider à retrouver où ? Il s’appelait Sanon (ou Sanou) Makan Wourou, tué en 39/44.
        L’occident ne pipe pas Poutine, parce qu’il s’oppose à cette suprématie autoproclamée universalisante de l’occident.
        Je pourrais déconstruire point par point tous vos propos, mais je risque d’être très long, comme tout bon retraité que je suis, je vous invite juste à inverser les positions... Puisque que n’avez aucun mérite à être né blanc. Si on vous met dans la tête presque toute votre vie, que votre pays est pauvre, parmi les plus pauvres, sol et sous-sol pauvres et qu’à votre retraite vous découvrez qu’on vous a menti, et votre sous sol n’est pas si pauvre que cela, et qu’en fait on vous avait menti parce qu’on réservait les trésors de votre sous sol pour plus tard ? Vous aimeriez cela ?
        Pour dire un mot sur le franc CFA, rappelez-vous cette fameuse annonce de Macron à Abidjan, où il avait dit flanqué de Allassane, qu’il avait entendu la jeunesse africaine (et c’est lui non ADO) et de ce fait qu’il créait l’ECO ? Sabotant du coup l’ECO version CDEAO qui est en gestation depuis déjà plusieurs années ? Mon frère, lorsque vous écrivez, tenez compte de l’actualité, sinon vous vous présentez comme quelqu’un de mauvaise foi. Et cette posture énerve et heurte ceux que vous qualifiez de panafricains. Tout ce que moi j’écris se fonde sur du vécu, pas sur une vue de l’esprit. Et si je me donne la peine de vous répondre, c’est parce que j’ai ce même discours avec un ami, (je dirais même frère) belge (blanc) que j’ai connu en 1982. Lui aussi est un anti Poutine notoire, et ne comprends pas que je ne puisse pas le suivre sur cette ligne.
        En vérité, les autres chefs d’états de la CDEAO, devraient attaquer Macron et ADO pour plagiat par rapport à cette forfaiture de leur ECO, que d’aucuns ont ironiquement nommé "OuaCron", puisque c’est une sorte de CFA bis. Je vous charge de plaider pour nous auprès de Macron, afin qu’il "enlève sa bouche dans notre monnaie" (pour parler notre français de la rue).
        Pour l’aéroport de Bobo-Dioulasso, je ne crois pas que nos autorités actuelles misent sur l’aide de la France pour. Sans doute avec un autre gouvernement, moins paternaliste, moins arrogant et plus juste. Avec Macron, c’est peu dire que de dire que le courant ne passe pas.. Mais cela est de la faute de l’incohérence de Macron, qui est très imature politiquement. C’est bien lui qui avait dit à Pau qu’on lui précise si on avait besoin que la France reste ou non en Afrique ? Il a été le premier à dire au Mali qu’il retire Barkane, les maliens l’y ont juste encourgé après, lui et ses copains clament partout que le Mali chasse la France, au Burkina on a juste dénoncé un accord et même discours. En RCA, c’était Hollande qui en retirant les troupes françaises, tout en refusant les armes à Touadera l’a poussé dans les bras des russes.
        Bref une politique française de deux poids deux mesures au gré des intérêts des multinationales françaises qui font et défont les présidents français.
        Pourtant le principe de base de la justice est :"ne fait pas à l’autre ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse, sauf à te prendre pour plus fort ou plus intelligent" .
        Il y a longtemps que "le singe est descendu du cocotier" , et si vous voulez, un peu grâce à vous.

        • Le 30 janvier 2023 à 21:54, par Renault HÉLIE En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

          @Dedegueba Sanon
          Cher ami Dedegueba Sanon, et interlocuteur courtois, ne comptez pas sur moi pour « positiver » sur la colonisation.
          Par contre, je trouve extrêmement positif qu’elle se fut arrêtée en 1960 pour l’Afrique subsaharienne et en 1956 pour Maroc et Tunisie, le tout sans trop de dégâts. Pour l’Algérie, il y avait malheureusement un troisième larron à gérer, les populations profrançaises souvent indigènes (les juifs, certains musulmans et de nombreux français « petits blancs » nés sur place et pas bien riches,) ce qui a retardé le retrait.
          Si je pouvais refaire l’Histoire, j’aurais préconisé que, dès 1900, un grand plan de préparation des indépendances fût mis en place pour 1940-1955. En fait, ce fut fait, mais à bas bruit, sans l’avouer ouvertement, en formant des cadres dans des écoles comme l’École Normale William-Ponty de Dakar et ses équivalents nord-africains (lycées très féconds en Tunisie et Maroc qui ont produit des centaines d’ingénieurs, médecins et profs et de leaders nationalistes).
          Je maintiens que beaucoup d’atouts étaient dans les berceaux, mais que le manque de rigueur de certaines administrations a tout pourri entre 1960 et 1980. La Côte d’Ivoire n’a pas manqué de corruption... mais elle a eu raison de miser sur les entreprises petites et moins petites, et ça lui a permis de créer de nombreux emplois. Hélas, un certain nombre d’états subsahariens se sont acharnés à enfler démesurément leurs fonctions publiques tout en entravant l’entreprise, l’agriculture, l’artisanat et le commerce.
          Ce que je n’aime guère au sud du Sahara, c’est ce refus d’admettre l’immense boulet de cette administration parasitaire. Je n’aime guère non plus cette propension à expliquer désespérément tout et n’importe quoi par l’intervention d’un « grand méchant sorcier néocolonial » un peu trop commode.
          J’ai été scandalisé lors de mes passages dans certains pays de l’état lamentable de chemins de fer pourtant vitaux et de la dégueulasserie des hôpitaux, surtout que j’ai pu comparer avec d’autres pays francophones au sud comme au nord du Sahara. J’espère que les hôpitaux se sont redressés depuis...
          Quant aux histoires d’apparences physiques extérieures, elles sont vraiment sans grande importance réelle : en effet, les racismes les plus épouvantables se sont exercés entre blondinets européens, ou entre « noirs » de même allure au Rwanda, ou entre « mongoloîdes » au Cambodge. Les massacres et l’esclavagisme des Japonais « bridés » contre les Chinois tout aussi « bridés » furent gigantesques ; massacres souvent négligés par les Subsahariens, qui oublient que le Japon fut un colonisateur ATROCE.
          Bien que non juif, j’ai eu beaucoup de copains juifs dans ma jeunesse. Les uns, Ashkenazes, étaient souvent d’yeux et cheveux clairs comme les autres européens de l’est, mais leurs grands-parents et arrière-grands-parents ont subi l’horreur de la part des nazis mais aussi de la part des slaves encore plus blonds. Les autres juifs, sépharades africains, étaient de purs berbères du Maghreb, plutôt bruns, mais avaient été chassés parce qu’ils n’avaient pas la bonne religion.
          Donc, vous voyez pourquoi je n’attribue pas trop d’importance au teint des gens. J’ai connu beaucoup de subsahariens qui savent fort bien s’habiller, et dont la courtoisie, l’aisance et le haut niveau d’expression est un avantage... sur le plouc que je suis parfois (sur moi, les costumes cravates tournent au sac à patates, et, ronchon, je n’ai pas de grandes « qualités commerciales »).

          • Le 31 janvier 2023 à 23:32, par Dedegueba Sanon En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

            Les autres diront que les retraités sont de grands bavards. Au fond on se rejoint sur certains points.. Le noir n’a pas la même perception du travail que le blanc. Je me ferai lyncher à coup sûr par mes parents à cause de ce qui va suivre... J’ai séjourné plusieurs fois en Europe, en France, en Italie, aux Pays-Bas et en Belgique notamment grâce à mon frère belge que je "pratique" depuis 1982, donc près de 40 ans. J’ai vu que chaque européen travaille à s’appliquer dans ce qu’il fait. Et à les voir travailler, on a le sentiment qu’ils aiment leur travail. Or nous autres, sans doute le formatage des siècles d’esclavage oblige, nous percevons le travail comme une corvée. Et là réside la grande différence avec les européens. Si vous prenez les artisans, on a l’habitude de dire que l’africain met peu de temps dans la finition qu’un blanc. En français facile, l’esthétique compte beaucoup pour l’européen alors que ceci est un détail pour l’africain. Cette digression pour expliquer pourquoi les infrastructures héritées de la colonisation se sont vite dégradées. Mais le recul de nos pays n’est pas imputable seulement à l’incurie et à l’incompétence de nos élites. Il y a aussi les exigences des institutions de Breton Wood, qui a prôné la privatisation tous azimuts. Et surtout les secteurs vitaux, et l’école devrait juste nous formater pour être des consommateurs des produits manufacturés ailleurs. Il suffisait juste de savoir lire ce qui est écrit sur les emballages. Tout ça nous eloigne du sujet. Notre longue histoire commune se grippe aujourd’hui parce que des élites politiques occidentales refusent de changer de logiciel vis à vis de l’Afrique. Ma génération fut domptée car elle n’avait qu’une seule source d’information, celle de l’occident. Certains écoutaient RFI, d’autres BBC ou la voix de l’Amérique avec Roger Guy Folly. Et c’est à 18 ans que j’ai connu la télé lors du mondial 82. Et en bons francophones nous supportions tous l’ équipe de France, dès que le Cameroun fut éliminé. C’était l’équipe des Marius Trésor, Jean Tigana, Alain Giresse, Bernard Lacombe, Michel Platini, Albert Gengini, etc.. Une autre époque quoi. Mais actuellement vous avez les réseaux sociaux, l’informatique et l’information va vite. Ce qui était faisable hier avec ma génération, ne l’est pas plus aujourd’hui.Ceux d’aujourd’hui foncent comme des taureaux, normal ils sont nourris pour la plupart aux biberons. Parfois nous frequentons les mêmes facultés que des européens sans être ridicules.. Et donc venir après coup faire comme si nos crânes étaient vides ou que nous ne comprenons pas les enjeux économiques et géopolitiques est une injure. C’est malheureusement l’état d’esprit de beaucoup d’européens notamment d’une Ursula VDL.
            On aurait pu éviter ce clash si le discours avait changé, mais le patron de l’Elysé ne se gêne pas de se dédire à tout vent chez lui, ce n’est donc pas chez nous qu’il va être cohérent. Je pense qu’il n’était pas mature pour être président de France. Il fait trop de bourdes lui et son équipe. Malheureusement c’est toute l’Europe qui semble être dirigée par une élite inconsciente. Je disais à mon ami belge que l’Europe était inconsciente de provoquer pour le compte de l’Amérique, Poutine, parce que poussé à bout il va tirer un missile nucléaire non pas sur les USA, mais sur l’Europe. C’est quelle logique que je reste chez moi et déclare que je me battrai dans un pays jusqu’au dernier citoyen de ce pays ? Et bizarrement les ukrainiens sont d’accords avec cette supercherie..Il semblerait que L’Ukraine serait légalement vendue à l’Amérique, cela expliquerait beaucoup de choses.
            Il n’y a pas de sentiment anti français comme tente de le faire croire l’élite politique française, juste un rejet d’une politique africaine de la France et de l’Europe qui infantilise les africains et tendent à considérer l’Afrique comme une propriété privée.

  • Le 27 janvier 2023 à 09:07, par Alph@2025 En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

    De bonnes intentions, certes, c’est très bon, mais c’est loin d’être arrivé. Pour mettre tout cela en musique, il faut faire tourner l’économie. Et en cette matière, je doute que IB ait réuni autour de lui, les compétences qu’il faut. Quand le visionne l’interview de notre bien méconnaissable premier ministre à la chaine russe RT donnée au cours de sa visite surprise et clandestine en Russie, ou que j’écoute ses déclarations à la suite des audiences accordées à l’ambassadeur de Russie ou aux envoyés de l’Iran et de la république Tchèque, je constate avec douleur que nous ne sommes pas sur la bonne route. Il faut que IB ait conscience que s’il n’arrive pas à faire tourner l’économie du pays, afin de résoudre les nombreux problèmes de la jeunesse, ses soutiens se transformerons en ennemis implacables.Que Dieu sauve le Burkina.

    • Le 27 janvier 2023 à 13:26, par Anselmo En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

      Cher Alph@2025 ,
      SVP, ne dispersez pas l energie de notre president.
      Pourqoui voulez vous qu il relance l economie ?????
      Vous avez la memoire courte. IB est venu pour une seule mission , restaurez l integrite territoriale. Il doit rester focus e non se lancer dans une relance economique sur un territoire qui n existe plus que theoriquement

      • Le 29 janvier 2023 à 18:22, par pff En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

        "Pourqoui voulez vous qu il relance l economie ?????"
        Bill Clinton aurait rétorqué : It’s the economy, stupid.
        .
        Parce, au-delà des texte, que votre indépendance, c’est à dire la capacité à décider de façon autonome les transformations de votre pays, est directement liée au niveau économique du pays. Rien ne sert de proonnocer de longs discours et des positions radicales contre le colonialisme, la France, les Djihadistes ou la Russie, si vous n’avez pas l’industrie qui va avec les mots s’envoleront, et les problèmes resteront, encore plus difficiles à supporter avec le sentiment du mensonge et des promesses non tenues.
        .
        C’est rigolo que certains se réclament de Marx et oublient ce principe clef qu’il a énoncé : le pouvoir de décision est essentiellement économique.

  • Le 28 janvier 2023 à 06:55, par SANOGO GNIMINOU Alain Job En réponse à : Transport aérien : Le Chef de l’Etat échange avec l’ASECNA sur la question de l’aéroport de Bobo-Dioulasso

    Burkinabè quand la pluie nous bat nous aussi nous nous battons encore. Mettons la main sur notre coeur. Nous n’avons tous qu’un seul et même pays que nous chérissons tant tous. Politiciens, architecte, colleur de pneu, chanteur, artiste, ouvrier, élèves, ce pays nous appartient tous. Les institutions dans lesqielles nous sommes allés sont pour nous servir et non pour qu’on se serve de nous. Chaqie peuple assume le choix de ses politiques du moment solidairement. Que Dieu bénisse notre pays et même nos fils égarés pour qu’ils reviennent dans la maison.

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