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Cinéma au Burkina : "Naras City", le premier long métrage de Malick Naboalga dénonce l’injustice, l’insécurité et les conflits fonciers

Publié le mercredi 25 janvier 2023 à 13h27min

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Cinéma au Burkina :

L’équipe de production du film ‘’ Naras City’’ a procédé à sa toute première projection au Ciné Neerwaya ce lundi 23 janvier 2023. Les journalistes ont été conviés à cette première. Il s’agit du tout premier film du réalisateur Malick Naboalga.

Naras mène une vie paisible dans son village. Il prépare avec enthousiasme son mariage. Lors d’un rendez-vous en amoureux avec sa bien-aimée, cette dernière meurt à la suite d’une morsure de serpent. Il est accusé par les villageois d’avoir tué sa copine. Incapable de se défendre, il s’enfuit pour Ouagadougou. Là-bas également, Naras est accusé à tort d’avoir volé le voisin de son patron. Toutes ses mésaventures prennent fin lorsqu’il obtient en rêve des pouvoirs mystiques. Il se donne pour mission de veiller à ce que l’ordre et l’honnêteté règne dans « son Ouagadougou ».

L’équipe de production a invité les cinéphiles à sortir massivement pour regarder ‘’ Naras City’’

Pour connaître la suite, il faut se rendre au Ciné Neerwaya du 23 au 29 janvier 2023. Les tickets sont disponibles à 2 000 et 2 500 FCFA. Le long métrage passe aux séances de 18h30, 20h30 et 22h30. ‘’Naras City’’ aborde plusieurs thématiques qui minent la société. Il pointe du doigt l’injustice, l’insécurité, les conflits fonciers, l’escroquerie de certains marabouts, les employeurs véreux et bien d’autres. Tout cela est fait dans un ton humoristique et avec des séquences où il y a des effets spéciaux. Il a fallu plus de deux ans à l’équipe pour produire l’œuvre.

A gauche en lunettes le producteur, Ousmane Koutou et à droite avec des looks, le réalisateur Malick Naboalga

Les fonds mobilisés pour le film avoisinent environ 20 millions FCFA. Une trentaine de personnes y ont participé. La plupart des acteurs sont à leur première expérience cinématographique. Le tournage s’est fait à Ouagadougou, Koudougou, Koubri et en Côte d’Ivoire. La langue la plus parlée dans ‘’ Naras City’’ est le mooré.

Au sortir de la séance, le producteur du long métrage, Ousmane Koutou, a expliqué qu’étant donné qu’il s’agit d’une jeune structure, les financements ont été difficiles à mobiliser. C’est l’une des raisons qui expliquent que l’acteur principal est le réalisateur lui-même. Il a précisé que ‘’Naras City’’ est un produit fini et qu’il n’aura pas une suite.

SB
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