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Le 10 janvier 2023, le député Marie Angèle Tiendrébéogo adressait une correspondance au gouvernement pour connaître sa perception du phénomène de la mendicité ainsi que les mesures institutionnelles qu’il compte mettre en œuvre pour son éradication. Ces deux préoccupations ont fait l’objet d’échanges à l’Assemblée législative de transition dans la matinée de ce vendredi 20 janvier 2023, avec des éléments de réponse apportés par la ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, représentée par le ministre en charge de la jeunesse, Boubacar Savadogo.
Selon la ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, « la direction provinciale en charge du genre et de la famille du Kadiogo a dénombré 843 personnes déplacées internes (PDI) en situation de mendicité dont 316 femmes, 507 enfants et 20 hommes ».
Ces chiffres concernent uniquement les arrondissements de la ville de Ouagadougou, ce qui suppose sans doute que le phénomène est encore plus inquiétant, si l’on doit tenir compte des autres localités abritant les PDI.
De 2018 à 2021, le département de l’action humanitaire a mis en œuvre une opération de retrait des enfants et des femmes en situation de rue. « Cette initiative a permis de retirer 2 956 enfants et jeunes dont 426 sont bénéficiaires d’une prise en charge dans des centres spécialisés à Banfora, Kaya, Orodara et Fada N’Gourma. Des efforts ont déjà été faits. Cependant, avec l’accroissement de la crise sécuritaire et l’insuffisance des ressources pour le département malgré les efforts du gouvernement, on constate que le phénomène à tendance à s’accroître » a reconnu Nandy Somé.
Au vu de cette situation qui est loin d’honorer le pays, le gouvernement envisage redynamiser l’opération de retrait et de réinsertion socio-économique des femmes, enfants et jeunes déplacées internes et autres personnes vulnérables en situation de mendicité.
« Cette opération s’inscrit dans le cadre du PNDES 2021-2025 qui prévoit une augmentation de la proportion des enfants victimes de violence pris en charge, passant de 76% en 2020 à 90% en 2025. Même si nous n’arrivons pas à 100%, l’effort est conséquent de passer de 76 à 90% », foi de la ministre.
Selon elle, des rencontres de concertation réunissant les différents départements ministériels, les leaders communautaires, les délégations spéciales de la ville de Ouagadougou et des communes rurales de la province du Kadiogo, ont eu lieu les 22 décembre 2022 et le 17 janvier 2023 pour finaliser les documents allant dans ce sens. « Le 24 janvier, les concertations se poursuivront avec les populations hôtes et les responsables des déplacés internes et le 27 janvier, avec les partenaires techniques et financiers », a-t-elle indiqué. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Erwan Compaoré
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 20 janvier à 19:11, par Indjaba En réponse à : Réinsertion socio-économique des personnes en situation de mendicité : « Même si nous n’arrivons pas à 100%, l’effort est conséquent de passer de 76 à 90% » Nandy Somé
On va vous brandir la religion pour faire capoter votre projet. Plus de 90% de ces mendiants le sont au nom de l’apprentissage religieux. Notre société est hypocrite. Les gens éduquent leurs enfants pour qu’ils fassent de la mendicité un tabou, pour qu’il n’accepte aucune nourriture d’un inconnu dans la rue etc. Mais c’est les mêmes Gens qui entretiennent ces Guaribous en leur donnant des sous ou de la nourriture dans la rue au nom d’une prescription d’un marabout. Pathétique ! Chose bizarre, cette pratique ne s’observe ni en Egypte, ni au Maroc, ni en Arabie, ni Indonésie etc où il y’a des millions de croyants....
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2. Le 21 janvier à 07:01, par Adakalan En réponse à : Réinsertion socio-économique des personnes en situation de mendicité : « Même si nous n’arrivons pas à 100%, l’effort est conséquent de passer de 76 à 90% » Nandy Somé
l’existence de la mendicité c’est l’incapacité de nos gouvernants a mettre de l’ordre au niveau social. Chacun fait ce qu’il veut et surtout quand c’est au nom de la religion on dira que le sujet est sensible. C’est du désordre. Pourquoi cest plus au nom de l’islam que le Burkina souffre ? terrorisme, mendicité, nuisances sonores avec les mosquées. Que les leaders religieux prennent leur responsabilité au lieu des fuites en avant.
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3. Le 21 janvier à 16:33, par Souk En réponse à : Réinsertion socio-économique des personnes en situation de mendicité : « Même si nous n’arrivons pas à 100%, l’effort est conséquent de passer de 76 à 90% » Nandy Somé
Est ce que cela va résoudre le problème du terrorisme ?
Non. Alors cette question peut attendre.
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4. Le 21 janvier à 19:37, par HUG En réponse à : Réinsertion socio-économique des personnes en situation de mendicité : « Même si nous n’arrivons pas à 100%, l’effort est conséquent de passer de 76 à 90% » Nandy Somé
Voila une ministre qui est deja noyé par les dinausores du ministere qui au lieu de mettre de l ordre d abord s aventure sur des probematiques sociales comme la mendicité.
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