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Karaté Do : « Nous voulons terminer parmi les quatre meilleures équipes africaines en 2023 », confie Corneille Maré, directeur technique de la Fédération burkinabè de karaté do

Publié le lundi 16 janvier 2023 à 22h30min

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Karaté Do : « Nous voulons terminer parmi les quatre meilleures équipes africaines en 2023 », confie Corneille Maré, directeur technique de la Fédération burkinabè de karaté do

En marge de cette nouvelle année 2023, le directeur technique national de la Fédération burkinabè de karaté do a fait le bilan des activités menées en 2022 et dévoilé les ambitions de la fédération pour la nouvelle saison sportive. Selon ses dires, le Burkina Faso vise le top 4 africain lors des championnats d’Afrique de karaté do. D’autres compétions nationales, sous-régionales, continentales et même internationales attendent les karateka burkinabè.

Le karaté do burkinabè se porte bien grâce aux efforts du comité exécutif conduit par le président Maître Oumarou Yugo. Sous sa direction de nombreuses activités ont pu être menées, selon Corneille Maré, directeur technique national (DTN) de la Fédération burkinabè de karaté do. Pour cette nouvelle année, Oumarou Yugo a tenu à présenter ses vœux au monde sportif et au peuple burkinabè.

« Les portes de l’année 2022 se sont définitivement refermées, faisant place à l’année 2023. 2022 est maintenant derrière nous avec son lot de satisfactions et de déceptions qu’il aura fallu supporter. C’est l’occasion de faire notre propre introspection, de dresser le bilan de nos différentes activités et de se projeter sur ce que nous voudrions et souhaitons pour 2023. Il me plaît ainsi donc, en mon nom propre et au nom de la grande famille du karaté do de vous adresser mes vœux de nouvel an à tous et à toutes, santé, succès et prospérité. Aux athlètes en leur rappelant que les acquis de l’année 2022 doivent être consolidés, que le travail doit continuer sans relâche et que par-dessus tout ils doivent partager, avec amour, leur passion pour le Karaté do. Aux dirigeants, pour leur dire que leur engagement est un sacerdoce et qu’ils ne doivent jamais perdre de vue, la noblesse de leur action. Je saisis également l’occasion pour souhaiter à tous les acteurs du sport burkinabè mes vœux de santé, de succès et de prospérité. Que les défis à venir soit relevés avec panache, force et surtout passion », a-t-il souhaité au monde sportif.

Maître Oumarou Yugo, président de la fédération burkinabè de Karatedo

Le président de la fédération burkinabè de karatedo a souhaité le renforcement de la cohésion sociale pour un retour effectif de la paix au Burkina Faso. « Au peuple burkinabè, je réitère une fois de plus, des vœux de santé, de succès, de prospérité et surtout de paix. Que cette année naissante permette au Burkina Faso de retrouver sa stabilité légendaire, que les fils et filles du pays se réconcilient définitivement », a-t-il déclaré.

De son côté, Corneille Maré est ceinture noire, 6e dan, arbitre international et par ailleurs directeur technique national (DTN) de la Fédération burkinabè de karaté do. En plus de ses vœux de paix, de joie, de santé, de prospérité et de sécurité, Corneille Maré a fait le point des activités de 2023 et dressé les perspectives pour l’année 2023 en lieu et place du président de la fédération, empêché.

Comme bilan, on note l’organisation des championnats nationaux pour les enfants et les adultes, l’ouverture de nouveaux clubs surtout dans les provinces pour la pratique du karaté do, l’augmentation du nombre des licenciés, passant de 15 000 à plus de 16 000 licenciés, la participation à des compétitions de haut niveau, etc. « Nous avons organisé le championnat ouest 2 avec huit autres pays et mieux nous avons remporté. Le Burkina Faso s’en sort avec 67 médailles dont 16 en or, 16 en argent, et 35 en bronze. 25 arbitres ont eu des titres (régionaux et africains) lors de cette compétition. Le pays a pu également organiser un passage de grade international qui, habituellement devrait se passer ailleurs en Afrique du Sud précisément. Cette année, nous avons eu la chance de pouvoir le passer ici au Burkina Faso avec un expert mondialement reconnu et en présence de 92 participants venus du Burkina Faso et des pays de la sous-région. Nous sommes donc satisfaits », assure Corneille Maré.

L’autre motif de satisfaction pour Corneille Maré, c’est le fait de participer en tant que votant à l’élection du nouveau président de la fédération mondiale de karaté do.
Satisfait du bilan 2022 de la fédération de karatedo qui selon lui est positif, Corneille Maré reconnaît que les défis pour 2023 sont énormes. Pour ce faire, la fédération a besoin de moyens pour pouvoir les réaliser, selon Corneille Maré. En plus des différents championnats nationaux avec une diffusion en direct, il s’agit notamment de participer aux championnats d’Afrique de karatedo et mieux, terminer parmi les quatre meilleures équipes africaines selon lui. Il rappelle que le Burkina Faso avait raté l’édition 2022 pour faute de moyens financiers que le ministère des Sports n’a pas pu débloquer.

Un des défis, c’est de participer aux championnats de la région ouest 2 qui se dérouleront cette année au Ghana et surtout de conserver les titres conquis en 2022 lors de ce même tournoi disputé à Ouagadougou. Pour le DTN, l’autre défi c’est de participer à l’open de Paris 2023 qui regroupe les meilleurs athlètes de tous les pays afin de faire briller le karatedo et les karateka burkinabè sur la scène internationale, etc.

Après 2020, la fédération burkinabè de karaté do veut également déployer les experts nationaux sur l’ensemble du territoire national pour des stages afin d’aider à redynamiser la pratique du karatedo dans les régions.
Le karaté do burkinabè n’échappe pas non plus à l’épineux problème des infrastructures qui constitue également un des défis de la fédération.

Corneille Maré, directeur technique national de la fédération burkinabè de Karatedo

« Au niveau des infrastructures, les difficultés se trouvent à deux niveaux. D’abord au niveau des clubs car certains ont des difficultés pour trouver un cadre pour la pratique. Donc si le ministère des Sports pouvait prendre une note pour permettre aux écoles, dans les localités où il y a des places afin de les mettre à la disposition des clubs. L’autre problème, ce sont les lieux de compétitions. Actuellement nous avons la salle des arts martiaux qui est notre seul lieu de compétitions. Malheureusement de nombreuses disciplines se retrouvent souvent au même coin pour les compétitions, d’autant plus qu’on organise les compétitions pratiquement au même moment. L’autre salle à l’ex INJEPS est restreinte et vétuste. Donc c’est difficile et on souhaite avoir d’autres cadres pour mieux pratiquer le karatedo », explique-t-il.

Tout en louant les efforts et le dynamisme du président de la fédération burkinabè de karaté do, Corneille Maré souhaite une augmentation des allocations allouées aux différentes fédérations sportives. Pour lui, « ce sont les jeunes qui pratiquent le sport et la fusion entre le ministère des Sports et celui de la jeunesse devrait, en principe, être positif ». « En plus le sport est un facteur de cohésion sociale et de paix », a-t-il déclaré.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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