Du 21 au 28 janvier 2023, Ouagadougou va vibrer au rythme de la danse contemporaine. Au menu des festivités, des ateliers, des masterclass, des concerts live. Pour se rapprocher davantage des populations, des spectacles vont être organisés au grand marché de Ouagadougou, à la Cité an 3, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), dans des établissements scolaires comme le Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Les festivaliers sont attendus à Canal Olympia de Pissy et au Grin des arts vivants sis à Cissin. Pour plus d’accessibilité, le prix des tickets a été fixé à 1 000 et 2 000 F CFA. Le thème retenu pour 2023 est « Héritages ».

Irène Tassembédo (à gauche) et la marraine de la 11e édition du FIDO, la journaliste Fanny Noaro Kabré.

Selon la promotrice du FIDO, Irène Tassembédo, il est indispensable de renforcer le lien interculturel, le partage d’expériences, la transmission et l’expression entre artistes. En dix éditions, de nombreux talents ont été repérés par des compagnies de danse au niveau national et international, à en croire la promotrice. Des projets artistiques sont nés par le canal du festival. « On a créé des ponts entre les artistes. La danse change beaucoup de choses, la culture surtout. Il est temps qu’on soit pris comme de solides partenaires de changement, de paix et de construction », a ajouté Irène Tassembédo.

Le comité d’organisation a invité les populations à prendre part au festival.

Une vingtaine de compagnies de danse venues du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, de la France et de la Belgique sont attendues. Il y aura aussi des troupes traditionnelles peules, gourmantché, mossis, etc. Irène Tassembédo a confié que certaines compagnies se sont désistées à cause de la crise sécuritaire. Le comité d’organisation a expliqué que tenir cette 11e édition est une manière de montrer au monde que le Burkina Faso est un pays résilient, malgré les obstacles. Pour cette année, le budget à mobiliser est de plus de 60 millions de F CFA. Cependant, il n’est toujours pas atteint, car tous les engagements n’ont pas été respectés. Irène Tassembédo a révélé qu’elle s’endette chaque année pour que ce festival ait lieu, car la danse est une passion pour elle.

SB
Lefaso.net