Le film d’ouverture du FESPACO 2023 est intitulé « Bravo, Burkina ». L’œuvre cinématographique est du burkinabo-nigérian de la diaspora, Oyéjidé Walé. Pour cette édition, les 170 films sélectionnés sont répartis dans onze sections, selon le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo.

Parmi les sections il y a celle du long-métrage documentaire. Dans cette catégorie, quatorze films ont été retenus dont deux œuvres burkinabè. Il s’agit du documentaire de Chloé Aïcha Boro, intitulé « Al Djanat/ Paradis originel ». Et « Or de vie » de Boubacar Sangaré. Dans la catégorie long-métrage fiction, 15 œuvres cinématographiques seront en compétition pour l’Etalon d’or de Yennega parmi lesquelles le film « Sira » de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré.

Le délégué général du FESPACO a confié qu’au niveau du Burkina Faso, 84 films ont été reçus. « Et nous en avons sélectionné une trentaine, ce qui montre que la production burkinabè est forte et dynamique. Le Burkina Faso est le pays le plus représenté dans cette sélection », dit-il.

Le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo

Au regard du contexte sécuritaire, M. Sawadogo rassure que toutes les dispositions sont prises pour que l’évènement se déroule dans de bonnes conditions.

Les membres des jurys viennent d’un peu partout dans le monde. Le budget global de cette édition est d’environ deux milliards de francs CFA.

Pour la catégorie compétition, 11 films seront en concurrence. Parmi les onze films il y a celui de la Burkinabè Nadie Wabinle, qui est un documentaire. Il est intitulé « les scarifiés ».

Dans la catégorie court-métrage, 31 films sont en compétition. Dont trois films fictions pour le Burkina Faso.

Au titre des autres catégories, il y a la catégorie films des écoles de cinéma avec 22 films. La catégorie série TV avec 11 films, la catégorie films d’animation avec 16 films, la catégorie panorama avec 14 films et la catégorie Burkina films avec 12 films.

Ramata Diallo
Lefaso.net