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Transition digitale au Burkina : Vers la validation de la signature électronique

Publié le mardi 10 janvier 2023 à 12h30min

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Transition digitale au Burkina : Vers la validation de la signature électronique

Débutée le 26 août 2022, l’étude sur les modalités d’opérationnalisation de la signature électronique au Burkina Faso aura duré six mois avant d’être fin prête. Ainsi, dans la matinée du 10 janvier 2023, à Ouagadougou, le ministère de la Transition digitale, des postes et de la communication électronique a tenu un atelier de validation du rapport général de ladite étude, en présence des acteurs mobilisés pour son opérationnalisation.

Dans sa mission de dématérialiser les services à travers la digitalisation pour renforcer la résilience des populations face à la crise sécuritaire et rapprocher le service public des populations, le ministère de la Transition digitale, des postes et de la communication électronique a procédé au lancement de l’atelier de validation du rapport général de l’étude sur les modalités d’opérationnalisation de la signature électronique au Burkina Faso.

En effet, les enjeux liés à la signature électronique sont légion et son appropriation pour résoudre les problèmes liés au développement sont de plus en plus urgents. Ainsi, que ce soit dans les contrats de vente, les formulaires, les règlements, les actes administratifs, etc., la signature électronique semble n’avoir aucune limite d’application, d’où l’impérieuse nécessité de veiller à ce qu’elle soit opérationnalisée et ce, au plus vite.

« La signature électronique est un outil clé de la digitalisation » Kizito Traoré

« Dans la vie courante, lorsque vous recevez un document signé en bonne et due forme avec tampon et date, vous êtes déjà en confiance. A contrario, vous doutez de sa fiabilité. Pour faire le parallèle avec le monde virtuel, c’est un peu la même chose. Tout acte que l’on pose dans le monde virtuel doit nécessairement être associé de façon formelle et indiscutable à la personne qui l’a posé », a clarifié le secrétaire général du ministère, Kizito Traoré, représentant la ministre Aminata Zerbo.

« Le PNUD se reconnaît dans cette priorité accordée par le gouvernement parce qu’elle est en phase avec les orientations traduites dans la stratégie numérique 2022-2025 », Isabelle Tshan, représentante adjointe du PNUD

Cette étude a pu être réalisée grâce au soutien du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) à travers le partenariat qui les lie autour de l’initiative dénommée « Transformation digitale inclusive pour accélérer le progrès vers l’atteinte des objectifs de développement durable au Burkina Faso ».

« L’étude a pris en compte tous les aspects sécuritaires », Ferdinand Yougbaré

L’étude en la matière suivra un procédé clair avant d’être validée. Il s’agit d’une part de visiter le cadre juridique, à travers des dispositions qui consacrent la signature électronique. Ensuite, des acteurs passeront au peigne fin la mise en œuvre de la signature électronique. Pour finir, le dispositif technique viendra confirmer l’effectivité de cette signature électronique, à travers les applications qu’utilisent les acteurs. « Une fois qu’elle sera opérationnalisée, les différentes autorités de certification de cette signature électronique entreront en jeu pour sécuriser cette signature de sorte à éviter des désagréments », dira pour conclure le directeur général de la transition digitale, Ferdinand Yougbaré.


Erwan Compaoré
Lefaso.net

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