L’Afrique compte parmi les continents les plus vulnérables aux effets du changement climatique alors qu’elle contribue à peine à 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit le pourcentage le plus faible de toutes les régions du monde. Le changement climatique est de nos jours très préoccupant et doit donc être pris en compte dans toutes les politiques. Chacun doit s’impliquer davantage pour une meilleure lutte contre ce phénomène planétaire.

C’est dans cette optique le Burkina Faso a participé à la 27e Conférence des parties sur le changement climatique (COP) comme aux autres d’ailleurs. Cette participation a été très bénéfique. Car notre pays a non seulement participé aux négociations techniques, à la prise de décision mais aussi, a exposé les efforts fournis par le gouvernement pour l’atteinte des objectifs en matière de lutte contre le changement climatique. Elle a en outre, permis au « pays des hommes intègres » de renforcer et de renouer ses partenariats.

Cet atelier selon le SG du ministère en charge de l’environnement, vise à présenter les acquis engrangés enfin de susciter la participation à la COP28 aux Emirats arabes unis.

L’heure est au bilan. Un atelier a été initié à cet effet. Il a pour objectif de faire le bilan du déroulement et les conclusions majeures des négociations de cette COP afin d’orienter les prises de décisions stratégiques et opérationnels. De manière spécifique, cette rencontre entend partager les grandes conclusions de ladite COP et présenter les acquis engrangés enfin de susciter la participation à la COP28 aux Emirats arabes unis.

Selon le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, Dr Bouraima Kouanda, elle a permis de formuler trois grandes lignes d’actions qui sont : l’opérationnalisation d’un changement transformationnel dans le sens de la mise en œuvre des décisions lors des COP ; la consolidation des progrès accomplis dans les axes stratégiques de l’atténuation, de l’adaptation, du financement et les pertes et préjudices ; le renforcement de l’effectivité de principe de transparence, de responsabilité tout au long de l’effectivité du processus.

A l’en croire, le bilan de la 27e COP reste mitigé au regard des attentes formulées par les différentes parties. « L’accord historique entre les pertes et les dommages qui actent le financement des dommages pour les pays vulnérables qui demeurent touchés par les catastrophes climatiques apparaît comme le résultat majeur des négociations de cette COP », a-t-il reconnu. Cet accord historique sur le financement, a-t-il poursuivi, permettra d’atténuer en termes d’estimation, 580 milliards de dollars par an en termes de dommages et de pertes dans le monde dont 30 milliards de dollars en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net