Le Forum national de l’intégration est né en 2013 des cendres des Journées des communautés initiées en 1998 dans le cadre de la promotion de l’intégration sous régionale.

Tout comme le précédant forum tenu les 5 et 6 novembre 2021 à Ziniaré, la 5e édition du Forum national de l’intégration vise à sensibiliser les communautés africaines vivant au Burkina Faso et les populations locales du Centre-ouest sur le vivre-ensemble dans un contexte sécuritaire difficile. C’est également l’occasion de les sensibiliser sur les grands chantiers d’intégration sous régionale et régionale.

Les participants sont issus en majorité dans la région du Centre-ouest

Il s’agira, de façon spécifique, de renforcer l’esprit de fraternité et de solidarité, de sensibiliser les populations à la paix et à la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso. Ensuite de permettre aux populations de s’approprier la vision des chefs d’Etats et les politiques des organisations communautaires régionales. Enfin de faire connaître et de valoriser les différentes potentialités des communautés sur les plans économique, social et culturel.

A cet effet, l’occasion a été donnée au secrétaire général de la région du Centre-ouest, Séverin S. Somé, de témoigner au nom du gouverneur sa reconnaissance au ministère des Affaires étrangères pour le choix porté sur la ville de Koudougou pour abriter les travaux de la 5e édition. Tout en saluant l’initiative, il a exhorté les participants à avoir « une oreille attentive aux différentes communications qui seront données durant les deux jours ».

Le directeur de cabinet, Adams Roxane Méda, représentant madame la ministre des affaires étrangères.

Dans son discours d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères, Adams Roxane Méda, représentant le ministre, a relevé que le choix du thème a l’avantage de soulever une préoccupation majeure qui est d’actualité dans la sous-région. « La question de la paix qu’il soulève est, en effet, assez primordiale pour l’accélération du processus d’intégration dans notre sous-région » a-t-il confié, tout en précisant qu’au regard de la situation actuelle du pays marquée par la crise sécuritaire et communautaire, « Il est alors plus que jamais urgent que des solutions et mécanismes soient vite trouvés pour une sous-région paisible et radieuse ». Il fonde l’espoir qu’à l’issue des différentes communications sur ces différents sous-thèmes, les grands enjeux liés à l’intégration régionale seront clairement cernés et des propositions constructives émergeront des discussions.

Photo de famille

Selon la directrice générale de l’intégration africaine, Bernadette Marie Conrad Nikièma/Tapsoba, les communications seront ponctuées sur la diversité culturelle et l’intégration des peuples africains. Aussi, elle ajoute que les échanges porteront, entre autres, sur le dialogue interreligieux et communautaire pour la préservation de la paix au Burkina Faso, sur la contribution de la CEDEAO à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière et sur la place de la jeunesse dans les projets et programmes de la CEDEAO.

La directrice générale de l’intégration africaine, Bernadette Marie Conrad Nikièma/ Tapsoba

A en croire la directrice générale, l’enjeu d’une telle initiative est de cultiver dans l’esprit des communautés vivant au Faso la notion de l’intégration. Elle affirme : « Le Burkina Faso a toujours été un pays d’accueil des populations de divers horizons et aussi une zone de transit. Etant situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le pays accueille sur son sol, parfois en transit des populations qui viennent de divers horizons. Donc c’est le lieu pour nous de magnifier cette intégration ». [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Prince Omar
Lefaso.net