Sur 50 bourses disponibles pour une vingtaine de pays africains, le Burkina Faso a droit à six places. Les six places ont été raflées par les étudiants de l’université Aube Nouvelle de Ouagadougou. Il s’agit de trois bourses de master et trois de doctorat. Toutes pour la filière de gestion.

Un dynamisme qui a été salué par l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Lee-Anne Hermann. Elle a précisé qu’il s’agit aussi des bourses pour les universités publiques.

Aux bénéficiaires de ces bourses, Lee-Anne Hermann les a invités de "profiter pour rencontrer des gens sur place afin d’enrichir leurs carnets d’adresses. "Le monde est ouvert pour vous. J’espère que vous aurez la chance de visiter le monde et étudier dans des pays comme le Canada", a-t-elle exhorté les autres étudiants présents dans l’amphithéâtre.

L’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Lee-Anne Hermann et le fondateur de l’université, Isidore Kini, ont visité les locaux de ce temple du savoir.

Le Canada est visiblement un pays convoité par ces boursiers. "Le Canada est une destination privilégiée pour les étudiants africains, naturellement burkinabè. Le contexte économique n’a jamais favorisé beaucoup de gens à pouvoir réaliser leurs rêves", a déclaré Lamine Kouraogo, représentant des boursiers.

Des bourses sélectives sur le plan mondial

Créé en 1992 avec 30 étudiants sous l’appellation Institut supérieur de l’informatique et de la gestion (ISIG), l’université Aube Nouvelle compte actuellement 8000 étudiants avec deux campus (Bobo-Dioulasso et Ouagadougou). Le président fondateur, Isidore Kini, s’est dit fier de son université. "Ce sont des bourses sélectives offertes au niveau mondial", s’est-il réjoui.

En plus des discours, les étudiants présents dans l’amphithéâtre ont eu un partage d’expériences pour les études au Canada.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’université Aube Nouvelle et les universités canadiennes en accord avec le gouvernement. Face aux étudiants, Mamadou Ouattara, délégué commercial, chargé de promouvoir le Canada comme destination d’études, a prodigué des conseils.

Les bourses sont des occasions rares qu’il faut saisir, a-t-il indiqué. C’est pourquoi, il a invité les étudiants à viser l’excellence et ne pas se contenter d’avoir juste la moyenne pour valider les années académiques.

Une photo de groupe entre la délégation de l’ambassade, les premiers responsables de l’université et les six boursiers.

Face aux offres d’études au Canada qui pullulent sur les réseaux sociaux, Mamadou Ouattara invite à la vigilance, car il existe beaucoup de fake news.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net