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Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

Publié le vendredi 9 décembre 2022 à 11h29min

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Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

« L’aboutissement du chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles du Burkina Faso, appuyé par des actions hardies, inclusives et consensuelles ». C’est ce que pense la ministre en charge de la solidarité, de l’action humanitaire, et de la réconciliation nationale, Nandy Somé/Diallo. Elle a procédé à la clôture des ateliers régionaux sur la réconciliation nationale, ce jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou (région du Centre).

Depuis mi-septembre 2022, se tiennent au Burkina Faso, des ateliers régionaux de restitution des concertations communales et d’appropriation des stratégies nationales de réconciliation. Mais aussi de cohésion sociale, de prévention de la radicalisation, de lutte contre l’extrémisme violent et pour le pacte du vivre-ensemble.
Le présent atelier de la région du Centre qui se tient à Ouagadougou, vient ainsi clore la série d’ateliers tenus respectivement à Bobo-Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et Kaya.

Au terme de ces rencontres, le contenu des concertations communales sur la base desquelles, la stratégie nationale de la réconciliation a été élaborée, a été restitué aux différents acteurs des régions.

« Une véritable réconciliation nationale est la condition sine qua non à la cohésion sociale et à une paix véritable et durable », croit Nandy Somé/Diallo, ministre en charge de la réconciliation nationale

« Nous avons à ces occasions, diffusé et échangé sur les autres stratégies corrélatives afin de recueillir des avis et recommandations des populations. Il s’agit de la stratégie de cohésion sociale et son plan d’action, la stratégie de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent. Sans oublier le pacte du vivre-ensemble et son plan d’ancrage et de vulgarisation », a spécifié la ministre en charge de la réconciliation nationale, Nandy Somé/Diallo.

Au regard de l’assiduité, la participation active et l’intérêt manifeste porté aux différentes communications par les participants de toutes les régions, la ministre a traduit toute sa satisfaction. Madame Nandy Somé/Diallo a salué la disponibilité et l’engagement de tous ces acteurs qui ont pris part à ces ateliers qui préparent ainsi les esprits à une véritable réconciliation.

L’ensemble de ces ateliers régionaux ont été réalisés avec le soutien financier du système des nations unies, à travers le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). « Notre attente, c’est qu’il y ait un retour de la cohésion sociale au Burkina Faso. Et cela ne peut se faire si on ne permet pas aux communautés de pouvoir discuter et dialoguer », Elsie Laurence-Chounoune, représentante résidente du PNUD.

Un gouvernement conscient des enjeux de la réconciliation nationale

Le gouvernement du Burkina Faso pour sa part, est conscient que le développement socio-économique passe nécessairement par la restauration de la paix. Aussi, la réconciliation de tous les fils et filles, et la jouissance effective des droits humains, des libertés individuelles et collectives. Pour ce faire, il entend mettre tout en œuvre pour que le vivre-ensemble harmonieux soit une réalité. C’est ce qu’a laissé entendre la ministre de la réconciliation nationale.

Elle soutient par conséquent, que les actions fortes inscrites dans les différents plans d’action permettront d’y parvenir. Selon elle, l’arrimage entre solidarité, action humanitaire et réconciliation nationale, traduit bien la nouvelle vision dynamique et intégrée, qui permettra de répondre aux défis sécuritaires et humanitaires actuels.

Elsie Laurence-Chounoune, représentante résidente du PNUD au Burkina Faso

Des actions basées sur des valeurs endogènes

Du point de vue de la ministre, l’aboutissement de ce chantier requiert un engagement fort des fils et filles du pays, appuyé par des actions hardies, inclusives et consensuelles. Des actions basées sur des valeurs endogènes qui garantissent la non répétition des faits créateurs de besoins de réconciliation.

Avant de clore son allocution, madame Nandy Somé/Diallo a témoigné sa reconnaissance aux Partenaires techniques et financiers (PTF) à travers le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) pour leurs soutiens multiformes.

Elle a également invité toutes les composantes de la société burkinabè à s’engager résolument dans la mise en œuvre de cette stratégie. Ce, en vue de permettre de relever les défis de la restauration de la paix et de la stabilité du pays.

Lire aussi Réconciliation nationale au Burkina : Vers un consensus sur la démarche appropriée

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 décembre 2022 à 12:10, par citoyen ordinaire En réponse à : Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

    Mme la ministre, pour le peu que je connais de vous pour avoir travaillé avec vous, je vous conseillerai de prendre vos distance d’avec ces démarches malhonnêtes de personnes au cœur noir, prenant leurs concitoyens comme de la paille qu’ils peuvent piétiner sous le faux prétexte de la réconciliation ! Nous répétons que si c’est de cette réconciliation prônée par Me Hermann Yaméogo, Ablassé Ouédraogo, Lookman Sawadogo du fameux "appel de Manéga", de Damiba Sandaogo et j’en passe, si c’est de cela qu’il s’agit, j’ai bien peur que vous n’empruntiez le chemin de l’échec. Oui, il y a encore des Burkinabe qui n’ont pas encore compris que ce pays a connu une régression à tous points de vue depuis 7 ans et connait plus de misère imposée par les Djihadistes et leurs collabo politiques intérieurs. Personne n’est contre une réconciliation mais personne n’est dupe : cette camisole de force que l’on veut faire porter par tout le peuple sera mise en lambeau si on continue ainsi ! Alors, attention !

    • Le 9 décembre 2022 à 17:53, par AHMED En réponse à : Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

      Mon citoyen ordinaire. Vous avez tout dit. Une analyse très pertinente. Vous avez remarqué que les jeunes ne jurent que par IBT. Toute la classe politique a été vomie. Quand les ABLASSÉ ont vu BLAISE ils ont compris que l’eau versée ne peut plus être ramassée. La réconciliation tournait autour de Blaise Compaoré le milliardaire. Il n’a plus la tête en place. Les jeunes ont fini avec les HERMANN qui n’ont plus rien à dire. Du reste des Burkinabé mangent l’herbe dans notre pays. De quelle réconciliation nationale les ABLASSÉ vont nous parler

  • Le 9 décembre 2022 à 13:27, par Peuple insurgé En réponse à : Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

    La cohésion sociale... Seules l’équité et la justice peuvent nous garantir ça. On ne peut pas se dérober. C’est une loi de la nature, implacable !

  • Le 9 décembre 2022 à 19:40, par HUG En réponse à : Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

    Madame la ministre, il n y a pas un probleme de reconciliation au burkina faso.Un.conseil.pour.vous.madame ne.vous focalisez pas trop sur ce terrain.Surtout que.votre ministere n a pas encore un organigramme. La reconciliation entre les politiciens ne nous interesse pas.

  • Le 16 décembre 2022 à 05:22, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : « Le chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles », Nandy Somé

    L’aboutissement du chantier de la réconciliation nationale requiert un engagement fort des fils et filles du Burkina Faso, appuyé par des actions hardies, inclusives et consensuelles ». C’est ce que pense la ministre en charge de la solidarité, de l’action humanitaire, et de la réconciliation nationale, Nandy Somé/Diallo. Elle a procédé à la clôture des ateliers régionaux sur la réconciliation nationale, ce jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou (région du Centre).

    « Notre attente, c’est qu’il y ait un retour de la cohésion sociale au Burkina Faso. Et cela ne peut se faire si on ne permet pas aux communautés de pouvoir discuter et dialoguer », Elsie Laurence-Chounoune, représentante résidente du PNUD.

    Du point de vue de la ministre, l’aboutissement de ce chantier requiert un engagement fort des fils et filles du pays, appuyé par des actions hardies, inclusives et consensuelles. […]Elle a également invité toutes les composantes de la société burkinabè à s’engager résolument dans la mise en œuvre de cette stratégie. Ce, en vue de permettre de relever les défis de la restauration de la paix et de la stabilité du pays.

    Je n’avais pas lu cet article que j’avais mis de côté pensant que ce sont les mêmes kyrielles questions des quotas de mutilations génitales, et que sais-je, dont les femmes en général sont friandes du fait, je suppose, des per-diem qu’elles touchent et qui les aident à arrondir les fins de mois. Pire j’avais remarqué que ce sont surtout les femmes intellectuelles qui aimaient s’adonner à ces genres d’exercices. Mais aujourd’hui, les choses semblent tourner au mieux pour revenir à nos mentalités de Burkindi, plutôt que de se laisser guider par l’appât du gains (et facile).

    En effet la Ministre Nandy Somé/Diallo pose le vrai problème : la réconciliation, la cohésion qui requiert des actions hardies, inclusives, consensuelles. Pour cela elle souligne bien leur caractère social qui prime avant toute action économique et politique (surtout quand on sait que la justice rentre dans ce volet politique) : Comme dit Naaba Koom : Rii-nôd lagem koabga, ti laafi rééng taoré (devant cent bons plats, la paix, la santé, ont la préséance). Et cela c’est spécifique à la vraie femme de foyer, intellectuelle ou pas. Car elle est prophétique, instinctive, prévoyante, anticipatrice. Toutes les mamans du monde travaillent à doter leurs filles de ces qualités. Enfin, c’est quand on a la paix, la santé qu’on peut non seulement s’alimenter correctement mais aussi s’asseoir tête reposée pour discuter des vrais problèmes, qui sont toujours et surtout d’ordre économique et politique. Ce qui requiert la solidarité.

    Quand à Elsie Laurence-Chounoune, elle semble, elle aussi, avoir la belle mission de chambouler les mauvaises pratiques mondiales en révolutionnant les systèmes des Nations-Unis, qui étaient jusqu’alors de négliger les desideratas des Peuples au profit des conditions des bailleurs de fond. Et Ça il faut du courage. Je dirais même que toutes deux, elles semblent se rappeler des vœux du Président Jacques Chirac au soir de son élection le 8 mai 1994, pour son pays et pour le monde et qui, à mon humble avis, peut paraître comme un testament : « Il faut être inventif, audacieux et conquérants ».

    Je vous salue braves femmes, vous qui introduisez courageusement (ce que personne d’autre n’aurait déjà fait auparavant), la différence dans de grandes organisations, redoutées même par les puissants, et pour l’équilibre du monde. Dieux vous bénisse et finisse en vous ce qu’il a commencé.

    Grand’mère tu es belle koï, mais on dirait que vous êtes des jumelles. Tellement vous vous ressemblez.

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