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5e édition des REMA : Faire de Ouagadougou, un incubateur de l’écosystème musical africain

Publié le vendredi 2 décembre 2022 à 11h00min

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5e édition des REMA : Faire de Ouagadougou, un incubateur de l’écosystème musical africain

La 5e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) se tient du 1er au 3 décembre 2022 à Ouagadougou. C’est une édition qui vise à contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique pour en faire un levier de développement. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur général de Coris Mesofinance, Marcelin Rouamba.

Cette 5e édition a été placée sous le thème « Musique africaine, un nouvel écosystème : acteurs, métiers et outils ». Le top de départ de l’édition a été donné dans la soirée du jeudi 1er décembre 2022 à Ouagadougou en présence des acteurs du monde de la culture venus du Burkina et d’ailleurs.

Mohamed Kaboré, Alif Naba de son nom d’artiste, a tenu à remercier tous les partenaires et les acteurs du monde de la culture qui ont contribué à ce que cette édition de ces REMA puisse se tenir. Celui que l’on surnomme « Le prince aux pieds nus » a plaidé pour que la musique soit au cœur de toute action de développement au Burkina Faso. Car, selon lui, jamais un pays ne s’est retrouvé en forme quand il met sa culture au second plan. Pour appuyer ce qu’il dit, le Kundé d’or 2014 a montré que tous les pays qui se sont développés, ont mis leur culture en avant et le Burkina s’est toujours fait connaître par sa culture.

Mohamed Kaboré dit Alif Naba, promoteur des REMA

C’est pourquoi, la thématique choisie cette année va permettre de rendre compte des mutations enregistrées dans le secteur, comprendre et bien maîtriser les évolutions qui emmènent les acteurs dans le secteur qui voient apparaître, notamment les nouveaux métiers, s’est-il justifié.

Au cours de cette dite édition, plusieurs panels sont prévus et seront animés par des experts venus des quatre coins du monde. Les REMA cette année vont permettre aux acteurs d’être outillés afin de devenir très professionnels. « C’est toute une structuration et aujourd’hui, c’est de ça qu’il est question pour qu’ils puissent s’adapter. Les REMA, c’est aussi une grosse formation qui réunit les pays de la sous-région ouest-africaine, mais aussi au-delà, l’Afrique centrale et le reste du monde et qui va les former sur les métiers du digital. C’est un évènement qui accompagne aujourd’hui les acteurs, les entreprises et les artistes et qui leur permet de faire grandir la musique » a-t-il détaillé.

Vue du public

En rappel, les REMA offrent une plateforme d’échanges et de réflexions autour de l’industrie musicale et de créer un écosystème propice pour un secteur en perpétuelle mutation.
En sommes, les REMA, selon les organisateurs, ce sont des rencontres professionnelles, des shows cases et un grand concert pour clore en beauté cette édition.

Pour l’organisation des prochaines rencontres, Alif Naba peut compter sur des partenaires comme le président du groupe Coris qui a été représenté par le directeur général de Coris Mesofinance, Marcelin Rouamba. En encourageant le promoteur, il a fait savoir qu’ils sont toujours aux cotés des REMA pour promouvoir la culture burkinabè.

Remise symbolique des Awards d’hommage

La cérémonie d’ouverture s’est achevée par la remise d’Awards d’hommage à trois acteurs du monde de la culture, notamment Issouf Compaoré pour ses 50 ans de carrière, à Gaou production de Yopougon (Côte d’Ivoire) de l’artiste musicien A’Salfo pour l’impact de cette maison de production dans toute la culture ivoirienne.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 décembre 2022 à 12:07, par kwiliga En réponse à : 5e édition des REMA : Faire de Ouagadougou, un incubateur de l’écosystème musical africain

    "Faire de Ouagadougou, un incubateur de l’écosystème musical africain."
    Voilà, on a enfin trouvé la priorité qui va nous débarrasser des terroristes, nous permettre de regagner et de sécuriser les territoires perdus, chacun mangera à sa faim, se soignera, étudiera gratuitement,...
    Empressons nous de Festoyer au Ouagaland, pendant que crève le Burkinistan.

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