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Projet de renforcement des capacités des agences de l’eau du Gourma et du Liptako : WaterAid et ses partenaires dressent le bilan des activités

Publié le mercredi 30 novembre 2022 à 21h18min

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Projet de renforcement des capacités des agences de l’eau du Gourma et du Liptako : WaterAid et ses partenaires dressent le bilan des activités

WaterAid et ses partenaires ont organisé un panel de clôture des activités du Projet de renforcement des capacités des agences de l’eau du Gourma et du Liptako et des Comités locaux de l’eau (CLE) pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau, qui s’est tenu du 28 au 30 novembre 2022. Ces trois jours ont constitué un cadre de partage de connaissances issues des initiatives de la gestion intégrée des ressources en eau, toute chose qui contribuerait à l’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans les espaces de compétences des agences de l’eau dans les zones sus-citées.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la politique sectorielle eau et assainissement (PAPS-EA), le consortium WaterAid, les Agences de l’eau du Liptako (AEL) et du Gourma (AEG) et l’Association eau, développement et environnement, ont bénéficié du soutien de l’Union européenne pour l’exécution du projet de renforcement des capacités des agences de l’eau du Gourma et du Liptako et des CLE pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau. « En finançant ce projet, l’Union européenne entendait contribuer à accompagner les agences à donner du relief à la GIRE tout en en la rendant opérationnelle au niveau local », confie Matthieu Badolo, chargé de programme eau et assainissement à la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso.

Le financement de l’Union européenne pour ce projet s’élève à trois milliards de FCFA

Le projet devait se tenir sur une période de 48 mois. Il a débuté en 2018. Il s’est clos par un atelier tenu du 28 au 30 novembre 2022. Ces trois jours d’échanges ont constitué d’une part, un cadre de partage des connaissances issues des initiatives de la gestion intégrée des ressources en eau. D’autre part, cet atelier a permis de restituer aux parties prenantes les performances du projet, afin d’engager l’appropriation des résultats et la mise en place d’un plan de durabilité.

« Nonobstant ces lourdes tares, le projet a connu un taux de réalisation très satisfaisant allant de 85 à 100/% », selon Moustapha Congo

Grosso modo, il s’agissait de dresser un bilan des actions posées durant ces quatre années de réalisations en énonçant clairement les difficultés qui ont quelque peu freiné l’avancée du projet. Il est question aussi d’énumérer les acquis et d’engager des perspectives pour les prochaines échéances.

En termes de difficultés, « les premiers mois ont été difficiles. Les gens ne travaillaient pas ensemble et il fallait que l’on accorde d’abord nos violons avant de débuter le projet. Hormis cela, le projet s’est heurté à l’insécurité, la covid-19, la série de grève des travailleurs et les crises politiques et institutionnelles qu’a vécu le Burkina Faso en 2022 », a regretté Moustapha Congo, secrétaire permanent de la GIRE.

Le directeur pays de WaterAid a salué l’engagement et la détermination des uns et des autres dans la réalisation de ce projet

Cependant, ces difficultés n’ont pas pour autant entaché la réalisation du projet. On note à ce titre de nombreux acquis parmi lesquels « le renforcement des capacités des agents de l’eau et des comités locaux de l’eau, la mise en place de six comités locaux de l’eau dans ces espaces et la libération des berges de certains cours d’eau. Par ailleurs, il y a eu la prise en compte des personnes vulnérables. Un guide de formation a été élaboré et plus de 350 personnes ont bénéficié de cette formation, tenant compte des différentes catégories des acteurs et de leurs couches de vulnérabilité ».

Les acteurs du projet sur la photo de famille

Selon le directeur pays de WaterAid, Eric Mamboué, « le système d’aide à la décision, les formations et l’approche basée sur les droits humains intégrés à la gestion des ressources naturelles, constituent désormais des clés sur lesquelles pourront se baser les bénéficiaires afin de pérenniser les acquis, pour qu’ils soient profitables sur le long terme ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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