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Ce mardi 29 novembre 2022 à Ouagadougou, s’est ouvert un atelier de plaidoyer des acteurs du secteur de la santé pour le financement du Plan stratégique de développement 2022-2026(PSD 2022-2026). Le lancement officiel de ce plaidoyer a été effectué par le représentant du ministre en charge de la santé et de l’hygiène publique, Dr Julien Couldiaty.
Les acteurs du secteur de la santé, notamment ceux de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), ex Laboratoire national de santé publique (LNSP) ont sonné la mobilisation des partenaires techniques et financiers (PTF) autour de leur Plan stratégique de développement 2022-2026 (PSD 2022-2026).
C’est devant un parterre d’acteurs du monde de la santé, publique comme privée, ainsi que des différents PTF que le lancement officiel de ce plaidoyer pour la recherche de financements pour ce PSD 2022-2026 a été donné par le représentant du ministre en charge de la santé, Dr Julien Couldiaty.
L’objectif visé par cet atelier de plaidoyer est d’organiser, entre autres, les potentiels partenaires autour des questions prioritaires contenues dans ledit plan. Ce, dans le but de susciter leur accompagnement pour le financement de ce plan stratégique de développement 2022-2026 (PSD 2022-2026).
C’est ainsi qu’en lançant officiellement ce plaidoyer, le représentant du ministre a fait savoir aux PTF qu’il a espoir qu’au-delà des contraintes légitimes du moment, ils seront sensibles aux enjeux qui sous-tendent ce PSD 2022-2026 dont l’atteinte des objectifs impactera l’avenir et le destin d’un monde qui se veut solidaire. Contribuer donc à renforcer l’ANSSEAT, c’est aussi participer en amont à implémenter la politique internationale de prévention et de résolution des crises sanitaires, se convainc-t-il. Et de poursuivre en indiquant qu’aucun système sanitaire n’est sans écueils ou infaillible, mais la vision claire du risque et les approches pour y faire face relèvent d’un engagement, dont la mutualisation des efforts pourrait être la meilleure réponse.
Un plaidoyer qui semble ne pas tomber dans l’oreille de sourds. Car en prenant la parole au nom de tous les autres partenaires, la cheffe de file des PTF, Dr Fatou Ouédraogo, a d’ores et déjà rassuré les acteurs de leur engagement, suivant l’analyse des projets et la disponibilité des ressources. Son souhait, c’est qu’ils aboutissent ensemble à une feuille de route de déploiement des moyens nécessaires à la réalisation des objectifs escomptés par chaque partie.
Environ 15 milliards pour financer le PSD 2022-2026
Le PSD 2022-2026 est un plan dont le financement est évalué à environ 15 milliards de FCFA sur la période cinq ans, s’élevant en moyenne à trois milliards par an, selon les explications du directeur général de l’ANSSEAT, le Pr Elie Kabré. Tout en précisant que c’est un montant prévisionnel qui a été évalué et sur les besoins de financement de ces 15 milliards de FCFA, 40 à 45 % vont être couverts par leurs ressources propres, mais également celles des subventions de l’Etat.
Le PSD a été bâti autour de trois axes principaux, dont le premier sera consacré au leadership et à la gouvernance. Dans ce premier axe, il s’agira d’évaluer, selon lui, les besoins en matière de gouvernance, mais aussi de prévoir de nouvelles activités, notamment sur le PSD lui-même, son suivi régulier afin de réorienter certaines activités, en fonction de l’évolution de l’actualité du pays.
Au compte de ses anciens partenaires, le Laboratoire national de santé publique devenu Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé, peut toujours compter sur USAID-Burkina. Présente alors au lancement officiel de ce plaidoyer pour la mobilisation des PTF, la directrice santé de l’USAID-Burkina, Ramatoulaye Dioume, a rappelé qu’ils ont toujours soutenu le LNSP et comptent poursuivre ce soutien aussi au niveau de l’agence en l’appuyant dans ses missions. C’est pourquoi elle a précisé que l’USAID va continuer davantage à l’agence, parce qu’elle est au cœur du dispositif du ministère de la Santé.
Yvette Zongo
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 1er décembre 2022 à 08:57, par kwiliga En réponse à : Santé au Burkina : Plaidoyer pour un financement du Plan stratégique de développement 2022-2026
"de ces 15 milliards de FCFA, 40 à 45 % vont être couverts par leurs ressources propres, mais également celles des subventions de l’Etat..."
Mais qui donc prendra en charge les 8 à 9 milliards manquants ?
La Rissi ?
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