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Burkina/Journée du tirailleur africain : La hiérarchie militaire reconnaissante aux devanciers pour le sacrifice pour la liberté

Publié le vendredi 18 novembre 2022 à 22h00min

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Burkina/Journée du tirailleur africain : La hiérarchie militaire reconnaissante aux devanciers pour le sacrifice pour la liberté

Le ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a présidé, ce vendredi 18 novembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie marquant la journée d’hommage au tirailleur africain. Dépôt de gerbes et reconnaissance aux devanciers ont été l’essentiel de cette halte 2022.

Le devoir de reconnaissance a donc été manifesté cette année également par la hiérarchie militaire pour rendre hommage aux anciens combattants et anciens militaires tombés sur les champs de bataille.

C’est par une sobre cérémonie que, le ministre d’État, ministre de la défense et des anciens combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, avec à ses côtés, le chef d’état-major général des armées, le colonel-major David Kabré, différents responsables de l’armée et des coopérants militaires, a déposé les gerbes de fleurs au pied du monument. Honneur militaire, sonorités aux morts militaires, puis speech du président de la cérémonie.

Le ministre d’État, colonel-major Kassoum Coulibaly, a exprimé la gratitude du gouvernement aux partenaires étrangers.

« Comme on le dit souvent, il faut savoir d’où nous venons, pour mieux avancer », a dit le ministre d’État, colonel-major Kassoum Coulibaly, pour qui, cette reconnaissance aux devanciers permet de « savoir comment poser les pieds, comment poser les pas ».

Photo de famille à la fin de la cérémonie.

Occasion également pour le ministre d’Etat Coulibaly de saluer l’élan de solidarité de ces aînés par leur contribution financière aux efforts de lutte contre l’insécurité. « Nous ne pouvons pas mener ce combat, sans nous rappeler ce qu’ils ont fait pour la liberté, pour la souveraineté… », loue-t-il avant d’exhorter tous les Burkinabè à agir main dans la main pour le meilleur du pays.

Le ministre d’État, Kassoum Coulibaly (au micro) avec à gauche, le Chef d’état-major général des Armées, David Kabré.

« On demande à tout le monde de s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme. L’heure est à la mobilisation patriotique », renchérit le commandant à la retraite, Paul Tondé, président des anciens combattants et anciens militaires, avec une pensée pour tous ceux qui sont tombés pour la patrie.

« Ils ont défendu au moment où il le fallait, le territoire pour permettre aux gens de vivre en toute liberté, sinon on ne serait peut-être pas là en train d’organiser cette cérémonie », souligne Paul Tondé.

Paul Tondé

Yandé dit Anatole Yaméogo est de ces anciens combattants qui ont pris part au cérémonial. Distinguable par les nombreuses médailles à la poitrine, et malgré son âge, M. Yaméogo a la mémoire d’éléphant. De la classe 1955, le doyen Yaméogo se rappelle ce mois de décembre, à Bobo-Dioulasso, d’où tout est parti pour lui et ses camarades. Il va passer deux ans en Algérie, puis à Kouto, au nord de la Côte d’Ivoire, d’où il dit avoir convoyé le matériel militaire français dans l’atmosphère du refus de Maurice Yaméogo de voir une base militaire française en Haute-Volta. Il se souvient également des nombreuses réalisations faites par le contingent, dont la construction de certains camps militaires du pays.

Yandé dit Anatole Yaméogo demande aux Burkinabè d’éviter les comportements qui divisent.

Aujourd’hui, fondateur et promoteur d’établissements, Yandé dit Anatole Yaméogo encourage chaque Burkinabè, quelle que soit sa position sociale, à travailler en faveur de l’unité nationale et de la cohésion sociale.

O.L.O

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Vos commentaires

  • Le 19 novembre 2022 à 10:05, par Léo En réponse à : Burkina/Journée du tirailleur africain : La hiérarchie militaire reconnaissante aux devanciers pour le sacrifice pour la liberté

    Un bel hommage au grand-père Yandé dit Anatole YAMEOGO, bravo, on est fier de vous. Longue vie et vivement, que la paix revienne au Burkina Faso.

  • Le 19 novembre 2022 à 13:24, par Badaru En réponse à : Burkina/Journée du tirailleur africain : La hiérarchie militaire reconnaissante aux devanciers pour le sacrifice pour la liberté

    Si vous pouviez prendre exemple sur ces illustres aînés qui ont mérité le respect sur tous les champs de bataille, nous n’en serions pas là.
    Lorsqu’une poignée de bandits déguenillés peuvent attaquer la brigade de gendarmerie de Yako et surtout l’université de Fada alors que des milliers de FDS y sont, il y’a un PROBLÈME. Chaque attaque sans victime veut dire que les défenseurs étaient aux abonnés absent quand l’attaque a eu lieu. Tant que les FDS ne seront pas CONTRAINTS de se battre à chaque attaque nous perdrons la guerre. Désormais à chaque attaque, il faut que la hiérarchie analyse l’attitude des troupes et sanctionne ceux qui ont abandonné le combat. Il n’y a pas d’autres solutions. Ceux qui ont PEUR de se battre n’ont pas leur place dans les FDS et il faut les remplacer par ceux qui veulent se battre. La faute incombe à la hiérarchie qui ne motive pas les troupes en se planquant à l’arrière. Qu’on libère des budgets en se débarrassant de tous ces galonnés d’opérette qui sapent le moral des troupes

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