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Burkina/Assises nationales du MPSR 2 : Des manifestants réclament le groupe russe Wagner au Burkina

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Publié le vendredi 14 octobre 2022 à 22h15min

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Burkina/Assises nationales du MPSR 2 : Des manifestants réclament le groupe russe Wagner au Burkina

Les assises nationales convoquées par le capitaine Ibrahim Traoré pour adopter la charte de la transition ont débuté, ce vendredi 14 octobre 2022 à Ouagadougou. Alors que les travaux se déroulent à la salle de conférences de Ouaga 2000, à l’extérieur, des manifestants, drapeaux russes et burkinabè en main, réclament à cor et à cri le groupe Wagner dans la lutte contre le terrorisme… et le capitaine Traoré comme président de la Transition.

« Nous voulons qu’à l’issue de ces assises, le capitaine Ibrahim Traoré soit désigné président du Faso et qu’il se fasse accompagner par un Premier ministre civil et révolutionnaire. Vu les résultats qu’il a produits, le capitaine Traoré est l’homme qu’il faut au Burkina Faso », a déclaré, dans un premier temps, le porte-parole de ce groupe d’individus qui brandissaient des drapeaux burkinabè et russes, dans la cour du complexe du centre international de conférences.

Ils ont exprimé leur souhait de voir le Burkina Faso aller au-delà de la simple coopération militaire qui ne se résume qu’à l’utilisation de quelques équipements militaires russes.

« Nous voulons que la Russie vienne nous sauver, voilà pourquoi nous brandissons leur drapeau. Nous voulons Wagner. Depuis que la Russie est au Mali, on n’entend plus parler de largage de vivres par les airs. Au Mali, il y a la paix. Tant qu’on ne boute pas la MINUSMA, qui est une branche de l’ONU, de la France et des États-Unis, il y aura toujours des attaques au Mali », pense ce pro-russe qui se définit comme étant un « patriote et panafricaniste ».

Pour des raisons de sécurité, lui et ses camarades ont été invités à rejoindre le terrain jouxtant la salle de conférences pour poursuivre leur manifestation. ils ont été rejoints quelques minutes plus tard par des membres du groupement des militaires et policiers radiés depuis 2011. « Nous sommes ici pour soutenir le peuple burkinabè et demander notre réintégration dans l’armée et la police. Nous voulons aller au front. Nous avons confiance au capitaine Traoré, car cela fait onze ans que nous attendons. Aussi, si avec la France ça ne va toujours pas dans la lutte contre l’insécurité, pourquoi ne pas essayer avec la Russie. », suggère Pascal Kaboré, ex-caporal de l’armée burkinabè.

Notons que ces assises sont une occasion pour quelques vendeurs ambulants de faire des affaires comme Jacques Kaboré qui confie avoir déjà vendu quatre vuvuzelas au prix unitaire de 2 000 francs CFA.

Tasseré Kouanda, venu de la place de la Nation, vend à 500 francs CFA des badges à l’effigie du capitaine Ibrahim Traoré. « J’ai commencé la vente depuis hier et je suis à plus de 100 badges déjà vendus. Les affaires marchent bien », se réjouit-il avant de scander le nom du capitaine Traoré.

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