Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
L’écrivaine Zehira Houfani-Berfas répond, à travers les lignes qui suivent, au président français Emmanuel Macron qui, le 26 août 2022 lors d’une visite en Algérie, a accusé la Chine, la Russie et la Turquie de téléguider des réseaux « en sous-main » pour répandre une propagande anti-française en Afrique. Pour Zehira Houfani-Berfas, l’Afrique n’a pas besoin de la manipulation des Chinois et des Russes « pour ressentir le désarroi et la misère que la Françafrique fait subir à nos pays à l’ombre des indépendances truquées ».
Une fois de plus , l’Afrique reçoit un président français missionné pour ramener au bercail les Africains séduits par d’autres horizons que la Françafrique. Pour ce faire, Emanuel Macron « s’épargne un douloureux examen de conscience » vis-à-vis de l’Afrique et s’emploie à accuser les puissances rivales que sont la Chine, la Russie et la Turquie d’alimenter le sentiment anti-français chez les Africains. Non Monsieur Macron, répondent les Africains, la France n’a besoin de personne pour faire ce travail, elle s’en charge très bien depuis des siècles en perpétuant les crimes françafricains sur le continent. En fait, toute l’histoire africaine de la France est ponctuée des plus atroces crimes contre l’humanité, si bien que l’Africain, même dans le ventre de sa mère peut ressentir la souffrance subie par les siens.
Françafrique, un logiciel déphasé
Il aurait été de bon augure, voire un minima de correction pour ses hôtes, que Monsieur Macron se livre à une remise en cause de la Françafrique, de ses pratiques criminelles et leurs retombées dévastatrices sur la vie de millions de personnes, au lieu de cela, il la disculpe grossièrement en mettant en avant la thèse de la manipulation des Africains, et du coup ferme la porte à toute version qui n’est pas sienne. Il refuse de voir la réalité choquante et quotidienne de ces Africains qui lui crient « Dégage ! » sans que les Chinois, les Russes, ou encore les Turcs leur soufflent à l’oreille.
Que l’on soit à Alger, Bamako, Libreville, Abidjan ou Ouagadougou, d’un bout à l’autre de l’Afrique francophone, le bilan des 60 ans de partenariat avec la France est un véritable fiasco pour les populations africaines. Personne n’ignore ce que fait la France en Afrique et ces crimes débordent le continent avec les vagues successives de boat-peoples fuyant leur pays, comme le montrent les accusations de la France par un grand pays de l’Union Européenne. En 2019, l’Italie, à travers les déclarations de son vice-président du Conseil italien et ministre du travail Luigi Di Maio et de son ministre de l’intérieur Matteo Salvini ont accusé ouvertement la France « d’appauvrir l’Afrique en empêchant son développement et en exploitant ses richesses comme au temps de la colonisation » Ils ont, en outre reproché à la France de bâtir sa puissance sur le dos des Africains. Ces deux hommes politiques étaient outrés par l’hécatombe des milliers d’Africains migrants qui meurent dans les eaux de la méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. « Si aujourd’hui il y a des gens qui fuient c’est parce que certains pays européens, la France en tête, n’ont jamais cessé de coloniser leurs pays. » Malheureusement, c’est encore le cas aujourd’hui, surtout après que la France ait détruit la Lybie.
D’ailleurs, il n’y a pas que les étrangers qui blâment le rôle de la France en Afrique, rappelons au président Macron les déclarations de son prédécesseur Jacques Chirac : « Nous avons saigné l’Afrique pendant des siècles […] Ensuite, nous avons pillé ses matières premières ; après, on a dit : ils (les Africains) ne sont bons à rien. Au nom de la religion, on a détruit leur culture et maintenant, comme il faut faire les choses avec plus d’élégance, on leur pique leurs cerveaux grâce aux bourses. Puis, on constate que la malheureuse Afrique n’est pas dans un état brillant, qu’elle ne génère pas d’élites. Après s’être enrichi à ses dépens, on lui donne des leçons ! » C’est édifiant, n’est-ce pas, de la part d’un homme d’État français, qui plus est président ? Les responsables français auraient dû écouter ses conseils et avoir le bon sens comme il l’a demandé en 2008 , dans une autre entrevue ignorée par les médias propagandistes : « On oublie une chose : une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation depuis un siècle de l’Afrique. Alors, il faut avoir un peu de bon sens, je ne dis pas de générosité, de bon sens, de justice, pour rendre aux Africains ce qu’on leur a pris. » Bien sûr, lui non plus n’a pas dérogé aux pratiques de la Françafrique et s’en est servi pour renflouer sa carrière comme les autres, en détournant les yeux du sort tragique des Africains pour empocher les enveloppes de la corruption venants de leurs gouvernants.
L’époque de Jacques Foccart et Felix Houphouët Boigny est révolue
C’est scandaleux qu’après toutes ces années de chaos entretenu par la France et dont les Africains veulent se libérer, Monsieur Macron débarque, porteur comme tous ses prédécesseurs de ce discours rétrograde qui sous-entend que les Africains ont besoin de tutelle pour leur dicter quoi faire et avec qui le faire. Une tutelle dont la France, il faut le dire, avait l’exclusivité et qui maintenant lui est disputée par la Chine, la Russie et la Turquie, pour le grand bien des Africains, qui peuvent désormais choisir leurs interlocuteurs selon leurs propres intérêts. Un changement radical dans la perspective africaine, loin de la coopération tronquée avec l’ex. Puissance coloniale et son partenariat dominant-dominés. Parce que c’est cela que ressentent les Africains à travers les relations malsaines de la Françafrique, qu’ils sont encore colonisés, et de façon scandaleuse en Afrique subsaharienne, comparativement à l’Afrique du Nord, ou sa malfaisance est plus discrète, mais tout autant préjudiciable pour les populations.
L’impossible partenariat gagnant-gagnant avec la France
Qu’est-ce que l’Afrique a gagné durant ces soixante années de partenariat privilégié avec la France ? Pratiquement tous les pays concernés sont rongés par le sous-développement, le chômage endémique, la misère et le désarroi des populations soumises par des administrations profondément corrompues. De quels droits de l’Homme parlent les Occidentaux quand ils reprochent à la Chine et à la Russie de faire affaire avec les dictateurs ? Ça frise l’indécence, quand on sait que ces mêmes occidentaux, avec en tête la France, n’ont cessé de grossir les rangs des dictateurs et de bouffer à leurs tables depuis plus de 50 ans !
En fait, le partenariat France-Afrique peut se résumer au virus de la corruption qui a gangréné tous les systèmes de gouvernance et enfermé les dirigeants africains dans une logique d’abus de toutes sortes sur leurs peuples et de pillage sans fin, dont l’usufruit est blanchi en Occident, surtout en France. Ce qui au final fait de ces dirigeants les obligés de l’Élysée dans une sorte de deal « on vous tient- on se soutient » qui enrichit les uns et les autres au détriment des intérêts africains. C’est cet alliage malsain élaboré par la France en guise de partenariat, que les jeunes élites africaines remettent en cause, en choisissant d’autres partenaires comme la Chine et la Russie.
Non Monsieur Macron, disent les Africains, nous n’avons pas besoin de la manipulation des Chinois et des Russes pour ressentir le désarroi et la misère que la Françafrique fait subir à nos pays à l’ombre des indépendances truquées. Effectivement, force est de constater que la jeunesse africaine est ouverte sur le monde, elle est instruite et sait fort bien faire la différence entre un partenariat gagnant-gagnant comme celui que la Chine, la Russie et la Turquie proposent et le partenariat dominant-dominés imposé par la Françafrique et qui a fait du continent un enfer pour ses populations. N’est-ce pas légitime que les Africains veuillent couper les liens avec cette relation françafricaine héritée des temps sombres de la colonisation ?
Que le président français, maquille cette volonté africaine de rompre avec la Françafrique en objet de manipulation d’autrui n’a rien de surprenant. Ça rappelle aux Africains un autre épisode de leur histoire, quand les oppresseurs coloniaux des années 1950 ont usé des mêmes procédés pour discréditer les contestations anticoloniales et les mouvements des indépendances, en les traitant de complots des ennemis de la France. Mais la roue de l’histoire a tourné en la faveur des peuples opprimés et l’empire colonial français a perdu son combat en Afrique. Certes, on l’a rafistolé et rebaptisé Françafrique avec l’aide de quelques renégats africains, mais aujourd’hui en 2022, il a largement dépassé sa date de péremption et ses codes sont invalides auprès des jeunes élites africaines, résolues à changer le sort de leurs pays.
Aucune haine pour le peuple français
Malgré tous ces griefs retenus contre la France, les Africains ne cultivent aucune haine à l’endroit du peuple français. Les liens profonds tissés entre les peuples dépassent de loin les envolées politiques dictées par les intérêts économiques et géostratégiques. Les Africains savent que la France ce n’est pas que l’Élysée, Dassault, Bolloré, ou ELF, c’est aussi, des femmes et des hommes de grandes valeurs humaines épris de justice, dont voici 2 exemples que je cite personnellement avec reconnaissance, l’illustre François-Xavier Verschave qui a pourfendu les tenants de la Françafrique aux temps des indépendances, et son compatriote, le martyre de la Révolution algérienne, l’anticolonialiste Maurice Audin, qui a épousé la cause du peuple algérien et qui fut assassiné en 1957 sous la torture des tenants de la colonisation française.
Zehira Houfani-Berfas
Écrivaine
Vos commentaires
1. Le 19 septembre 2022 à 16:23, par TANGA En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
C’est à ne plus rien comprendre de l’amitié.
Est ce que l’amitié est forcée ? Pourquoi la France veut nous forcer pour que l’on continu à être amis ?
Il est temps que la France et l’occident en général comprenne que c’est fini. Si ils persistent l’histoire les retiendra comme les fautifs. Ça ne sera plus eux seulement à écrire l’histoire.
Chacun doit comprendre que l’amitié la c’est entre la France et ces suppos.qui nous ont été imposés comme président. Un jour proche, ça va finir.
Rentrez chez vous, si on a besoin de vous, on vous le fera savoir. Si vous êtes sûrs que c’est nous qui nous yeompo s, rentrez chez vous quand même. Vous aurez l’occasion de nous le rappeler un jour.
BASTA !
2. Le 19 septembre 2022 à 16:46, par Pas de problèmes En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Cette tribune de Madame Houfani-Berfas est un torrent de boue où elle déverse toute sa haine de la France. Elle ne convaincra que les idiots. C’est par la compréhension et le bon sens qu’on peut avancer, non par des pamphlets au vitriol. Je pense que Madame Houfani-Berfas aime bien Mr Poutine et c’est la raison de son ire. On n’a pas le droit de dire qu’il y a une propagande russe en Afrique ? On va se gêner !
3. Le 19 septembre 2022 à 16:56, par AHMED En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Tant que la France ne va pas se mettre dans la tête que l’Afrique regorge désormais d’agrégation elle va continuer de s’embourber.
4. Le 19 septembre 2022 à 16:58, par verite no1 En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Salut les amis !
Bravo a cette ecrivaine qui a bien repondu a macron !!!!!!!
Oui, la francafrique va disparaitre, que tu sois sous la protection de la france ou pas, tu seras oblige de suivre la volonte du peuple, ya rien a faire mon ami !!!!!!! Suivez mon regard !!!!!!!
La france a assez pille notre continent et trop c’est trop !
Un paweogo qui quitte le Burkina pour aller travailler en RCI ne peut meme pas s’acheter un billet retour pour le bercail tellement les matieres premieres sont a la limite offertes cadeau au colonial master !!!!!!! Stop it !!!!! Basta !!!!!!!
5. Le 19 septembre 2022 à 17:11, par boss En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Merci pour l’article.
Certains dirigeants qui veulent bien faire mais n’ont pas le courage de Sankara ou Lumumba ou Goita pour arrêter d’obéir à l’ogre occidental préfèrent rester dans le pillage et la mal gouvernance pour sauver leur "nez".
Norbert Zongo sauf erreur disait que si la France loue un président africain, c’est qu’il travaille au détriment de son peuple.
Il faut que les peuples fassent en sorte que les dirigeants aient beaucoup plus peur d’eux que de la France. Ce n’est pas normal d’être aussi misérable avec autant de richesses !
6. Le 19 septembre 2022 à 18:08, par Zouk351 En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Faut il mettre toutes les responsabilités du colonialisme sur le dos de Macron ? Il n’était pas né à l’époque.
Tous les pays cherchent des avantages commerciaux. Comment trouver l’équilibre entre ce qu’on reçoit et ce qu’on donne ?
Est ce grave de dire que les influences russes et Chinoises peuvent emmener l’Afrique vers des catastrophes ? Ni la Chine, ni la Russie ne sont des exemples de démocratie pour leurs peuples.
Pour l’instant les problèmes de l’Afrique subsaharienne sont simples à cerner mais pas à résoudre : le terrorisme - le manque de structures et d’organisation - le manque de compétences - l’illettrisme - la faim - ….
Par où commencer ?
Il n’y a pas rien cependant et il faut s’appuyer sur l’existant.
7. Le 19 septembre 2022 à 19:37, par Hogx En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
"elle est instruite et sait fort bien faire la différence entre un partenariat gagnant-gagnant comme celui que la Chine, la Russie et la Turquie proposent et le partenariat dominant-dominés imposé par la Françafrique et qui a fait du continent un enfer pour ses populations"
La colonisation reste la colonisation d’où qu’elle vienne, il n’y a pas plus de gagnant-gagnant avec la Chine qui amène sa propre main d’œuvre, engendre des dettes impossibles à rembourser qui engendrera une soumission totale comme certains en font déjà l’amère expérience dans les Balkans, signe des accords interventionnistes contre les populations insurrectionnelles comme en Océanie, qu’avec la Russie qui met le bordel afin de mettre des juntes un peu partout comme les européens l’ont fait avant eux ou les américains en Amérique du sud et aux caraïbes, Quant à la Turquie, dépassée par sa rhétorique électorale et de contrôle de la dissidence interne portée sur un religieux radical, j’espère que ce n’est pas le modèle auquel vous aspirez ? sinon bientôt en tant qu’écrivain et femme vous n’aurez même plus le droit de parler.
Il y a déjà suffisamment de pays au sein de l’Afrique qui se comportent en puissance interventionniste (Maroc, Éthiopie, Angola, Afrique du Sud, etc.) sans avoir besoin d’en rajouter.
Le problème est en effet la corruption des élites d’où un problème de répartition des richesses.
Mais quel système de pouvoir avons-nous ? Une république électives comme les occidentaux, avec les mêmes problèmes qu’eux.
Inventer et faire fonctionner une véritable démocratie qui ne serait pas un copier-coller de systèmes défaillants et sans attendre un héros venu de contrées lointaines ou un putschiste soit-disant démocrate qui ne serviront que leurs intérêts, cela serait un grand progrès.
Le 20 septembre 2022 à 09:57, par kwiliga En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Merci Hogx,
Je m’apprêtais à faire une réponse de même tonalité concernant les divers partenariats "gagnant/gagnant", notamment quant à celui de la Chine.
Faut-il que cette dame manque de culture géopolitique, pour prendre en exemple le pire "partenaire" qui, dénué de toute moralité, se livre aux plus grands pillages qu’ait connu le continent, tout en s’adonnant à la corruption des dirigeants et dans le mépris des peuples noirs.
Concernant la Russie, il suffit de voir comme elle agit de manière désintéressée en Centrafrique...
Pour conclure, s’il est vrai que comme le dit l’auteure : "Non Monsieur Macron, disent les Africains, nous n’avons pas besoin de la manipulation des Chinois et des Russes pour ressentir le désarroi et la misère que la Françafrique fait subir à nos pays", nous n’avons pas non plus besoin qu’une canadienne de 70 ans vienne décréter ce que ressent la jeunesse africaine.
8. Le 20 septembre 2022 à 09:13, par pfff En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
@Hogx :"Mais quel système de pouvoir avons-nous ? Une république électives comme les occidentaux, avec les mêmes problèmes qu’eux.
Inventer et faire fonctionner une véritable démocratie qui ne serait pas un copier-coller de systèmes défaillants et sans attendre un héros venu de contrées lointaines ou un putschiste soit-disant démocrate qui ne serviront que leurs intérêts, cela serait un grand progrès."
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Les défauts de la démocratie sont connus depuis l’antiquité (la République, Platon), mais en dépit de ces défauts, c’est clairement le système qui fonctionne le moins mal ; et la gestion de nombre de "transitions de pouvoir" en Afrique est tout sauf convainquant.
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La question est moins de savoir s’il faut un système démocratique, que de faire évoluer un système démocratique pour qu’il corresponde aux réalités d’un pays. Lorsqu’un pays opte pour un système parlementaire, le problème est moins d’appliquer une recette dont les grandes lignes sont connues, que de transformer le détail de son organisation pour qu’il soit réellement représentatif. Prenons deux pays : l’Italie et l’Espagne, tous deux ont des systèmes démocratiques parlementaires issues d’un même moule initial (majorité simple, 1 tour...), leur culture méditerranéenne et leur langue sont proches, ils vivent dans des régions très proches ; pourtant dans le détail, les deux systèmes n’ont pas grand chose en commun, ils ont été adaptés aux réalités de ces deux pays.
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Que vous partiez d’un modèle démocratique connu comme base (présidentiel français, parlementaire italien, fédéral allemand, peu importe) est moins important que les transformations que vous devrez appliquer pour qu’il fonctionne. Car il y a une certitude : si un même modèle parlementaire doit être adapté et transformé pour bien fonctionner dans des pays voisins, si vous appliquez tel-quel un modèle Européen en Afrique, il n’y a exactement aucune chance qu’il fonctionne.
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Partir d’un modèle initial fonctionnel permet de gagner un peu de temps, mais pour le reste, ni la France ni personne d’autre que vous même ne pourra faire ce travail long et fastidieux à votre place.
9. Le 20 septembre 2022 à 09:13, par Alexio En réponse à : Coopération internationale : Après le Mali, les Africains montrent la sortie à la France
Mes remerciements a l ecrivaine Zehira Houfani Berfas pour un tableau bien brosse depuis du mechant destin que nos pays africains d expression administrative francaise ont subit sous la colonisation.
Au prime- abord la colonisation sous les preceptes boussole de Jules Ferry s etait fixee le but de sa motivation sa mission d ordre civilisationel de l homme noire indigene. Comme cela avait ete planifier depuis la conference de Berlin en 1884-1885.
Les europeens avaient leurs agendas caches. Il s agissait pas d aller civiliser l homme et la femme noire que eux europeens ont pris la source de leur civilisation par la Grece antique qui a son tour puisa la sienne dans l Egypte ancienne des PHARAONS NOIRS.
INCUBATRICE DE TOUTE CIVILSATION TERRESTRE.
Bref ! Pour moi le peuple francais est complice et beneficiaire des butins de la colonisation qu elle a profiter sans demontrer sa solidarite envers les pays africains victimes de cette main-mise a nos richesses naturelles et humaines.
Le peuple francais est comme des lionceaux qui attendent que le butin de la chasse. mais ne demanderon jamais comment le gibier a ete tue. Ils n ont jamais demander d ou proviennent les richesses si enormes de la France.
Les dettes coloniales. Chaque annees nos Etats versent des sommes incommensurables.
4-500milliards dEuro a la France.
Bien sur qu il n ya pas de regles sans exception. Napoleon avait retablit l esclavage apres son abolition. Au fil des ans, les annees des lumieres ont contribuees a l abolir pour de bon. Mais les NEGRIERS ont ete indemnises pour le manque a gagner de leur source de revenu qui entretenait leur bien-etre et statut social.
Les esclaves qui etaient ACTIF ou PASSIF du bilan a tenir en compte. Voila pourquoi les comptes etaient soldes par cette INDEMNISATION HORRIBLE ET UNHUMAINE.
Ainsi lhomme noir et la femme noire marchandise recouvrait sa liberte. A rappeler tout cela s est passe avec la benediction du Vatican.
Aujourdhui tous ses crimes de sang de la France sont mis sous tapis. Exempts de poursuite judiciaire a cause des rapports de force actuel. Mais rien n est a exclure quand ce rapport serait renverser avec le temps.
Avec la nouvelle generation d africains eclaires. Quelque soit la longueur du temps. Ce jour verra le soleil.
CEPENDANT ON NOUS CRIENT A TOUS LE TOITS LES CRIMES DES NAZIS CONTRE LE PEUPLE JUIF INDEMNISE PRAL ALLEMAGNE, ET LES PAYS EUROPEENS FAUTIFS. LA FRANCE FAIT PARTI.
Sous l occupation nazi, beaucoup de juifs ont ete livres par la France par la delation.