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Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains 2023 : Les inscriptions sont ouvertes, elles se font entièrement en ligne

Publié le jeudi 15 septembre 2022 à 17h00min

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Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains 2023 : Les inscriptions sont ouvertes, elles se font entièrement en ligne

Dans le cadre de l’organisation du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA) 2023, la délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a convoqué la presse. C’était ce jeudi 15 septembre 2022, à Ouagadougou.

Le MICA doit se tenir à Ouagadougou du 26 février au 3 mars 2023. Les inscriptions sont ouvertes à compter du 15 septembre 2022 et vont s’achever le 15 janvier 2023. Pour cette édition, les inscriptions vont se faire uniquement en ligne. Pour s’inscrire cliquez ici : https://form.jotform.com/222113265489557 ou http://www.fespaco.org/

Selon le comité d’organisation, cette dématérialisation et/ ou digitalisation est économique, rapide, fiable et permet au FESPACO d’être en conformité avec les outils de son époque. C’est également une manière d’éviter que les dossiers encombrent les bureaux, car le siège du FESPACO est de plus en plus restreint. En outre, des raisons liées à la préservation de l’environnement ont été citées. Aucune inscription physique ne sera acceptée. Pour ceux et celles qui rencontrent des difficultés, ils/elles peuvent se renseigner auprès de l’équipe technique via les contacts et mails affichés sur le site du FESPACO.

A droite, Moussa Alex Sawadogo a affirmé que pour être sélectionné à des festivals comme celui de Cannes, il faut que le film soit en co-production avec au moins un autre pays

En tout, 75 stands vont être mis en place. Il faut rappeler que le MICA rassemble les professionnels du cinéma en créant un marché de film et de co-production à travers des tables-rondes et des rencontres thématiques, des stands promotionnels, des séances de projection, des salles de conférences, d’inscription des sociétés et des films au catalogue officiel du FESPACO.

Il s’agit d’une stratégie dont l’objectif est de résoudre la problématique du financement et de la diffusion des œuvres cinématographiques africaines. Les réalisateurs pourront donc proposer des projets à des producteurs. Ceux dont les œuvres sont déjà produites pourront par ailleurs les vendre à des distributeurs, à des chaînes de télévisions et à des festivals.

La remise du matériel

Le streaming, une opportunité pour le cinéma africain

Des services de streaming tels que Netflix, Amazon prime, etc., représentent une part importante de la distribution des films dans le monde. Ils sont également dans la production. Cependant, le cinéma africain et plus particulièrement francophone y est sous représenté. Conscient de ce manque à gagner, l’équipe espère que le MICA sera le lieu où des réalisateurs et réalisatrices pourront attirer leur attention avec les différents projets.

« Il est difficile pour les producteurs et réalisateurs de rencontrer ces plateformes. Le FESPACO travaille à faire venir les responsables des plateformes au niveau du MICA. La co-production est un espace que le FESPACO veut donner à ces réalisateurs et producteurs afin qu’ils puissent avoir d’autres sources de financement. Aujourd’hui, pour qu’un film soit pertinent, dynamique et avoir la possibilité d’être regardé à l’extérieur, il a besoin de co-production. Rares sont les pays, quel que soient leurs capacités à financer des films de leur pays, qui font de la production nationale. Il est important d’entrer en co-production, c’est-à-dire avoir des financements à l’extérieur », a expliqué le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo.

L’équipe du FESPACO aux côtés de la délégation américaine

Le don des Américains

A la suite de la conférence de presse, une cérémonie a été organisée pour remettre à la délégation générale du FESPACO un don de l’ambassade des USA. Le don est composé de matériels informatiques tels que des écrans téléviseurs Led, des ordinateurs, des photocopieurs, des imprimantes laser... Aussi, l’ambassade a apporté son appui financier pour la dotation d’espaces de diffusion au sein du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Ce don est estimé à plus de 16 millions de FCFA.

Sandra Clark a rappelé que les USA contribuent financièrement et techniquement à la réussite du FESPACO depuis plusieurs éditions

L’ambassadrice des USA au Burkina Faso Sandra Clark s’est dit ravie de soutenir les efforts du FESPACO pour le rayonnement du cinéma africain. « C’est un moyen d’apporter notre soutien au peuple burkinabè. Ce festival est connu dans le monde entier. Nous sommes fiers de la résilience des organisateurs et des cinéastes dans ces conditions difficiles. Ce don est un symbole de l’engagement des USA à entretenir des relations durables avec le Burkina Faso et à développer l’héritage culturel du pays », s’est-elle exprimée.
Moussa Alex Sawadogo a remercié les donateurs pour ce geste. Il a précisé qu’à chaque édition du FESPACO, les USA n’hésitent pas à apporter leur soutien.

SB
Lefaso.net

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