Face à l’incivisme et au terrorisme, « Les écoles Marie Rose » ont vu le jour pour contribuer à l’éducation des plus jeunes. S’inspirant de ses expériences passées en tant qu’acteur du secteur éducatif, le fondateur entend innover à travers cette initiative. Cependant, avant de démarrer ses activités pour cette année scolaire 2022-2023, il a procédé, le samedi 10 septembre 2022, à la présentation du nouveau joyau aux autorités religieuses et coutumières, histoire de recevoir de leur part conseils et bénédictions.

Une vue de la classe de petite section avec ses commodités.

« Avant d’arriver à la création de cet établissement, j’ai évolué pendant 15 ans dans l’aide au développement, plus précisément dans le secteur de l’éducation. J’ai pu appréhender les problèmes de l’école burkinabè. Et ce sont les échanges culturels internationaux avec l’Europe qui ont influencé ma décision d’investir dans l’école du Burkina. J’ai vu ce qui passe ailleurs. Cette école est créée pour être alignée aux standards internationaux. Aujourd’hui, nous la présentons aux autorités administratives, religieuses et coutumières pour recevoir leurs bénédictions afin qu’elle puisse bien fonctionner », a laissé entendre Basile Darga, fondateur des écoles Marie Rose.

« Nous avons un projet total d’environ 600 millions que nous voulons réaliser, à travers la construction de cette école », Basile Darga, fondateur des écoles Marie Rose

Pour Félix Konkobo, premier vice-président de la délégation spéciale de l’arrondissement 9, la démarche entreprise est salutaire, vu que l’intérêt suscité est l’amélioration de la qualité de l’éducation des jeunes. « Ce projet entre en droite ligne de la politique éducative de notre pays. C’est pourquoi, nous sommes là pour soutenir le fondateur. Nous souhaitons une longue vie à ce projet, au bénéfice de l’arrondissement 9 et de notre pays le Burkina Faso », a déclaré M. Konkobo.

Une vue du réfectoire du préscolaire.

L’établissement est construit sur une superficie de deux hectares. « Il se distingue des autres d’abord par la qualité des infrastructures, l’effectif réduit qui est de 25 élèves par classe, la tenue scolaire qui est en Faso danfani, les activités culturelles, l’initiation à l’anglais, etc. Pour cette première année scolaire 2022-2023, nous commençons par l’ouverture de l’école maternelle. Nous envisageons, au fil du temps, l’ouverture de continuum complexes avec l’école maternelle, primaire, secondaire et supérieure », a précisé la directrice de l’école, Sophie Barro.

« Les infrastructures sont de taille et répondent aux normes », émir Ousséni Bougui

Pour Osseni Bougui, émir de Dédougou installé à Tanghin, la construction de cet édifice réjouit les habitants de la zone. Il souhaite alors que les activités de l’école puissent se faire selon les valeurs que sont « l’honneur, la discipline, la réussite ».

Erwan Compaoré
Lefaso.net