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Recherche scientifique au Burkina : Un physicien remplace un médecin à la tête du CNRST

Publié le jeudi 8 septembre 2022 à 22h00min

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Recherche scientifique au Burkina : Un physicien remplace un médecin à la tête du CNRST

Le Dr Emmanuel Nanéma est le nouveau délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST). Nommé au conseil des ministres, ce mercredi 7 septembre 2022, il était depuis le 3 mars 2021, le directeur de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT).

Le Directeur de recherche Koiné Maxime Drabo n’aura donc passé que quatorze mois à la tête du Centre national de la recherche scientifique et technologique, lui qui avait officiellement succédé au Dr Roger Nébié, le 2 juillet 2021. Son remplaçant n’est autre que le Dr Emmanuel Nanéma, qui dirigeait l’Institut de recherche en Sciences appliquées et technologies (IRSAT) depuis le 23 mars 2021.

Titulaire d’un doctorat de 3e Cycle en Energie solaire photovoltaïque obtenu en 1996, le Dr Nanéma intègre en 1997 l’IRSAT en tant qu’attaché de recherche.

De 2004 à 2010, il travaille au Fonds de développement de l’électrification en qualité de directeur technique avant de retourner à l’IRSAT où il participe à l’animation de la revue Sciences et Techniques du CNRST.

En mars 2012, il est nommé directeur adjoint chargé des programmes à l’IRSAT. Fonction qu’il occupe jusqu’à sa nomination à la tête de l’IRSAT. En 2016, il ajoute à son escarcelle un autre diplôme : un doctorat unique en géophysique externe. Sa thèse a d’ailleurs été dirigée par le Pr Frédéric Ouattara, son promotionnaire du premier cycle universitaire et aujourd’hui ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Aujourd’hui directeur de recherche en Physique, le Dr Emmanuel Nanéma a encadré les travaux de thèse de Nonlo Kadidia Drabo, la première femme docteur du Laboratoire de recherche en énergétique et météorologie de l’espace de l’université Norbert Zongo.

HFB
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Vos commentaires

  • Le 8 septembre 2022 à 11:02, par NOELLE En réponse à : Recherche scientifique au Burkina : Un physicien remplace un médecin à la tête du CNRST

    Toutes mes vives félicitations et encouragements pour cette tache combien noble Docteur NANEMA. que le tout puissant Dieu de l’univers vous assiste dans cette nouvelle fonction. Bon vent à vous !

  • Le 8 septembre 2022 à 13:44, par sidbala En réponse à : Recherche scientifique au Burkina : Un physicien remplace un médecin à la tête du CNRST

    Personne ne nie les mérites des Dr Nanéma ; on choisit ses collaborateurs sur la base de la confiance, certes,mais évitons les copinages. nous sommes tous burkinabè, ,mais allons seulement...

  • Le 8 septembre 2022 à 19:21, par TOERE En réponse à : Recherche scientifique au Burkina : Un physicien remplace un médecin à la tête du CNRST

    Comme l’internaute SIDBALA le dit , et sans douter des mérites de ce Monsieur ,tout indique néanmoins ,que désormais l’Etat du BURKINA FASO est devenu un énorme juteux gâteau que l’on se partage entre amis ,cousins ,cousines ,nièces ,neveux ,promotionnaires et même maitresses parait-il . Tout indique en tous cas que les liens parentaux et sentimentaux priment sur les critères techniques ,de compétences ,d’expériences ,de dynamisme dans le choix des hommes et femmes aux hautes fonctions de l’Etat, parfois en violation des grands principes et règles universels et de la déontologie de l’administration publique .
    Vous savez ,vous pouvez être bardé de diplômes de très haut niveau mais être un nullard monumental ou un cancre et pour parler comme l’ancien PAN Mélégué Maurice TRAORE ,en matière de gestion et de Management des hommes et des organisations . Mieux, parfois ,si vous devez votre nomination à une haute fonction sur des bases parentales ,sentimentales et subjectives et autres considérations ,au lieu que cela soit un atout ,ça peut devenir un handicap pour vous et vous pourriez ne pas pouvoir exprimer pleinement vos compétences à votre poste . En tous cas on constate que sous le MPSR les nominations aux hautes fonctions sont devenues davantage une affaire de promotionnaires . Attention à l’effet inverse négative sur la qualité de la gouvernance et de la gestion du pays

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