Après six ans et près de trois mois passés en tant que Directeur de la communication et de la presse ministérielle à la Primature burkinabè, Atéridar Galip Somé, l’homme qui a servi sous quatre Premiers ministres (Paul Kaba, Tieba, Christophe Dabiré, Lassina Zerbo, Albert Ouédraogo) va céder sa place à un autre journaliste de profession. Il s’agit de Jean Victor Ouédraogo.

Ce dernier était depuis le 25 juillet 2019, le chef du département communication et relations publiques du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (CNLS-IST), alors administré par le Dr Smaila Ouédraogo.

Avant cette fonction, Jean Victor Ouédraogo a passé près de 28 mois au poste de directeur de la communication et de la presse ministérielle du département en charge de la jeunesse, toujours sous le Dr Smaila Ouédraogo.

Dans la vie associative, Jean Victor Ouédraogo est le président de l’Association pour le développement du monde rural, structure organisatrice de la Foire internationale agrosylvopastorale de Komsilga. Cette foire deviendra à partir de 2024, le Salon international de l’Agriculture et de l’Élevage.

Jean Victor Ouédraogo est aussi le secrétaire exécutif du réseau Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD), créé en 2013. Il s’agit d’une association à but non lucratif qui a pour objectif de rendre plus visibles les acquis engrangés par les différents organismes et ONG de coopération pour le développement et de promouvoir l’éducation, la bonne gouvernance, etc.

L’on se rappelle qu’au lendemain du coup d’État du 24 janvier 2022, l’IJACOD a pris acte « de cet état de fait », mais a condamné « avec vigueur l’intrusion des armes dans la marche du pays ». Elle avait par ailleurs exhorté la clémence de la communauté internationale, vu le contexte sécuritaire que traverse le Burkina.

Aux nouvelles autorités, l’association avait fait plusieurs suggestions pour « la reconquête des pans du territoire national, le retour des déplacés internes dans leurs localités d’origine, le retour de l’administration publique dans les localités libérées, la promotion d’une gouvernance vertueuse et inclusive de la transition, la préservation de la liberté de la presse et d’opinion et le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable ».

HFB
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