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Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

Publié le samedi 3 septembre 2022 à 22h45min

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Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

La promesse est une dette, dit l’adage. Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a promis de faire un premier bilan de la lutte contre l’insécurité dans cinq mois un certain 4 avril 2022, deux mois après l’avènement de la junte le 24 janvier. L’heure a sonné. Le moins que l’on puisse dire est que le discours est attendu. Et selon les informations, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba ne va pas se soustraire à son devoir. Tout le monde le sait, le bilan a quelque chose à voir avec les chiffres. Comment faire un bilan sans donner les chiffres, sans afficher les indicateurs ? Quelle est la photographie de la situation sécuritaire en cette fin du mois d’août ?

Pas besoin d’être un maître d’armes pour dire qu’il reste beaucoup à faire. C’est un sentiment réel et partagé. Si on reste collé aux chiffres, est ce que ce ne sera pas un exercice masochiste d’autoflagellation ? Cette peur du bilan de la part des cercles du pouvoir montre une méprise de l’exercice, qui n’est pas tant d’afficher des résultats positifs ou négatifs mais de montrer le cheminement, la quête, les interrogations. Que fait le MPSR depuis janvier pour lutter contre l’insécurité ? Qu’est-ce qu’il fait bien et moins bien ? Et quelles sont les perspectives ? Quels sont aujourd’hui les lieux de pouvoir de notre Etat : territoires contrôlés, et voies de communication, moyens de télécommunications, ressources contrôlées, mines industrielles et artisanales, marchés de bétail et de céréales, les lieux de production sécurisés ? Quelle est la maîtrise du MPSR du sujet qu’il a choisi de traiter le 24 janvier 2022 ?

Cet exercice du président du MPSR, ne sera pas un discours de plus, une prise de parole vite oubliée dès la fin du discours. Ce sera, on l’espère, on le souhaite, un moment fort, de mesurer l’action de manière scientifique, quantifier ce qui est fait et ce qui reste à faire au plan de la sécurité. Il ne s’agit pas de dire que « l’armée monte en puissance ». Cet élément de langage vide de sens est bon à servir aux journalistes qui tendent le microphone et ne relancent pas leur interviewés. Se contenter de dire ce genre de phrase traduit une peur du bilan, ou une incapacité à le produire. Le bilan n’est pas fait parce qu’on a gagné ou perdu, il fait partie de l’action parce que celle-ci est pensée pour produire un résultat déterminé. Et le bilan analyse et le processus de réflexion et d’action et enfin les résultats. Cela conduit à se dire qu’est-ce qu’on a mal fait ? Pourquoi on l’a mal fait, quel est le contexte de l’action, quelles sont les opérations qui étaient en cours de part et d’autre les forces en présence, les armes et les outils etc. Qu’est ce qui a été déterminant dans la victoire ou la défaite ?

Le bilan pour réduire l’incertitude

L’utilité du bilan n’est plus à démontrer. C’est un acte de communication et de redevabilité, mais aussi un moyen de réduire l’incertitude de la population, le sentiment de ne pas maîtriser l’avenir, de ne pas être maître de son destin. C’est donner l’espoir au peuple, c’est croire et convaincre que les jours meilleurs sont à venir, que les populations ne sont pas condamnées à fuir devant ses hordes sanguinaires. Le silence épaissit le brouillard de l’incertitude qui conduit au désespoir qui fait la publicité de l’ennemi. Parler de l’action produit du sens et aide à comprendre ce que l’on fait.

Ceci est tellement important de le faire parce que dans le pays, les adeptes de la servitude volontaire sont légions. Ces personnes soumises dans les têtes ne voient pas d’avenir sans tutelle aujourd’hui française demain russe et après-demain chinoise selon eux. Comme si le Burkinabè ne peut pas être libre et indépendant sans se plier à une puissance quelconque ? Pourtant, bien appréhender le contexte actuel de cette lutte contre les groupes terroristes peut jeter les bases de la reconquête de notre souveraineté.

Connaître l’ennemi, c’est réduire l’incertitude

Il faudra définir dans ce bilan, qui sont nos ennemis. Ils peuvent être nombreux et divers, cachés sous plusieurs couvertures, mais il faudra les nommer, les dévoiler, les indiquer car ce vocable d’hommes armés non identifiés est un grand générateur de stress, surtout qu’ils sont partout et nulle part, surgissant de la nuit ou des forêts, massacrant et s’en allant vers d’autres villages pour d’autres horreurs. Quelle est la capacité de notre système d’information à connaître nos assaillants, nos ennemis ?

L’Etat est une institution vivante

Pour que l’Etat du Burkina Faso vive ou survive, il doit s’étendre et se fortifier en maîtrisant son territoire, qui est un espace qui a une fonction politique primordiale. En soixante ans, le Burkina Faso a abandonné des parties de son territoire et de sa population, ces déserts administratifs où l’action de l’Etat n’était pas présente sont les principaux foyers des zones à haut déficit sécuritaire. Ce sont, avec les sites miniers, la géographie du terrorisme dans notre pays, c’est pourquoi le bilan doit s’intéresser à cette carte des risques et nous dire comment elle a changé et comment elle va changer.

Il faut courageusement s’attaquer aux vrais défis et ne pas se détourner de sa vraie cible qu’est la lutte contre l’insécurité pour chasser des moulins à vent comme la réconciliation nationale ou le retour des exilés.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 septembre 2022 à 17:27, par Amadoum En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Merci pour la pertinance de vos propos seulement je doute fort que les OSC mangent - mil ne vous aient deja devancees.
    Nombreux nous avons cru pour une fois que le nouveau pouvoir allait se demarqué des politiques et les calculs politiques mais tres vite ont a ete rattrapé pas les tards des autres gvts.
    Les OSC desservent grandement le nouveau pouvoir surtout que ses acteurs sont tres corrompus.

  • Le 3 septembre 2022 à 01:28, par Bob En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Merci pour votre adresse. La sortie des Pascal Zaida et autres thuriféraires du MPSR a déjà semé le doute dans les esprits, nous le savons tous la lutte sera longue et c’est plutôt la VISION et les perspectives qui nous intéressent. Ces gens d’un niveau intellectuel très bas doivent savoir que le principe de base de la guérilla est d’éviter d’affronter frontalement les armées régulières d’où l’idée d’ASSYMETRIE qui recouvre d’autres aspects. Comme on le craignait ces bandits ont déserté les Zone d’Operation Militaires du nord, Sahel, est etc pour investir le centre est, les cascades etc. C’est malheureusement le signe que la stratégie des zones d’exclusion ne fonctionne pas. Les militaires doivent faire appel à des intelligences nationales pour concevoir et mettre en œuvre une stratégie originale et adaptée parce qu’ils sont trop prévisibles. Cette ne peut être gagnée par la force brute. Il faut de l’intelligence et autre chose que la seule force des armes. Si avec humilité l’homme qui a ramassé le pouvoir moribond de Roch , s’ouvre à d’autres compétences que ses amis, il sera possible de bâtir une stratégie qui nous permette de stabiliser rapidement la situation et de contrecarrer les noirs desseins de ceux qui nous attaquent. Gagner quelques batailles ne signifie nullement gagner la guerre et on savait qu’en 5 mois il n’inverserait pas le cours de la guerre. Nous lui demandons juste d’être HONNÊTE et de ne pas nous mentir comme les membres de son gouvernement.

  • Le 3 septembre 2022 à 01:50, par Faux-Type En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Damiba, se rend au Mali. Moi a la place de Assimi, je me mefierais de ce type. Il ne faut meme pas lui serrer la main sait-on jamais.
    S’il vient demander a Assimi de retourner dans le G5 Sahel, alors il faut le racompagner immediatement a l’aeroport Modibo Keita de Bamako et le renvoyer au Burkina.
    Si Damiba est au Mali pour demander de l’aide, alors il faut lui montrer la direction de la Russie.

    • Le 3 septembre 2022 à 13:03, par Etudiant En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

      Je suis parfaitement d’accord avec vous ! Vous avez tout dit. Mais j’ose croire que les autorités maliennes ont déjà pris leurs dispositions. Puisque quelqu’un comme lui, qui est près à tout pour satisfaire la France, n’hésitera pas a vouloir déstabiliser le mali qui est sur le bon chemin dans lui, son but que les pays soient ex æquo. Puisque lui étant sûre de lui qu’il est critiqué pour avoir trahit tout le monde sans vouloir se repentir (puisqu’il est sûre d’être le plus fort, étant protégé par les fort, n’osera pas faire ce qui ne plait pas à ceux qui le protège pour suivre la volonté du peuple). Mais en essayant de ramener ce pays qui fonde l’espoir du mali et de l’Afrique tout entier dans la boue, il aurait gagné (ce qu’il se dit).
      CHERS AUTORITES MALIENNE, S’IL VOUS PLAIT, MEFIEZ VOUS DE CELUI LA. DITE LUI TOUT SIMPLEMENT QUE LE MALI N’EST PAS LE BURKINA ET QUE VOUS, VOUS VOUS BATTEZ POUR SORTIR VOTRE PEUPLE DE LA DETRESSE. CONTRAIREMENT A LUI, QUI S’EST BATTU POUR SON SALAIRE QUI A AUGMENTER ET QUE S’IL VIENT VOUS DEMANDER DES STRATEGIE POUR MIEUX PROTÉGER SA CHOSE, VOUS N’ÊTES PAS DES SPÉCIALISTES EN LA MATIERE.

  • Le 3 septembre 2022 à 06:36, par Pierre En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Attendons de voir ! mais, c’est mal parti. Il suffit d’ailleurs de se référer aux 3 piliers évoqués par Damiba lors de l’installation du machin COST hier. Dans les 3, il n’y a pas la sécurité et la Paix avec 2/3 du territoire occupé par les terroristes et plus de 2 millions de PDI ! mais, la réconciliation est un des 3 piliers dans la tête de Damiba comme si la justice équitable pour tous n’existait pas ! La réconciliation sans passer par vérité, justice, pardon est un leurre et une perte de temps. Le peuple ne se sent pas concerné. Il s’agit juste de nos dirigeants militaires et civils qui trainent de multiples casseroles ces dernières décennies : crimes de sang, crimes économiques, etc.

  • Le 3 septembre 2022 à 08:11, par Diallo Ibrahim En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    C’est bien écrit et cela dénote d’une soif de savoir. Mais, si vous donnez aux acteurs principaux le canevas que vous désirez pour nous faire leur bilan, vous serez déçu de voir où ils s’arrêteront. Car, personnellement, je m’attends à beaucoup plus que cela. Or, comme vous le soulignez à la fin, ils sont en train de dérouler un autre programme, soutenus en cela par des aigris sur le retour et des jeunes, hélas, qui se laissent tenter par le diable...

  • Le 3 septembre 2022 à 11:17, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Un bilan est une comptabilité à double partie : l’actif et le passif . Et les chiffres et les statistiques sont des éléments clé d’un bilan . Donc si DAMIBA doit dresser un bilan, il doit se baser sur des chiffres et des statistiques et partir d’une date pour évaluer et mesurer sa propre performance sur les cinq mois ,selon son propre engagement . Par exemple, son bilan doit faire ressortir au "1er Avril 2022,il y avait tant de villages abandonnés par les populations et au 1er septembre voilà le nombre de villages qui ont été regagnés par leur population par région province ,commune ,et où la vie a repris normalement ". Il y a eu tant de FDS tués au 1er avril et au 1er septembre on a malheureusement perdu tant ". Et à chaque fois ,on fait ressortir les écarts en plus ou en moins et on en tire l’appréciation qui en découle Mais diffuser par exemple chaque fois le nombre de terroristes neutralisés, sans en mettre en face le nombre de civils et de FDS tués pendant la même période ,n’a pas de sens et parait même malhonnête . Ensuite les morts dans ce cas n’ont pas la même valeur . Même si on 1000 terroristes mais que le nombre PDI ne fait qu’augmenter il y a problème . Si on neutralise 200 terroristes tandis que ,nous avons perdu 50 FDS et des centaines de civils durant la même période le résultat est tout simplement négatif .
    Il faut donc jouer franc jeu avec le peuple, même quand c’est difficile dans un premier temps . Les gens sont en mesure de comprendre les insuffisances de résultats, si les justifications sont bien expliquées . Mais chercher à tricher ,à manipuler le peuple par des artifices de toutes sortes ne me parait pas la bonne solution .
    Mieux à la place de DAMIBA j’aurais commis un organisme indépendant pour évaluer et noter ma performance pendant les cinq mois . Maintenant ,même si les résultats sont insuffisants et loin des attentes, on peut expliquer tout cela par des contraintes indépendantes de ma bonne volonté . C’est pourquoi ,dans les bilans au sein de l’administration publique ,quand on évalue les résultats de la mise en œuvre d’un programme d’activités annuel ou de l’état d’exécution par exemple d’un budget ,il y a une colonne ou une partie intitulée " contraintes de réalisations" ou difficultés de réalisation" ou autre termes équivalents .Comme on dit un homme d’Etat ne doit parler, ni au hasard ni à la légère . Quand tu prends un engagement tu le respectes en toutes ses implications . Et si tu n’as pas réussi ,tu t’excuses en expliquant le pourquoi des choses et tu demandes à ce qu’on t’accorde un délai complémentaire pour te permettre de rattraper ton retard . Mais assurément, DAMIBA est entouré de nullards qui ne l’aident pas du tout .Mais tant pis pour lui . L’une des grosses erreurs du PF RMCK ,c’est de n’avoir jamais su s’entourer de collaborateurs compétents et intègres et voilà la conséquence pour lui . Sorti par la persienne de l’histoire .
    Malheureusement, DAMIBA aussi est sur la même voie, avec des nominations par trop complaisantes et sur des critères autres que ceux de compétences avérées ,d’intégrité ,de sens élevé de l’Etat .
    Président DAMIBA rectifiez vite le tir dans votre propre intérêt . Conseil gratuit .

  • Le 3 septembre 2022 à 12:15, par TOERE En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Quand on fait un bilan, c’est pour en tirer des leçons et apporter des corrections aux insuffisances de son action pour une meilleure performance ultérieure . Il faut donc que :
    1- les membres du gouvernement actuel du MPSR et certains responsables d’OSC très mal inspirés qui croient pouvoir manipuler le peuple à travers des propos arrogants ,des intimidations et des mensonges grossiers à un siècle où on ne peut plus cacher la lune avec la main arrêtent leur sale jeu . Ils ne rendent pas du tout service ni au BURKINA ni à DAMIBA et son MPSR
    2- Le Président DAMIBA accepte de reconnaitre, que par rapport à son engagement ,les résultats sont en deçà des attentes légitimes sur la question sécuritaire ,s’excuser de n’avoir pu soustraire de nombreux burkinabè à la mort par le fait du terrorisme ,s’excuser auprès des millions de PDI tout en expliquant un tant soit peu les difficultés et ensuite annoncer que des actions vigoureuses sont aussi en cours dans l’espoir de remonter davantage la pente et de changer la donne d’ici la fin de l’année 2022.
    3- Faire un bilan sur une période, c’est aussi l’occasion d’évaluer l’action de l’équipe gouvernementale . Et là, soyons clairs et sans équivoque . L’équipe gouvernementale n’est objectivement pas à la hauteur des enjeux du moment . Il faut, que DAMIBA ait le courage de changer totalement ,voire radicalement cette équipe gouvernementale, en commençant par le chef de l’équipe, d’autant que ce Monsieur vient de se griller totalement avec ses dernières sorties mensongères .
    Il y a beaucoup de ministres qui ne sont pas à la hauteur des hautes responsabilités de l’Etat de niveau ministériel.
    Il faut arrêter de nommer des ministres sur la base de relations parentales ,amicales et autres considérations sentimentales au lieu que ce soit sur la base de critères de compétences et d’expériences avérées ,d’intégrité ,de capacités managériales avérées ,de dynamisme ,et de sens élevé de l’Etat et de l’intérêt général .
    On n’a beaucoup reproché à RMCK de nommer dans ses différents gouvernements des cousins, cousines ,et autres parents et amis . On retrouve malheureusement les mêmes pratiques avec DAMIBA . Comme on dit ,le BURKINA FASO est une savane, où on ne peut rien cacher . On connait donc l’histoire de la nomination de X ou Y dans ce gouvernement ,y compris l’histoire du choix du Premier Ministre qui est certes costaud comme un rhinocéros ,mais n’a pas toutes les qualités managériales et le sens élevé de l’Etat pour diriger un gouvernement de combat ,comme l’exige la situation actuelle de notre pays . Enfin, il semble important et urgent, que le PF DAMIBA puisse se débarrasser vite ,très vite de l’immixtion et de l’influence négatives de ses parents dans la gestion et la gouvernance du BURKINA AFSAO . En tous cas, à entendre les rumeurs qui circulent ,oncles, tantes, demi oncles , cousins ,cousines, promotionnaires ,et autres relations amicales ont une trop grande influence sur DAMIABA. Tous les DAMIBA sont courtisés parait-il comme des jeunes filles . Ce sont toutes ces personnes qui lui proposeraient des recommandations de nominations à tous vents de personnes aux hautes fonctions de l’Etat sur des critères purement subjectifs qui n’ont rien à voir avec ceux de compétence ,d’expérience ,d’intégrité et parfois au mépris total de la déontologie administrative, créant ainsi de nombreuses frustrations dans notre administration publique Conséquence beaucoup de fonctionnaires consciencieux mais frustrés se replient sur eux-mêmes ,font juste le strict minimum quand ils se donnent la peine de venir au service etc.
    Rappelez-vous, que c’est l’immixtion de François COMPAORE dans le choix des DG au poste de DG des grosses sociétés d’Etat qui est une des causes de la perte de Pouvoir de Blaise COMPAORE. Comme on dit ,ça n’arrive pas qu’aux autres .
    Au total président DAMIBA ,après six mois de gouvernance , vous devez avoir pu détecter et identifier les faiblesses et insuffisances de votre gouvernance . C’est donc à vous, et à vous seul qu’incombe la responsabilité de prendre les mesures correctives énergiques pour redresser la barque . La sagesse nous apprend, que l’erreur est humaine, mais persister dans l’erreur est diabolique . A vous donc de jouer .

  • Le 3 septembre 2022 à 13:27, par Alexio En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Mr Sana Guy. Ce n est pas que les burkinabe ne peuvent sw passer des tutelles etrangeres pour recouvrer son territoire en entier.

    Mais qu est-ce qui c est passe depuis la chute du mur de Berlin ? Apres la dislocation de URSS qui d ailleurs formait certain de nos etudiants,

    Beaucoup de mes copains ont eu l education Sovietique. Un pays qui par sa contribution aux guerres des liberations des peuples en Afrique, malgre sa diabolisation par les occidentaux n a jamais coloniser un pays en Afrique.

    Malgre que lURSS faisait table ronde avec les balkanisateurs de la CONFERANCE DE BERLIN 1884-85. Elle s est decliner de cet offre qu etait le partage de l Afrique entre eux occidentaux.

    Dans les annees 90. Apres la chute du mur de Berlin. L EU s etait retourner pour le developpement de ses nouveaux membres de l Est. Et de ricochet tourner le dos en fait a lAfrique source des matieres.

    Seul ce statut etait maintenu comme acquis pour le cote francais, on parle souvent de precarre.

    Comme la nature a horreur du vide et que loccasion fait le larron. La chine exploita cette situation avec son implation dans les pays comme la Zambie, L Ethiopie avec des infrastructures pour desaclaver son economie portuaire par les rails.

    Le regime Franc-CFA avec ses les comptes d opertaions etant une barriere pour les pays de l UEMOA. La Chine pratiqua le TROC pour ses investissments contre quantites en matieres premieres convoitees.

    Elle devenait l atelier de ce monde. Grace a la delocation des firmes americaines et europeennes. A causes de sa main- d oeuvre hautement qualifiee et pas chere.

    Les marges de benefices sur la valeur ajoutee des produits fabriques en Chine avec label amaricain, europeen etait la donne commerciale. Les USAs et l EU ont profites de ce DUMPING SOSIAL de la mains d oeuvre. Meme les crises de SUBPRIME fut amorties par cet apport chinois.

    Ma conclusion : Une cooperation militaire avec la Russie sera plus determinante que jamais versus celle de la France de Nicolas Sarkosy qui a ete le pyroman/ pompier de cette insecurite que nous vivions aujourdhui. C est la meme continuation avec Macron.

    Elle a contribue pour la division du Mali avec les groupes de l AZAWAD. La crise Tuaregues ou elle est la distributrice des cartes.

    Nos armees sont malequipees du a des contrats coloniaux qui en cas de crise s ingere dans nos affaires. et substitue a notre armee.

    Avec la Russie, on parle d une cooperation gangnant-gagnant. E la Russie n est pas la pour implanter ses bases en Afrique. mais pour nous epaules avec des logistiques de qualite qui nous offrera le controlle total de notre territoire par des satellites . Avec la Russie le tranfert de technologies sont des possibilites d eventualites amettre alordre du jour. Une question d ambution des autorites de l eta burkinabe.

    AVEC LA RUSSIE

    Il ne s agit pas de remplacer pierre contre Paul. Mais une question de transition de moyens militaires.

    Je vous rapelle que nous sommes en geopolico-strategique.

    • Le 4 septembre 2022 à 08:56, par kwiliga En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

      Bonjour Alexio,
      Vous écrivez : "Malgre que lURSS faisait table ronde avec les balkanisateurs de la CONFERANCE DE BERLIN 1884-85"
      Or, en 1184, il s’agit de la Russie d’Alexandre III, qui décèdera peu après, replacé par son fils ainé, Nicolas II, qui sera lui même renversé et exécuté lors de la révolution de 1917.
      Mais bon, peu importe en fait, l’important est que ressasser ainsi le passé, ne fait guerre avancer les choses, comme vouloir s’accrocher à tous prix au mythe soviétique aujourd’hui disparu.
      Hé non, la Russie de Poutine n’est pas l’union soviétique, l’un de ses principaux opposants demeurant Le Parti communiste de la Fédération russe.
      Par contre, regarder le présent avec objectivité, multiplier, diversifier les partenariats, sans brader, ni nos ressources, ni nos ames, m’apparait essentiel.
      Hélas, plus personne n’est gentil et chacun n’a que des intérêts.

  • Le 3 septembre 2022 à 14:55, par Emos En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Un minimum de respect. Damiba n’a jamais dit qu’il va faire un 1er bilan, puis un 2ème, un 3ème etc... puis un 50ème puis un 10000ème bilan, jusqu’à ce que le Burkina disparaisse et Damiba va tranquillement prendre son envole pour un autre pays avec une nouvelle identité pour service rendu à la France et aux occidentaux.

    Arrêter de distraire les gens. Damiba a dit rendez dans cinq mois. Nous sommes dans les 5 mois. Le bilan ne vaut pas mieux que le moment de sa venue alors, qu’il laisse la place à quelqu’un d’autre qui va faire mieux.
    C’est parce que Rock ne pouvait pas sauver le Burkina qu’il est venu pour restaurer le Burkina aux Burkinabé. Etant donner que lui Damiba ne peut restaurer le Burkina, il n’y a aucune raison de rester. Quelqu’un d’autre doit venir restaurer notre cher pays.

    A conditions que Damiba ne soit pas là pour restaurer le Burkina aux Burkinabés mais qu’il vise en réalité d’autres objectifs. Là, il pourra rester de force sachant que le Burkina ne sera jamais restaurer tant qu’il sera au pouvoir et qu’il ne va pas laisser quelqu’un d’autre restaurer le Burkina non plus parce que ses mentors à lui veulent diviser les pays Africains pour régner et piller leurs ressources minières.

    Les terroristes tuent le populations des villages qui fuient pour s’installer dans les villes. Cela permet aux terroristes de piller tranquillement nos ressources minières en collaborations avec ces mêmes occidentaux. Ceci vont un jour décider de venir faire semblant de nous sauver à travers les missions des Nations Unies sous prétexte que le Burkina ne peut pas s’en sortir tout seul mais qui en réalité, ils viennent pour aider les terroristes à racler nos ressources minières en complicité avec Damiba qui dit que les Burkinabés n’ont qu’à se débrouiller tous seuls avec le terrorisme qui est appuyé par ces mêmes grandes puissances mondiales.

    Selon le programme de la France, le Burkina ne doit jamais prendre de partenaires pour l’aider à éradiquer le terrorisme, afin que la France puisse tranquillement alimenter le terrorisme jusqu’à faire disparaître le Burkina.
    Damiba est là pour accomplir la volonté de la France. Que Damiba s’en aille on veut pas de lui. s’il reste, le Burkina va disparaître et les terroristes seront beaucoup plus riches que jamais.

  • Le 3 septembre 2022 à 15:05, par Mafoi En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Pour et dans l’intérêt supérieur pour la nation,il faut être trop bête pour attendre quelque chose de ce faussaire damiba et de ses tas d’ami(e)s,coquin(e)s,parents qui sont dans son mpsr.En effet depuis le 25 janvier 2022,j’ai beau cherché quel acte réfléchi ils ont pu poser,je n’en vois guère et ce n’est pas maintenant que les choses changeront positivement d’autant plus qu’ils ne sont pas venus pour ça

  • Le 4 septembre 2022 à 06:00, par HUG En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    L attitude du mpsr ne me surprend guere car moulé par blaise compaoré.Tous ceux qui ont été moulé par blaise compaoré ne peuvent pas nous apporter le bonheur .

  • Le 4 septembre 2022 à 09:56, par Freeman En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Article 37 de la charte de la transition : Le MPSR cesse d’exister dès la mise en place effective des organes de la transition.

    Pourquoi les gens et surtout les professionnels de l’information continuent de parler de MPSR ? Dites moi chers journalistes

  • Le 4 septembre 2022 à 10:52, par Le prince En réponse à : Le MPSR au bilan de la reconquête du Burkina : Les questions à ne pas éluder

    Sana est le seul journaliste qui fait une analyse de la situation politico-securitaire au Burkina avec objectivité.
    Merci à toi pour tes publications

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