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Banao Ousséni, homme d’affaires : "J’ai vendu des sardines à des miliciens. Et alors ?..."

Publié le lundi 26 décembre 2005 à 12h37min

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Ousséni Banao

Ousséni Banao traîne depuis longtemps une réputation sulfureuse, et il le sait. Un jour, on l’aperçoit au Liberia, un autre jour en Sierra Leone quand ce n’est pas en Guinée ou en Gambie. De là à le suspecter d’être mêlé à des commerces illicites de pierres précieuses ou d’armes, il n’y a qu’un pas que certains ont vite franchi.

Aujourd’hui, il est confortablement assis aux premières loges du groupe hong-kongais Zhong Jia International, celui-là même qui a signé le lundi 12 décembre avec la Communauté électrique du Bénin (CEB) une convention de prêt de 197 milliards de francs CFA destinés notamment à la construction du barrage hydroélectrique d’Adjarala. Nous lui avons posé quelques questions après la cérémonie.

Ces quinze dernières années, on vous a aperçu dans les cercles du pouvoir au Liberia, en Sierra Leone, en Gambie, en Guinée et même au Sénégal. Aujourd’hui, vous avez définitivement tourné le dos à la politique ?

• Je crois que le meilleur moyen de se rendre utile à soi-même et à la société, c’est de s’intéresser aux questions économiques, de développement. Cela participe d’ailleurs de la politique parce qu’après tout ce sont les politiques qui organisent l’activité économique. Mais la meilleure bataille à mener, la plus conséquente, la plus concrète, c’est celle du développement socio-économique. Et ma petite expérience m’a montré que beaucoup d’entre nous "politisent", mais très peu sont ceux qui sont de bons politiciens c’est-à-dire ceux qui résolvent les problèmes qui assaillent quotidiennement les populations. Ce sont les opérateurs économiques, les investisseurs, c’est le monde des affaires qui dirigent véritablement. Le vrai pouvoir, c’est eux.

Au fait, comment vous vous êtes retrouvé à Zhong Jia International, aux premières loges de surcroît ?

• Disons que depuis Dakar, je me suis lancé dans le négoce international. En tant que consultant, je fouillais chaque matin les journaux à la recherche d’appels d’offres ; je compulsais le répertoire de certains pays où on estimait qu’il faisait bon vivre, notamment en Asie... Je me suis donc très rapidement retrouvé en contact direct avec pas mal de sociétés. Et petit à petit, j’ai décroché un premier marché, puis un deuxième et voilà, c’est parti. Et compte tenu des résultats, il m’a été tout simplement demandé d’être au siège. C’est comme cela que j’y suis arrivé.

Ça date de quand ça ?

• Depuis 1989-90 déjà, je faisais la navette, tout en continuant mes activités dans le mouvement associatif et presque tout ce que je gagnais y entrait.

Ces associations opéraient dans quels domaines ?

• Elles militaient pour la promotion de la démocratie, parce que c’est l’un des problèmes que j’ai eus avec beaucoup de régimes sur le continent. Moi je parlais déjà pluralité au niveau de la jeunesse, ce qui était pour moi un gage de pluralité au sommet des Etats. Aujourd’hui, je suis à l’aise avec le Sénégal, car c’est ceux-là qui étaient brimés, qui n’avaient pas toujours voix au chapitre qui y sont aux affaires. Bref, tout cela m’a permis de comprendre beaucoup de choses, et, avec le recul, de corriger un certain nombre d’erreurs. Et je pense être présentement sur la voie la plus certaine, où il y a moins d’embûches, dans la mesure où c’est d’abord votre savoir-faire et votre détermination qui comptent et qui font la différence.

Dites-nous en quelques mots ce que sont Zhong Jia et sa filiale OACM.

• C’est un groupe asiatique dont le capital est détenu par des Singapouriens, des Malais, des Thaïlandais en grande partie, très peu par des familles régnantes dans le Golfe. Depuis la rétrocession de Hong-Kong à la Chine, on a restructuré le groupe qui a de nos jours 18 sociétés de production (des usines donc), 3 de services financiers et 5 autres sociétés de construction, d’ingénierie, de conseil... On se positionne comme le 16e groupe à Hong-Kong et le 32e en Asie.

Nous faisons dans l’électro-ménager, le textile, l’automobile, nous fabriquons même des pièces de rechange pour avions... Dans le secteur automobile par exemple, nous faisons partie de ceux qui ont mis sur le marché mondial les premières 4x4 chinoises toutes options, ce qui a fait un bon boucan en Belgique. La France avait alors verrouillé son marché et nous n’avions pas pu débarquer nos marchandises.

Mais la donne internationale a joué en notre faveur puisque les Français étant à couteaux tirés avec les Américains, ces derniers se sont intéressés aux problèmes économiques qu’on avait : 300 4x4 sous la main, impossible de décharger au port de Brest. On s’est donc repliés sur Anvers où nous avons trouvé un distributeur exclusif pour toute l’Union européenne. CNN s’y est intéressé, le Washington post, le Times (les articles sont toujours sur le net), ça a été pour nous un très bon lancement, une très bonne pub.

Présentement, on bouscule toutes les grandes marques célèbres comme BMW, Ford, Nissan... Il est vrai qu’une 4x4 toutes options pour 18 000 à 22 000 euros (entre 12 et 15 millions de francs CFA NDLR), c’est quand même pas mal.

Votre titre officiel dans le groupe, c’est, si je ne m’abuse, "Chief executive officer". Ça s’occupe de quoi exactement, un tel monsieur ?

• En fait, je suis ce qu’ils appellent "Senior general manager". OACM (1) étant une filiale spécialisée dans la finance, elle ne peut pas avoir de "Chief executive officer" (CEO), mais des "senior general manager" (SGM) et des "General manager" (GM). Tous les premiers responsables de zone (Afrique, Golfe, etc.) ont le titre de SGM et moi je le suis pour l’Afrique.

Il y a aussi le fait que je suis ancien dans la boîte, et j’ai eu la chance de me retrouver directeur général exécutif du groupe. Il y a trois ans, quand j’ai voulu démissionner pour créer mes propres entreprises, mon patron m’a promu pour me donner plus de charges, de responsabilités, car j’ai quand même restructuré la division Afrique qui est devenue d’abord une direction régionale, puis une direction générale régionale. Elle est donc allée grandissant, et il y a 36 Africains que j’ai pu faire embaucher.

Vous savez, nous avons un déficit d’image hors du continent et quand on a la chance de se retrouver à un tel niveau de responsabilité, il faut essayer dans la mesure du possible de constituer où on est une forte communauté africaine, mais avec une très bonne image. De nos jours, je cumule 3 fonctions et c’est ce qui explique que je suis toujours entre deux avions. C’est coûteux mais il vaut mieux ces cumuls que d’accumuler les déboires. D’ailleurs, la DG régionale Afrique va s’installer carrément sur le continent.

Quelle importance revêt l’accord de prêt avec la CEB dans l’expansion de vos activités en Afrique ?

Dans le "Africa policy" (politique africaine) du groupe, que j’ai eu la responsabilité de concevoir, de mettre au point et de faire adopter par le Conseil d’administration, nous avons estimé que les financements étaient seulement orientés vers l’Asie et les pays du Golfe. Et donc qu’il fallait permettre à l’Afrique d’en bénéficier également.

Ça tombait à un bon moment parce qu’avec la croissance exponentielle qu’enregistre la Chine, nous sommes à la recherche de débouchés pour nos produits. J’ai de ce fait pu faire adopter la création d’un "trust fund", un Fonds pour le développement en Afrique, qui va nous servir à financer beaucoup d’infrastructures de développement à des taux très faibles. Nous allons nous servir du Togo comme rampe de lancement pour le déploiement sur le reste du continent en matière de financement et de négoce international.

Après le barrage d’Adjarala, quelles sont alors vos futures ambitions africaines ?

Ce qui est important pour nous, c’est d’être à côté des opérateurs économiques privés, de faire en sorte que les commerçants puissent augmenter leurs marges tout en réduisant le prix d’achat du consommateur. Nous allons donc mettre sur place à leur disposition les produits à des coûts moindres, en établissant un partenariat direct. Nous avons en fait trouvé des réponses précises et originales aux problèmes qui empêchaient le commerce et les échanges entre l’Asie et l’Afrique de se renforcer.

Vu de Hong-Kong, l’environnement socio-politique et économique africain (corruption, lourdeurs administratives, pressions fiscales, etc.) est-il propice à l’investissement ?

Vous savez, tout cela relève souvent de la spéculation pour ne pas dire du verbiage inutile. Où que l’on soit, il faut s’adapter à chaque situation, si on veut se faire de l’argent. L’histoire même montre que les meilleures affaires sont souvent réalisées sur des terrains instables.

Il faut donc s’adapter même à la corruption, dont on accable souvent le continent ?

La corruption, c’est tout ce qu’il y a de relatif pour ne pas dire que c’est la chose la mieux partagée sous tous les cieux, même chez eux qui nous stigmatisent. En réalité, si on en parle tant en Afrique, c’est parce que nous faisons tout avec démesure. Il faut donc être raisonnable et avoir un esprit de discernement, et c’est ce qui nous manque. Au lieu de chercher à se faire de l’argent honnêtement, petit à petit, quand nous nous trouvons devant certaines possibilités, on veut frapper fort, maximiser, "manger beaucoup" comme on dit, et forcément ça reste en travers de la gorges.

On s’est laissé dire qu’en marge de vos activités dans Zhong Jia, vous tissez votre propre toile, notamment dans la sous-région.

C’est vrai, j’ai des sociétés de relais par rapport au groupe. La distribution effective des produits du groupe, c’est moi qui la fait pour l’instant au Bénin, au Togo, au Mali, au Niger, au Tchad, maintenant au Burkina... Mes propres sociétés ont des contrats avec le groupe et comme je suis à un poste de responsabilités, je donne les conditions de garanties nécessaires pour que les produits soient mis à la disposition de mes sociétés, qui doivent, à leur tour, avoir une grande force de vente, de distribution. J’ai, à titre d’exemple, monté au Burkina avec mes sœurs et mes frères une S.A. dont je suis le PDG, la gestion effective et quotidienne étant confiée par dérogation à ma sœur aînée et au benjamin de la famille.

Ça s’appelle comment ?

Z.B. corporation. Z.B pour Zoanny Banao (2) le nom de notre papa. La création de cette société répond aussi à un besoin affectif dans la mesure où elle nous rappelle chaque jour que nous avons le même sang. C’est important. Les compétences qui sont reconnues au sein de la famille vont pouvoir y exercer, et celles qui ne le sont pas ne vont pas nous empêcher de prospérer.

Vous avez des tentacules partout dans la sous-région, mais c’est seulement maintenant que vous songez à investir au Burkina. Vous avez des problèmes avec votre pays d’origine ?

En réalité, non. Mais vous savez, quand vous entendez beaucoup d’histoires sur votre compte, tout simplement parce que vous n’êtes pas présent et que les absents ont toujours tort, ça fait mal mais le jour où vous venez, tout le monde la ferme. J’ai lu et entendu certaines choses et j’étais vraiment abasourdi, mes parents m’ont posé des tas de questions. Moi je préfère souffrir en silence et faire mes preuves par des actions concrètes. Je ne vois pas dans quel pays je ne suis pas choyé, où je n’ai pas une famille spontanée qui se crée.

J’ai un hôtel à Conakry et même s’il ne compte que 36 chambres, c’est l’hôtel des sportifs. L’équipe nationale de football, ainsi que les clubs qualifiés pour les compétitions africaines y prennent leurs quartiers. C’est géré par Abdoulaye Diakité, un étudiant que j’ai fait venir de France où il venait de terminer ses études. Il s’y plaît.

Au Liberia, en Sierra Leone, j’ai une quinzaine de 4x4 Pick-up qui nous ont servi dans l’exploitation de l’or et du diamant que, d’ailleurs, nous allons reprendre l’année prochaine. A Hong-Kong j’ai un hôtel, précisément ce qu’on appelle là-bas "guest house", une société de trading, une autre qu’on appelle Logistic en partenariat avec des Maliens.

Tout cela pour vous dire qu’on essaie d’avoir des reins solides avant de venir chez soi où on ne voit que "le petit", "le jeune". On ne se rend pas compte que du temps est passé, et que, quand vous êtes dehors, vous avez forcément beaucoup plus de maturité, d’expérience que ceux qui restent à côté des parents. Je crois que j’ai été longtemps absent, laissant libre cours à toutes sortes de ragots, d’insinuations.

Vous en avez visiblement gros sur le cœur. De quoi on vous accuse par exemple ?

Par exemple que j’ai pris 17 millions de dollars avec Kaddhafi sans pour autant réaliser le projet auquel s’était destiné. J’ai pris des initiatives, j’ai connu des échecs tout comme aujourd’hui les succès me visitent. Mais ces échecs étaient nécessaires et je ne regrette rien. Ce qui est sûr, je ne dois pas à quelqu’un.

Entre nous, vous ne pensez pas que votre réputation sulfureuse tient au fait que vous avez bourlingué dans des zones troubles, souvent en conflit ?

C’est sans doute vrai, mais ce que les gens oublient, bourlinguer dans des zones troubles comme vous dites, c’est accepter l’adversité, c’est apprendre par le chemin le plus difficile. Aller au Liberia quand ce n’était pas stable et se battre pour avoir son pain, en Sierra Leone... c’est un enseignement qu’aucune université ne peut dispenser. Je me suis battu, j’ai laissé des références dans ces pays où j’ai encore des biens.

En fait, si je vous ai posé cette question, c’est parce qu’on a même entendu dire que vous faisiez dans le trafic d’armes et de pierres précieuses dans ces pays en conflit, que les activités auxquelles vous vous livriez étaient illicites...

• Pour vous dire la vérité, les armes ne m’ont jamais tenté. Mais écoutez, lorsque des armées régulières ou des rébellions vous font confiance, elles peuvent vous demandez toutes sortes de services. Si livrer des boîtes de sardines ou de tomates, de l’huile, du riz, des véhicules même, etc. à des miliciens et en contrepartie ils prélèvent sur leur stock de diamant pour vous payer et que vous allez les vendre au Japon ou en Belgique est ce qu’on appelle trafic illicite, je regrette, mais il n’y a aucun crime à cela.

C’est un échange qui s’effectue. Vous avez donné une garantie, vous êtes partis, vous revenez avec ce qu’il faut... Vous le faites une fois, deux fois, la troisième, on ne vous demande pas une garantie parce que vous devenez crédible. Ça, je l’ai fait et c’est peut-être d’ailleurs pourquoi on dit que j’ai un train de vie ostentatoire, anglophone. Le milieu aussi transforme, c’est vrai, mais il faut avoir toujours présent à l’esprit qu’il y a une ligne jaune à ne pas franchir.

Et de ce point de vue, je me suis bien gardé de céder à toute tentation illicite, criminelle. Et c’est sans doute pourquoi je m’en suis sorti jusque-là. Je n’ai donc rien à regretter, et si c’était à refaire, je le referais volontiers. Comme je le disais plus haut, je ne dois rien à personne, je n’ai jamais pris de crédit pour travailler, je suis allé petit à petit et on aurait tort de m’accabler de ce dont je ne suis pas coupable.

Entretien réalisé à Lomé par Ousséni Ilboudo

Notes :

(1) Oriental Asset & Capital Management

(2) Feu Zoanny Banao fut le doyen de la Deuxième Chambre du temps où cette institution existait

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 5 juin 2009 à 07:57, par B En réponse à : Banao Ousséni, homme d’affaires : "J’ai vendu des sardines à des miliciens. Et alors ?..."

    Avertissement :Banao Ousseni
    Auteur : Ballamine Sako
    Date : 30/05/2009 12:14

    JE SUIS UNE VICTIME DE MR(DR) BANAO OUSSENI(PRECEDEMMENT CONSEILLE A LA PRESIDENCE IVOIRIENNE) ET JE ME SUIS JURE TANT QUE JE VIVRAI DE L’EMPECHER DE FAIRE D’AUTRES VICTIMES VERIFIEZ TOUJOURS LES ACTUALITES DE SES PRETENDUS TITRES ET FONCTIONS VERIFIEZ DE MEME QUELQUES INFORMATIONS SUR (SA PERSONNE) INTERNET L’EVITER AU MIEUX ! MEFIEZ VOUS CET INDIVIDU QUI INCARNE LA HONTE DE L’AFRIQUE

    NE JAMAIS LE LAISSER(SEUL OU ACCOMPAGNER) ACCEDER A UN COMPUTER OU AUTRES DOCUMENTS ;VOLS SPECIALISES ; MEME D’OBJETS(DE VOS AMIS) ORDINAIRES ET PRIVES
    IL VOUS ENDORT PAR DES BALIVERNES ET UNE APPARENCE COURTOISE(DIABOLIQUE) FAIT DES MIROITAGES
    IL EST DECLARE A LA POLICE EN EUROPE

    Mr (Dr)Banao Ousseni is one of the great and most famous African (swindler )scammer.
    Specialized in access to government and businessmen.

    Do not let him use your office or home computer.
    Don’t let him also to get acces at your(and friends) properties and assets

    Always check : his titles, qualifications or duties

    This man is a disgrace to Africa.

    He us the most of time Women(married or not)
    Don’t let him us your privacy ; he looks friendly, but it’s one of the worst swindler

    It is reported to the police in Europe

  • Le 13 juin 2009 à 14:42 En réponse à : Faux Diplômes:Banao Ousseni sali Thomas Sankara pour arnaquer !

    Faux Diplomes : Banao Ousseni n’a pas le BAC

    Banao Ousseni sali Thomas Sankara pour escroquer !

    Ce message peut paraitre hors sujet, mais il a pour objectif de prevenir les politiques africains sur les frasques de (Dr) Banao Ousseni

    Banao Ousseni incarne la honte de l’Afrique et du Burkina Faso. Il approche toujours les arrivants au pouvoir avec des astuces mensongères pour gruger(maraboutage aidant) quitte à sacrifier la paix en Afrique(suivez mon regard sur le Burkina et la Côte d’Ivoire).

    Il utilise tous les moyens même en bradant la paix de son pays pour pouvoir acceder aux palais africains.

    Ces procés n’en finissent pas, il a contirbuer a faire partir de par ses frasques un ex premier ministre de la sous region escroquer dans une affaire de location d’avions, gruger l’entourage féminin du Mr...

    Dans l’article ci-dessous Mr Banao Ousseni escroc international veut salir le mémoire du defunt Thomas Sankara : une de ses astuces pour parvenir aux palais : Thomas Sankara est née en 1949 et Mr Banao en 1964 sur ses documents ! Mr Banao n’a jamais eu le Bac auqel il a échoué plusieurs fois, ni mis les pieds dans une université ! Il n’a jamais fréquenté une ecole d’officier, renseignez vous aux archives d’Antisirabé pour confirmation.

    Le Burkinabé Ousséni Banao, conseiller spécial chargé des affaires stratégiques de Gbagbo, camarade de l’école d’officier d’Antsirabé de Sankara, est ami, de longue date, du président Idriss Déby Itno. Leur première rencontre s’est passée en 1980, à Ouagadougou, lors d’une réunion préalable à la formation du Gouvernement d’Union Nationale de Transition (GUNT)

    Mensonge, il n’a jamais rencontré Mr Deby à Ouaga, il connaissait la liste des participants qu’il a utiliser pour endormir les consciences.

    Source :www.tchadactuel.com :Entente pour la paix au Tchad et en Côte d’Ivoire : Gbagbo et Itno font cause commune - Le Progrès N° 1983 du 16 juin 2006 La conclusion de la visite de travail du président Laurent Gbagbo n’a pas démenti les prévisions des analystes de la politique intérieure de la Côte d’Ivoire. Les journa­listes présents à la ren­contre ne se sont pas trom­pés de l’orientation sécuritaire des entretiens entre les deux chefs d’Etat. Gbagbo a trouvé en Idriss Déby Itno un allié sûr. .... Ils ont les mêmes préoccupations. Leurs pays font face à deux rebellions ayant une ramifi­cation dans des territoires voisins. Dans les coulisses, on parle même de la recherche par les Ivoiriens de la recette tchadienne. La prouesse réussie par Idriss Déby Itno en boutant hors de la capitale les rebelles du FUC, a fasciné Gbagbo. Dès le lendemain de l’at­taque, le président ivoirien a dépêché, dans la capitale tchadienne, un de ses hommes de confiance. Le Burkinabé Ousséni Banao, conseiller spécial chargé des affaires stratégiques de Gbagbo, camarade de l’école d’officier d’Antsirabé de Sankara, est ami, de longue date, du président Idriss Déby Itno. Leur première rencontre s’est passée en 1980, à Ouagadougou, lors d’une réunion préalable à la formation du Gouvernement d’Union Nationale de Transition (GUNT). A cet ancien militaire, la délégation ivoirienne a ajouté deux généraux. Le chef d’Etat­ major particulier du chef de l’Etat, le général Touvoli Bi Zogbo, ancien patron de la Gendarmerie nationale, et le général Jean-Pierre Lorougnon, conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité et ancien patron de la Police ivoirienne. Même le mon­sieur « affaire compliquée », Moïse Koré, pasteur attitré du couple Gbagbo et chargé de mission à la présidence, était de la partie....

    Abdelnasser Garboa Le Progrès N° 1983 du 16 juin 2006

    MR DR( ?) BANAO OUSSENI EX CONSEILLE A LA PRESIDENCE IVOIRIENNE EST UN DES PLUS GRANDS ESCROCS AFRICAINS : VERIFIEZ TOUJOURS LES ACTUALITES DE SES PRETENDUS TITRES ET FONCTIONS VERIFIEZ DE MEME QUELQUES INFORMATIONS SUR (SA PERSONNE) INTERNET L’EVITER AU MIEUX ! MEFIEZ VOUS CET INDIVIDU QUI INCARNE LA HONTE DE L’AFRIQUE

    IL A DUPE PLEINS D’HOMMES POLITIQUES QUI NE PEUVENT S’EXPRIMER PUBLIQUEMENT CAR EXPERIENCES HONTEUSES POUR DES RESPONSABLES POLITIQUES !

    IL UTILISE LES EPOUSES OU RELATIONS FEMININES D’HOMMES POLITIQUES

    IL VOL DE DESSOUS D’HABITS A L’ARGENT ET AUTRES DOCUMENTS

    DE LA GUINEE ; GUINEE BISSAU ; SENEGAL EN PASSANT PAR COTE D’IVOIRE LA FRANCE

    UNE RESPONSABILITE DE LA PRESIDENCE IVOIRIENNE S’ENGAGE DANS LA MESURE OU CELLE NE PUBLIE PAS LE FAIT QUE LE MR N’EST PLUS A LEUR SERVICE ; CAR IL UTILISE CE TITRE POUR TROMPER D’HONNETES CITOYENS

    NE JAMAIS LE LAISSER(SEUL OU ACCOMPAGNER) ACCEDER A UN COMPUTER OU AUTRES DOCUMENTS ;VOLS SPECIALISES ; MEME D’OBJETS(DE VOS AMIS) ORDINAIRES ET PRIVES IL VOUS ENDORT PAR DES BALIVERNES ET UNE APPARENCE COURTOISE(DIABOLIQUE) FAIT DES MIROITAGES

    IL SE PRETEND STRATEGE EN DEFENSE MAIS N’A AUCUNE FORMATION EN CE SENS

    IL A LAISSE DES NOTES DE TELEPHONES DE 50000EURO A UN GOUVERNEMENT AFRICAIN

    IL LOGE DANS DE GRANDS HOTELS POUR MIEUX TROMPER ET UTILISER SES VICTIMES

    IL NE REMBOURSE JAMAIS SES EMPRUNTS !

    TANTOT 44 ANS TANTOT 49(DEJA EN 2002) IL EST DECLARE A LA POLICE EN EUROPE

    IL ENVISAGE SE REINTRODUIRE DANS LES PALAIS AFRICAINS AVEC UN PROJET DE FONDATION ETATS UNIS D’AFRIQUE)

    Mr Dr( ?) Banao Ousseni is one of the great and most famous African (swindler )scammer. Specialized in access to government and businessmen.

    Don’t let him use your office or home computer. Don’t let him also to get acces at your(and friends) properties and assets

    Always check : his titles, qualifications or others

    This man is a disgrace to Africa.

    He us the most of time Women(married or not) Don’t let him us your privacy ; he looks friendly, but it’s one of the worst swindler

    He is reported to the police in Europe
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