Réduire les inégalités sociales et promouvoir le genre en s’appuyant sur le plan d’action national de développement sanitaire 2021-2030. Tel est l’objectif recherché par le ministère en charge de la santé et de l’hygiène publique du Burkina Faso. Pour y parvenir, des séances de formation ont été initiées au profit des travailleurs de la santé. Le lundi 8 août dernier à l’ouverture de cette session d’apprentissage, ce sont les responsables dudit ministère qui ont bénéficié de cet appui de la part des experts du domaine. Ce vendredi 12 août, les travaux se sont élargis englobant les directeurs régionaux des structures sanitaires et les médecins chefs de districts (MCD).

Vue des participants à l’atelier de formation de la planification sensible au genre

En effet, à l’ouverture de la session de formation, la secrétaire générale du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Estelle Dabiré/Dembélé invitait les acteurs à une participation attentive et soutenue durant ces séances de travaux en vue de disposer de toutes les connaissances requises pour optimiser leur participation dans la promotion du genre au niveau de la santé. Le message reste le même pour les participants de Koudougou : « Je fonde l’espoir que vous restituerez auprès de vos collaborateurs, les connaissances acquises et travaillerez à les réinvestir dans vos pratiques et missions quotidiennes » avait-elle dit.

Dr Estelle Dabiré/Dembélé, secrétaire générale du ministère de la Santé et de l’hygiène publique

Entre autres buts poursuivis à travers ces présents ateliers, il s’agit d’outiller les participants à s’approprier le concept genre, d’appréhender les enjeux et implications de la prise en compte du genre dans les interventions en santé. Aussi, d’élaborer des plans et des budgets genre sensibles. Cela permettra de répondre efficacement en particulier, aux besoins d’aides sanitaires des filles, des femmes et des enfants durement affectés par la crise sécuritaire au Burkina Faso.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net