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École nationale d’administration et de magistrature : Un chercheur et homme de culture nommé directeur général

Publié le jeudi 11 août 2022 à 15h09min

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École nationale d’administration et de magistrature : Un chercheur et homme de culture nommé directeur général

Le Dr Jacob Yarabatioula a été nommé directeur général de l’École nationale d’Administration et de Magistrature, au conseil des ministres du mercredi 10 août 2022. L’enseignant-chercheur au département de Sociologie de l’université Joseph Ki-Zerbo remplace le Professeur agrégé des universités canadiennes, Awalou Ouédraogo, qui était à ce poste depuis mars 2018.

Fonctionnelle depuis 1960, l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), école de formation des cadres de l’administration, de la justice et des collectivités territoriales, sera bientôt aux commandes du Dr Jacob Yarabatioula, enseignant-chercheur au département de Sociologie à l’université Joseph Ki-Zerbo depuis 2013. Il connait l’ENAM pour y avoir dispensé, d’octobre 2011 à janvier 2015, des cours d’Ingénierie culturelle, de marketing culturel, de management des industries culturelles et de management des organisations culturelles. Les cours de Marketing des arts et de la culture ; et d’Ingénierie culturelle, il les donnera d’octobre 2016 à janvier 2017.

L’homme est assez connu du monde de la Culture. Pendant trois ans (février 2012 – janvier 2015), il a été administrateur du Centre de développement chorégraphique la Termitière à Ouagadougou. Il a aussi été coordonnateur des Nuits Atypiques de Koudougou de janvier 2007 à septembre 2009.

Le Dr Jacob Yarabatioula est l’auteur de deux ouvrages dédicacés le 26 mars 2021 et préfacés par le Pr Serges Théophile Balima. Il s’agit de « Industries culturelles et créatives au Burkina Faso. Trajectoires et enjeux » et de « Industries culturelles et créatives au Burkina Faso. Analyse des filières ».

Notamment également que l’enseignant-chercheur est co-auteur d’un rapport national sur « La montée de l’insécurité transfrontalière : Ce que disent 800 Sahéliens ». Il s’agit d’un document réalisé dans le cadre de l’étude des perceptions des facteurs d’insécurité et d’extrémisme violent dans les régions frontalières du Sahel.

Parlant de lutte contre l’insécurité et négociation avec les groupes terroristes, le Dr Yarabatioula disait dans une interview qu’en cas de négociations, cela devrait se faire « autant avec les groupes endogènes qu’avec les groupes exogènes ». Et de renchérir « Si l’on franchit cet obstacle d’identification de l’ennemi-interlocuteur, il restera à comprendre ou à connaître les points de revendication. Et ce point n’est pas du tout aisé à traiter. Il est difficile d’entamer des discussions sans savoir ce que le camp adverse revendique et qui est le leader avec lequel l’on peut discuter en toute responsabilité ».

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