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Burkina/Littérature : Les principes de réussite avec l’œuvre « Les secrets de l’excellence » de Lucien Soya

Publié le dimanche 7 août 2022 à 13h26min

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Burkina/Littérature : Les principes de réussite avec l’œuvre « Les secrets de l’excellence » de Lucien Soya

Aucune réussite n’est le fruit du hasard. Toute réussite est le résumé de l’application continue de principes, scrupuleusement définis et mis en pratique pour parvenir à un objectif précis. « Les secrets de l’excellence » de Lucien Soya est un roman de genre narratif qui met en exergue quelques secrets sur la conduite à tenir pour toute personne qui désire s’inventer, faire de sa vie une réussite, exceller dans ce qu’il entreprend comme métier.

« Qui veut ce qu’il n’a jamais eu, doit commencer à faire ce qu’il n’a jamais fait. » Cette maxime de Thomas Jefferson illustre le fait que les résultats s’obtiennent en rompant avec la routine quotidienne pour adopter un nouveau style de vie basé sur des principes, lesquels principes mis ensemble représentent les jalons posés pour atteindre l’excellence. L’excellence pour Lucien Soya « est cette aptitude à toujours aspirer à de nouveaux résultats meilleurs par rapport aux précédents. C’est produire de bonnes idées et travailler avec ardeur de sorte à les réaliser pour le bonheur de tous. »

Pour lui, on ne devient pas excellent par hasard. On est la cause de sa propre médiocrité. Ceux qui ont un succès éclatant et représentent des modèles pour les autres ont développé des principes qui ont guidé leurs pas, leur permettant d’être plus tard au-dessus de la mêlée. Dans son roman dénommé Lucien Soya partage les ingrédients à réunir pour exceller. Il énonce quelques secrets à appliquer de manière constante, avec entrain, détermination et rigueur pour réussir avec brio.

Le roman est subdivisé en deux parties. Dans la première intitulée « qui suis-je ? », l’auteur met l’accent sur la connaissance de soi-même, élément essentiel pour toucher à l’excellence. Socrate dira à ce sujet « connais-toi toi-même, ainsi tu connaitras l’univers et ses dieux. » Il s’agit ici pour quiconque veut exceller, de « connaitre ses talents cachés », c’est-à-dire, ce qu’il sait faire sans avoir nécessairement appris à le faire. Ce peut être une piste déterminante pour le choix du métier que l’on désire exercer plus tard. Toutefois, si certains ont beau le rechercher en eux sans jamais parvenir à le dénicher, Lucien Soya précise que la réussite est encore possible dans un domaine d’activité quelconque, à condition que cette absence soit comblée par une véritable passion.

« La vraie passion donne de la force et du courage », disait Voltaire. Elle est le carburant qui alimente le moteur de toute activité. Pour l’auteur, à la différence du talent naturel, la passion est une condition sine qua non pour l’excellence. Vouloir réussir en faisant fi de la passion relève d’une profonde utopie. Il dira à ce propos que « celui qui veut devenir excellent doit comprendre qu’il est impossible de le devenir sans passion. »

En plus des talents cachés et de la « passion farouche », « le passé et le caractère » déterminent l’aptitude à exceller dans un domaine. Eléments quasi indissociables, le caractère que l’on affiche est la résultante de la somme des expériences vécues. C’est de là que l’on dit de quelqu’un qu’il est bon ou mauvais, calme ou prolixe, affable ou revêche. Pour l’auteur, comprendre son passé pour expliquer son présent est une préparation à prendre le taureau par les cornes pour affronter les défis du futur. Ainsi, quiconque veut exceller, doit œuvrer à l’épuration de ces défauts et à la densification de ces qualités pour être une meilleure version de lui-même.

Pour ce faire, certaines vertus et aptitudes tels que l’amour, la pensée positive, la diligence et le courage, etc. se doivent d’être cultivées progressivement. Le tout mis ensemble permet une connaissance de soi, de ses forces, ses faiblesses. Partant de là, l’on peut se fixer des objectifs nobles et se battre pour les atteindre. C’est d’ailleurs ce qui constitue l’objet de la seconde partie du livre.

Selon Harvey Mackay, « un objectif est un rêve avec une date limite. » C’est une cible virtuelle à atteindre dans un temps bien déterminé et pour l’auteur, l’objectif doit « captiver l’attention de celui qui le définit. » C’est en effet ce pour quoi on se bat, on trime, on fait des nuits blanches, on se dévoue corps et âme. Toute personne qui veut réussir doit impérativement avoir un objectif (noble) à atteindre, sans quoi les efforts fournis auront l’effet d’un coup de sabre dans l’eau. Cependant, un objectif noble se touche grâce à une préparation rigoureuse, empreinte de bonnes stratégies assises sur un minimum de tact. En bref, on se prépare à atteindre un objectif comme on se prépare à livrer une bataille. Il faudrait préalablement élaborer un plan détaillé et calculé, prévoir les vicissitudes, être patient et prêt à s’adapter aux nouvelles circonstances susceptibles de troubler le cours des choses.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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