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Les manifestations contre la Mission de l’Organisation des Nations-unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), éclatées en fin juillet 2022, ont fait 36 morts, selon des sources locales.
Ces expressions populaires hostiles à la force internationale ont été constatées notamment à Goma, Butembo et Uvira, partie Est du pays qui souffre des attaques d’une dizaine de groupes armés locaux et étrangers, depuis près de trente ans maintenant. Présentes en République démocratique du Congo (RDC) depuis 1999, ces forces internationales sont jugées inefficaces, voire passives, par des Congolais. C’est d’ailleurs le principal sentiment qui est à la base de l’éclatement des manifestations anti-MONUSCO, exigeant clairement son départ.
Les mécontentements ont entraîné le saccage et pillage du quartier général de la mission, apprennent plusieurs médias internationaux. Dès le 26 juillet 2022, trois membres du contingent et au moins douze manifestants ont été tués dans différentes villes de l’Est du pays.
A ce jour, où un calme fragile semble régner, les Congolais pleurent et rendent hommage à 36 personnes décédées dans ces manifestations.
Les autorités demandent, elles, l’expulsion du porte-parole de la mission, dont la présence n’est pas, justifient-elles, de nature à favoriser un climat d’apaisement. Aussi prévoient-elles une rencontre avec la MONUSCO, un échange qui n’exclut pas le retrait de cette force internationale du pays.
Cette situation en RDC vient poser à nouveau le rôle des missions des forces internationales dans les pays en conflits armés. Si les conventions internationales semblent assigner un rôle d’interposition à ces forces, cette attribution ne répond pas au besoin d’efficacité attendue par les populations meurtries.
Il y a donc nécessité de revoir les compétences octroyées à ce type de missions, qui engagent d’énormes ressources, pour qu’elles puissent répondre aux attentes des populations.
Lefaso.net
Crédit-photo : VOA Afrique
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Vos commentaires
1. Le 3 août 2022 à 19:29, par Hoba En réponse à : RDC : Les protestations contre la MONUSCO font 36 morts, possible retrait de la force internationale
Que Tsekedi demande le depart pure et simple de la MONUSCO ou il degage lui-meme c’est aussis simple que ca. 30 ans avec 60 pays composant la MONUSCO comment le Congo peut s-en soriir ? Le temps de l’Afrique est là. Que Dieu benisse l’Afrique.
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2. Le 4 août 2022 à 10:56, par Mafoi En réponse à : RDC : Les protestations contre la MONUSCO font 36 morts, possible retrait de la force internationale
C’est le monusco qui devait avoir honte.Plus de 20 ans de présence avec un bilan plus que désastreux.En fait l’onu est une mafia et il convient de déloger son organisation racketteuse hors du Congo en particulier et en général hors de l’Afrique
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3. Le 4 août 2022 à 11:27, par TANGA En réponse à : RDC : Les protestations contre la MONUSCO font 36 morts, possible retrait de la force internationale
C’est de plus en plus clair que les genres MONUSCO, MONUSMA et consœurs ne vont jamais dans un pays pour aider.
Elles ont toujours échoué lamentablement, elles sont budgétivores ; pire, elles sont là contre les peuples qu’elles sont censées protéger.
GOITA à raison d’utiliser chaque erreur pour les chasser. D’ailleurs, qu’est ce qui nous prouve que ce ne sont pas eux qui sortent au Mali faire les massacres ?
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Le 7 août 2022 à 20:01, par Pasnaif En réponse à : RDC : Les protestations contre la MONUSCO font 36 morts, possible retrait de la force internationale
Tanga, faut pas exagérer, les forces de l’ONU sont inefficaces car elles ne peuvent intervenir que si elles sont elles-mêmes attaquées. Elles coutent cher, il y a parfois des abus sexuels, mais de la à dire qu’elles sont responsables de massacres. Non.
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4. Le 5 août 2022 à 13:22, par Avicenne En réponse à : RDC : Les protestations contre la MONUSCO font 36 morts, possible retrait de la force internationale
Vous avez raison ! Voilà plus de 30 ans que cette force
est installée en RDC pour des résultats nuls et qui coûte 1 milliard € / mois..
Je suis pour que nous laissions l’Afrique à ses démons, leurs dirigeants, à l’époque de la traite des noirs transatlantique étaient les pourvoyeurs d’esclaves pour les occidentaux, sont les mêmes qui , aujourd’hui, vendent les biens de votre sous-sol, achètent de l’immobilier dans les autres pays, ouvrent des comptes bancaires ailleurs qu’en Afrique, se font soigner dans ces mêmes pays etc et etc.
Mais, dans la juste loi des compensations, CESSEZ de VENIR CHEZ NOUS !
Avec La Russie et La Chine à qui vous semblez faire confiance, vous ne faites que passer de Charybde en Scylla.
Bien à vous.
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