Le CASEM est un cadre d’échanges, d’évaluation et de projection qui contribue à l’amélioration de la gouvernance administrative des différents départements ministériels. Pour ce qui est du ministère en charge des affaires étrangères, il participe à l’exécution des missions qui lui ont été confiées, à savoir la mise en œuvre et le suivi de la politique étrangère et de coopération du gouvernement, la valorisation et l’implication des Burkinabè de l’extérieur aux actions de développement national.

Les agents du ministère auront droit à des communications portant sur la contribution du ministère des Affaires étrangères à la mise en œuvre du plan de la transition

La présente session à mi-parcours de l’année 2022, sera essentiellement consacrée à l’examen du programme d’activités 2022 réajusté. Placée sous le thème : « Diplomatie et sécurité : quelles contributions du ministère en charge des affaires étrangères à la lutte contre le terrorisme », ce CASEM se tient dans un contexte national et international difficile, marqué par la persistance de l’insécurité et des attaques terroristes, par une crise humanitaire, la suspension du Burkina Faso des instances de certaines organisations d’intégration sous régionales, régionales, ainsi que par les conséquences du conflit russo-ukrainien.

Le choix du thème se justifie, selon la ministre, par l’engagement du ministère de faire de la diplomatie un instrument efficace pour lutter contre le terrorisme

En outre, la première responsable de ce département, la ministre Olivia Rouamba, a indiqué que cette session se tient également après l’adoption, le 6 mai 2022, de l’agenda et du plan d’actions de la transition. « C’est justement dans le but de nous adapter à cet environnement quelque peu difficile et de nous conformer aux nouvelles priorités définies dans le plan d’actions que nous avons décidé de réajuster le programme d’activité initial du ministère dont la mise en œuvre a été fortement perturbée durant le premier semestre de 2022 », a-t-elle contextualisé.

Le choix du thème du présent CASEM, a expliqué Mme Rouamba, se justifie « pleinement » par l’engagement du ministère de faire de la diplomatie un instrument efficace pour lutter contre le terrorisme, l’insécurité et jouer sa partition dans la mise en œuvre des priorités de la transition. Ainsi, en plus de l’examen et de l’adoption du programme d’activités pour le reste de l’année 2022, les agents dudit ministère auront droit à des communications portant sur la contribution du ministère des Affaires étrangères à la mise en œuvre du plan de la transition et notamment la lutte contre le terrorisme.

La présidente de la délégation spéciale, Noëllie Kaboré a souhaité la bienvenue au ministre et sa délégation à Loumbila, dans le Plateau central

Si le président du Faso a engagé la communauté nationale dans la concrétisation de ses priorités, il est impératif que cet engagement ait l’adhésion de tous et l’accompagnement des partenaires du pays. C’est pourquoi, la première responsable de la diplomatie a formé le vœu que l’esprit de cohésion, de tolérance, de fraternité et de paix habite le cœur de chaque Burkinabè, pour faire du vivre-ensemble un facteur de paix, condition d’un développement harmonieux et durable de notre pays.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net