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Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

Publié le mardi 12 juillet 2022 à 16h17min

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Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

Le juriste Amadou Traoré estime, dans cette tribune, que l’initiative du président Damiba, d’accueillir le président Compaoré au Burkina pour les besoins de réconciliation nationale n’est pas un acte de défiance de l’autorité judiciaire mais plutôt une mesure exceptionnelle dictée par les nécessités de survie de la Nation.

Introduction

Certains Burkinabè s’évertuent à dire que le Burkina Faso n’est pas en crise, et qu’en conséquence, il n’y a pas matière quelconque à réconcilier qui que ce soit. Mais, depuis le rapport du 30 juillet 1999 du collège de Sages, institué par le Président Compaoré pour réfléchir sur la situation sociopolitique nationale, la quête de réconciliation n’a cessé d’être invoquée par des structures étatiques, des politiques, des organisations de la société civile. On peut citer entre autres le rapport du 13 septembre 2015 de la Commission de réconciliation nationale et des réformes mise en place sous la Transition, le mémorandum du 13 février 2018 de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) transmis au Président Kaboré, les recommandations du 27 janvier 2020 du panel des anciens de l’Appel de Manéga.

L’on peut aussi rappeler l’abondante littérature sur la nécessité de la réconciliation dont comme celle de Maitre Herman Yaméogo dont nous saluons la constance des interventions sur la question, les ouvrages du journaliste Lookmann Sawadogo, de l’ancien député Lona Charles Ouattara et j’en passe. Les tons sont différents, mais le constat est le même : le Burkina Faso s’en va à-vau-l’eau. Nous avons également publié en août 2021 aux éditions « La Blancheur » un ouvrage de 208 pages intitulé « Burkina Faso, la réconciliation nationale et économique, leçons et perspectives », ouvrage faisant l’analyse de la situation sociopolitique du pays sans langue de bois depuis 1966 et invitant le Président Kaboré à prendre des mesures fortes de réconciliation nationale au risque de voir la situation échapper à tout contrôle. La dernière sortie notable y relative est l’appel à la paix des chefs coutumiers et traditionnels du 30 juin 2022.

L’on peut donc dire sans se tromper que la crise que traverse le Burkina Faso est multidimensionnelle, qu’il y a une prise de conscience générale du besoin de réconciliation nationale à entreprendre, et ce préalablement à tout processus de refondation nationale, afin d’asseoir les bases d’un jeu politique clair et responsable.
Cependant, il est difficile, sinon impossible d’avoir un consensus national sur l’interprétation de ce passé douloureux et sur les perspectives et mécanismes de sortie de crise. Aussi, l’initiative du Président Damiba, d’accueillir le Président Compaoré au Burkina Faso pour les besoins de réconciliation nationale n’a pas été compris par tous de la même manière, certains en faisant même un acte de défiance de l’autorité judiciaire.

Il faut plutôt comprendre une mesure exceptionnelle dictée par les nécessités de survie de la Nation.

I. L’importance de l’unité nationale dans la lutte contre le terrorisme

Les crises majeures sont souvent les conséquences perceptibles ou non des actes de gouvernance au fil du temps et qui, faute de résolution, embrasent progressivement d’autres secteurs sociaux. Dans un pays fortement divisé, il sera difficile que les populations présentent un front uni contre des fléaux majeurs auxquels le pays est confronté. C’est ce visage de division que le Burkina Faso présente de nos jours face à la lutte contre le terrorisme. Faute de resserrement du sentiment d’unité et de solidarité nationale, l’existence de tout le pays peut être compromise. La réconciliation s’avère donc une nécessité pour la reconstitution du tissu social, un tremplin pour renforcer encore plus l’unité nationale afin de faire face à la lutte contre le terrorisme.

A ce propos, Monsieur Mathieu Pellerin, analyste à International Crisis Group, cité dans un article d’avril 2021 du Journal Jeune Afrique disait que la question terroriste au Burkina Faso est intimement liée à la question de la réconciliation. Pour lui, « Les djihadistes se sont développés au Burkina en exploitant toutes les fractures locales entre communautés, et qu’il convenait de réparer ces fractures et de réconcilier des communautés qui ont commis de nombreuses violences depuis 2016 au Sahel puis dans le Centre-Nord, l’Est, le Nord et dans la boucle du Mouhoun ». Il concluait en disant que « le chantier de la réconciliation est clairement un moyen de freiner l’expansion djihadiste. »

Au regard de la persistance du terrorisme malgré les sacrifices de la Nation, les efforts des FDS et des VDP, le Président Damiba, en homme d’Etat, a compris que le tout militaire ne peut pas en venir à bout. C’est en cela que son initiative d’organiser une rencontre de concertation avec les anciens chefs d’Etat trouve toute son importance. Qui plus qu’un ancien chef d’Etat, doit se sentir responsable de la détérioration de la situation sociopolitique du pays ? Qui plus qu’un ancien Chef d’Etat est bien placé pour œuvrer avec ses pairs à l’union des populations ?

Certes, le besoin de réconciliation recouvre les secteurs politique, économique, militaire, social, culturel, etc. Mais la réconciliation des politiques est le préalable à celle de tout autre secteur. Tant que les politiques n’acceptent pas de faire la paix, de mettre la Nation au-dessus de leurs intérêts, il est illusoire de penser qu’ils vont contribuer résolument à la pacification du pays et à l’apaisement des leurs. Le comportement du Président Kaboré et de ses partisans est le triste exemple de cette réalité politique.

Il est malheureux que certains citoyens se soient illustrés de la plus triste manière en entravant la tenue de la rencontre de concertation organisée par le Président Damiba. Les pourfendeurs de l’initiative n’ont peut-être pas pris la mesure de la situation nationale et de leurs devoirs envers leur postérité à qui ils doivent léguer un pays apaisé. L’absence de certains anciens chefs d’Etat à cette concertation d’intérêt national est compréhensible au regard des raisons invoquées. Mais il est moins admissible que le Président Roch, dont le régime porte la responsabilité principale de la déliquescence du pays, ait justifié après coup sa défection par des entraves de ses partisans et son attachement prétendu à des principes judiciaires.

Pour une personnalité qui a occupé les plus hautes fonctions de l’Etat et qui est resté dans les arcanes du pouvoir durant près de 40 ans, il ne semble pas avoir suffisamment réfléchi sur les suites de son acte. Se prononçant sur la question, le doyen Maitre Titenga Pacéré a trouvé les mots justes lorsqu’il a dit que : « la justice n’est pas au-dessus de tout. Ce qui est au-dessus de tout, c’est la Nation ».
Nous saluons en cela le patriotisme du Président Compaoré pour avoir fait le déplacement de Ouagadougou. Lorsqu’il quittait le pouvoir en 2014, l’intégrité du pays était intacte. Aujourd’hui, une grande partie du territoire national échappe au contrôle de l’Etat central et la survie même de la Nation est en cause. Conscient de la gravité de la situation, il a répondu à l’appel de la Nation malgré son état de santé précaire.

La sortie de crise du Burkina Faso requiert pour cela l’engagement et l’union de tous les Burkinabè. Et le Président Damiba, exerçant les plus charges de la direction de l’Etat, est la personnalité indiquée pour sonner le rassemblement des Burkinabè pour la cohésion sociale et l’unité nationale.

II. Les actes du Président Damiba pour des nécessités de réconciliation, non pour une défiance de la justice

Toute société organisée fonctionne suivant des règles assorties de sanctions dont la mise en œuvre incombe à la justice. Mais au sortir d’une crise, si l’accent est uniquement mis sur la dimension punitive de la justice pour solder les comptes, cela peut mettre en danger les processus de démocratisation, de développement et de réconciliation qui sont attendus par le peuple certes meurtri, mais orienté dans sa grande majorité vers l’avenir. A ce propos, les derniers sondages ont en effet révélé que la majorité du peuple Burkinabè est orientée vers l’apaisement et la clémence. De plus, les procès peuvent parfois attiser les antagonismes et gêner le processus de réconciliation nationale incontournable dans le processus d’un État, toute chose que nous avons constaté au sortir du procès du Président Sankara.

Le système judiciaire de notre pays, à l’instar de beaucoup d’autres, a été conçu lors de l’accession à l’indépendance, alors que les problèmes de cohésion sociale n’avaient pas atteint leur proportion d’aujourd’hui. Si la justice doit s’opposer radicalement à toute initiative de réconciliation alors que la crise prend de l’ampleur, il est à craindre que la Nation elle-même n’en survive pas. Du reste, le silence de la justice et des pouvoirs publics face aux graves atteintes à la Constitution et aux valeurs de la République consécutivement aux évènements d’octobre 2014 est la preuve qu’ils peuvent faire preuve de flexibilité au regard des rapports de forces, des besoins d’apaisement et de reconstruction du tissu social. Le séjour du Président Compaoré aux Burkina Faso ne constituait pas une situation pénalement plus grave que ces faits tolérés.

Nous devons donc comprendre que la démocratie, en tant que système politique, ne saurait se limiter à son seul cadre institutionnel. Elle doit être capable de corriger ses propres dysfonctionnements en cas de besoin, s’incarner dans un état d’esprit favorisant la tolérance et le retour de la paix, le dialogue entre les communautés et le renforcement de l’unité nationale. Il faut donc se rendre à l’évidence aujourd’hui que la réconciliation est la condition de la restauration de l’autorité de l’Etat, la condition de l’unité d’action face au terrorisme.

La présence du Président Compaoré au Burkina Faso n’est donc nullement une défiance de la justice, ni un pied-de-nez à qui que ce soit. Pour preuve, le procès du Président Sankara s’est normalement déroulé et les prévenus ont été condamnés au souhait des parties civiles sans aucune immixtion du Président Damiba. Mais le pays est aujourd’hui confronté à un problème de survie, et c’est à la lumière de ces contraintes que l’engagement et les choix du Président Damiba doivent être analysés. La réconciliation est aujourd’hui une raison d’Etat pour notre pays.

III. Le bienfondé du recours à la raison d’État pour la survie de la Nation

La raison d’État est un mode d’intervention du pouvoir public ou du pouvoir politique qui déroge au droit commun pour les nécessités de survie de la Nation. Au nom de cet intérêt supérieur, des principes ou des attributs de la démocratie sont suspendus ou ignorés pour un temps limité. L’application de la raison d’Etat trouve son fondement dans la reconnaissance des limites de l’Etat de droit à assurer la survie de la Nation en présence d’une situation exceptionnelle. A ce propos, l’article 59 de la Constitution accorde des pouvoirs exceptionnels ou pleins pouvoirs au Président du Faso lorsque les institutions, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements sont menacées d’une manière grave et immédiate et/ou que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu.

Mais l’application de la raison d’Etat ne se limite pas au formalisme contraignant de cette disposition constitutionnelle. Dans la mission de gouvernance, la raison d’Etat recouvre les décisions politiques prises par les gouvernants, qui peuvent déroger au formalisme requis pour certaines, mais dont la légitimité et l’importance pour la communauté est fondée.

L’application de la raison d’Etat dans la réconciliation trouve sa source dans la reconnaissance des limites des mécanismes démocratiques au regard des objectifs à atteindre. Partout où la nécessité de réconcilier s’est posée, il a fallu que les gouvernants aillent au-delà du formel pour la réussir. La situation de l’Afrique du Sud est la plus révélatrice de cet impératif de transcendance. La réconciliation était fondée sur deux pôles : l’amnistie pour les bourreaux en échange de la vérité, sous la direction d’un homme qui a passé un quart de siècle en prison, le Président Nelson Mandela.

Près de chez nous, à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane Ouattara a accordé en août 2018 l’amnistie à environ 800 personnes poursuivies ou condamnées pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 dont Madame Simone Ehivet Gbagbo. Détail important, l’amnistie a été accordée par ordonnance du Président et non par une loi comme la Constitution le préconise.

On le constate, la Réconciliation est un choix stratégique pour le renforcement de l’unité, le rétablissement de la paix et la relance du développement. Au-delà de la légalité et du formalisme institutionnel, il faut donc prendre en compte la légitimité et la nécessité des actions posées par le Président Damiba pour la réconciliation nationale et l’unité des Burkinabè, en ayant en point de mire la lutte contre le terrorisme

IV. La réconciliation nationale dans l’intérêt de la jeunesse Burkinabè

Les jeunes constituent la frange la plus nombreuse de la population. Ils sont les décideurs de demain et un futur de labeur les attend. Si la crise que le Burkina Faso traverse doit encore perdurer, il est à craindre qu’elle entrave les politiques de développement, ce qui se fera au détriment des plus jeunes et des générations futures. Aussi, les jeunes doivent plutôt œuvrer, dans leur propre intérêt et dans l’intérêt de la communauté nationale, pour un règlement apaisé de la crise existante, afin d’assurer un nouveau départ pour tous.

Malheureusement, ce sont eux qui sont le plus réfractaires aux initiatives de réconciliation, sans doute par conviction pour certains, mais essentiellement parce que beaucoup d’ainés dont ils suivent les traces n’assurent pas leur coaching de façon à leur inculquer le respect des valeurs de la république et de leurs responsabilités de gouvernants de demain. Or, quand on mène une lutte dont on ne connait pas les tenants et les aboutissants, on court le risque de causer de grands torts à son pays pour satisfaire les intérêts de leaders peu scrupuleux.

Aussi, les jeunes Burkinabè doivent-ils plutôt soutenir le Président Damiba dans ses choix stratégiques. Il se présente en effet comme le leader tout indiqué de leur génération, leur porte flambeau dans le combat d’avant-garde visant à les affranchir de l’embrigadement de ces personnalités peu scrupuleuses qui les instrumentalisent pour parvenir à leurs fins. La sagesse avec laquelle le Président Damiba a conduit les négociations avec la CEDEAO, ses sollicitations en direction des anciens chefs d’Etat pour juguler la crise nationale, démarche jamais tentée avant lui, sont illustratives de sa clairvoyance et de sa volonté de réunir les Burkinabè autour du chantier de l’intérêt national. Et à ce jour, aucun gouvernant déchu n’a fait l’objet d’une chasse aux sorcières, alors qu’il y avait bien des raisons et des preuves suffisances pour le faire.

Conclusion

Aujourd’hui, nous sommes tous des acteurs d’un futur de paix pour les générations futures et nous n’avons pas droit à l’échec. Mais plus que tout, la réconciliation nationale doit être une question centrale pour la jeunesse. Elle a ses repères et ses ambitions ; elle doit mener ses combats pour un avenir prospère et non s’empêtrer dans les affrontements haineux d’autres générations qui les éloignent de leurs objectifs réels et du bien de la Nation. Le pays est actuellement en transition, une période propice pour engager les grandes réformes.

C’est l’occasion pour les jeunes, de prendre en main leur destin afin de ne point être des spectateurs passifs de la marche du pays, mais plutôt des acteurs d’un changement qualitatif. La prise en main de leur propre destin par les jeunes suppose d’abord qu’ils s’investissent dans le processus de réconciliation nationale aux côtés du Président Damiba. Il ne s’agit pas de lui accorder un blanc-seing, mais de lui apporter un soutien responsable, constructif et déterminé afin que cette transition marque le départ du Burkina nouveau qui va léguer un pays viable aux générations futures.

Amadou Traoré
Juriste

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Vos commentaires

  • Le 12 juillet 2022 à 17:07, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    M. TRAORE Amadou, vous avez parlé beaucoup. Mais la rencontre a échoué : il n’y a pas eu matière à réconciliation. Un assassin est reparti sans que la justice puisse faire son travail. Donc le pays a doublement perdu ? Non car en refusant d’absoudre Blaise COMPAORE au plus haut niveau, le peuple a gagné. Ce que vous appelez raison d’Etat était une bêtise Damibiste qu’il ne doit plus recommencer. M. TRAORE votre intelligence est mal utilisée et vous devez avoir honte comme Blaise qui est reparti la queue entre les jambes. Damiba a maladroitement provoqué une situation qui risque de précipiter notre très cher COMPAORE dans un chagrin mortel.

  • Le 12 juillet 2022 à 17:24, par Yako En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Un ami allemand m’appelle pour savoir comment notre pays est il arrivé à cette situation où tout est spectacle lui qui suit la situation de notre pays s’attendait au moins qu’avec cette rencotre de haut niveau un début de dialogue verrait le jour hélas ! Je me suis contenté de la petite phrase "Ouagadougou est la capitale du cinéma africain " Voilà un pays en voie de désintégration et que certains en profitent pour diviser davantage et pour mieux se venger l’attitude irresponsable de la semaine dernière du président Kobore en est la belle illustration.Cest pourquoi, personnellement je suis très pessimiste quant à l’avenir du pays le plus probable mais non souhaitable serait un affrontements sanglant entre factions rivales sauf que pour l’instant les forces sont à l’équilibre,et c’est en présence d’un état plus ou moins fonctionnel mais pour combien de temps ? C’est pourquoi,il faut prendre de la hauteur par rapport aux petits esprits partisans malheureusement le président Kaboré ne l’a pas encore compris. Yako

    • Le 12 juillet 2022 à 18:44, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

      @Yako,qui était le réalisateur de ce film fiction "réconciliation nationale indigeste,pathétique,ignoble,nauséabonde ?Donc au lieu d’en vouloir à RMCK qui n’avait pas envie de venir jouer au mariole,il serait préférable de t’en prendre à ton bouffon qui a tout faux de A à Z et du coup,il a mis mon pays plus bas que terre.Qu’il dégage avec son mpsr de merde

      • Le 13 juillet 2022 à 10:25, par kwiliga En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

        Bonjour Mafoi, bonjour Yako,
        Il apparait clairement que, pour notre Fespaco national et dont la thématique annoncée par l’auteur de l’’article, semble être "une mesure exceptionnelle dictée par les nécessités de survie de la Nation" ,
        le choix se soit porté sur une oeuvre de science fiction, dont le titre pourrait-être : Le retour du mort-vivant.
        Drôle de choix ou confusion des genres ?

      • Le 13 juillet 2022 à 10:44, par Yako En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

        @Mafoi,le cancer du pays je le redis sans sourciller c’est les insurgés convaincus que le peuple c’est eux Combien au juste sont-ils 100k,200k ? Quelle arrogance ! Le Tunisien l’a bien compris et il avance sans les insurgés et les élites urbaines qui sont leurs parrains.Le président Damiba à d’ailleurs eu tort de vouloir refonder le pays par le dialogue ce n’est pas compatible avec la psychologie du Burkinabe. Moi j’estime que la réconciliation doit être imposée d’en haut, un fait du prince c’est la seule voie qui nous reste avant que les extrêmes ne prennent le dessus.Tu vois Mafoi, tout est combine alimentaire depuis l’insurrection j’ai eu honte de moi même de voir qu’un prof qui, d’ailleurs etait un serviteur de BC entre 1990 et 2000 avant de tomber dans la disgrâce se présente devant la maison de RMCK pour l’empêcher d’aller à l’appelle de la nation c’est une véritable déchéance intellectuelle et morale.Conclusion il faut imposer la réconciliation aux Burkinabe./ Quant aux extrêmes nous les enverrons à la maco./L’anarchie c’est finie.Le Tunisien est dans le sens de l’histoire et pourquoi pas nous ? Bien à toi

  • Le 12 juillet 2022 à 17:27, par Sage En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Tout cela semble être de la littérature.
    Il faut dire en quoi la non-réconciliation de ces gens a un lien avec le terrorisme.
    Un d’entre eux est-il celui qui met le feu et on va lui demander d’arrêter ou quoi ?

    • Le 12 juillet 2022 à 23:26, par Abob En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

      " Un d’entre eux est-il celui qui met le feu et on va lui demander d’arrêter ou quoi ? "
      @ Sage, plus d’une personne pensent que c’est plutôt ça le fond de la rencontre. Je crois aussi que la réconciliation est mise en avant pour nous voiler la face et nous détourner des vrais sujets de cette "rencontre au sommet".
      Damiba a fait venir Blaise (aller/retour) pour qu’ensemble ils disent à leurs hommes de main de cesser les tueries des populations au Burkina. Leurs hommes de main sont les chefs djihadistes burkinabè et d’ailleurs et aussi leurs assujettis non djihadistes (burkinabè assassins d’autres burkinabè pour venger la chute du clan Compaoré et leurs obligés dont les chefs djihadistes et autres trafiquants d’armes à qui Blaise déroulait le tapis rouge au Burkina).
      Blaise étant très affaibli, on l’a fait venir pour "régler" leurs deals de commanditaires de tueries au Burkina sous le couvert du terrorisme ambiant dans la sous-région.
      Les partisans de Roch lui ont soit disant barré le chemin de cette rencontre, en ayant flairé le truc ? Dieu seul sait.
      Les deux autres absents ont été ignorés ou n’ont pas voulu tremper dans ça ? Dieu seul sait. Pauvre Burkina !

    • Le 13 juillet 2022 à 01:37, par Joseph En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

      Question pertinente mon frère ! Je ne vois pas vraiment le lien. Quand il y a incendie dans le village, ne faut-il pas parer au plus urgent avant de s’asseoir sous l’arbre à palabres ?

  • Le 12 juillet 2022 à 17:32, par QUID En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Comme disent les soldats, je ne comprends rien au courant !
    Qu’est-ce que la rencontre prévue pouvait avoir comme incidences sur le terrorisme ?
    Ce n’est pas le Burkina seul qui est dans le viseur des djihadistes, c’est toute l’Afrique de l’ouest....
    Ces réactions de nos autorités me font peur car cela laisse entrevoir QU’ELLES N’ONT RIEN COMPRIS DE LA MENACE...
    Nous ne sommes pas dans une guerre civile pour demander une réconciliation .
    Si le terrorisme prend fin au Burkina, sachez que nous serons complices et la base arrière pour attaquer les autres pays. Toute chose qui entraînerait une guerre avec ces pays.
    Je crains fort pour le pays si au sommet, les raisons de cette insécurité ne sont pas comprises jusqu’à présent !

  • Le 12 juillet 2022 à 17:34, par HUG En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Raisonnement erronné.On dirait que le mpsr a des juristes acquis comme.les juges acquis au temps de blaise compaoré.Il n y a pas de mauvais roi mais de mauvais courtisan.

  • Le 12 juillet 2022 à 17:37, par DIEUESTAMOUR En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    SE RECONCILIER EST DIVIN ET CENTRAL. TOUT LE MONDE EST D ACCORD.
    Mais c est dans le comment que le Gouvernement actuel peche.
    En Gestion des projets on parlerait de La Gestion de l Engagmeet des Parties Prenantes. Tu ne peux pas mediatiser l invitation d anciens Chefs d Etats qui declinent habiliementt ton invitation publiquement !! On est pas dans une Garnison ou on peut ordonner aux gens de travailler ensemble ! il aurait fallut d abord travailler avec le Président Rock et sa famille pour avoir son adhésion avec les hauts dignitaire de son parti, se reconcilier véritablement avec lui. ensuite Impliquer Le Cardinal, Le Moro Naba, les Responsables de la communauté Musulmane pour approcher les familles des victimes et la société civile pour obtenir leur adhésion, puis décréter peut être un état d urgence extreme qui nécessitait la collaboration avec Blaise Compaoré et sa présence dans le Pays malgré les décrets d arrestation qui pese sur lui etc...BREF il fallait vraiment bien penser tout cela et travailler cela au lieu d improviser les choses et de diviser davantage les Burkinabès !!! On est pas dans une Garnison !!!

  • Le 12 juillet 2022 à 18:04, par Lom-Lom En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Une telle analyse venant de la part d’un Juriste, me laisse perplexe ! Cet éminent juriste doit simplement comprendre une chose : pour le commun des citoyen, une décision de justice doit être exécutée car c’est la raison d’être de l’institution. Sinon, ne demandez plus à un quelconque citoyen de se plier devant une quelconque décision de justice et bonjour le désordre. Le problème du Burkina, c’est ses intellectuels et ce Monsieur semble être l’un des spécimen, les plus toxiques !

  • Le 12 juillet 2022 à 18:21, par Sacksida En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Comment concilier le besoin de Reconciliation et celui de la Justice, telle est la contradiction principale qui se dresse devant le President du Faso Damiba et ses compagnons MPSR dans la situation presente et preoccupante du Burkina Faso et de son Peuple Burkinabe.En Cela, la tribune pertinente de Mr Traore pose le debat sous le prisme de la Raison d’Etat mais ne resoudrait pas le probleme central de la question de la condamnation de Blaise compaore et de son execution avec le Mandat d’arrestation internationale. Si l’on pourrait a travers le Forum de Reconciliation, que Blaise compaore par Humilite et par Contrition accepte de reconnaitre des Tors de son regime de 27 ans fait sur d’autres Citoyens Burkinabe, et demande solennellement PARDON au Peuple Burkinabe ; le President du Faso Damiba aurait la latitude de pouvoir aller plus en Avant ; avec bien sur la benediction des Victimes et leurs ayants droits. Salut

  • Le 12 juillet 2022 à 18:25, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Monsieur le membre du mpsr,sans trop me tromper,tu dois faire partie de ces sinistre individus qui ont conseillé damiba pour ce funeste dessein.Résultat,en mondovision,il a tapé poteau et il mettra beaucoup de temps pour s’en remettre.Maintenant concernant ta vomissure à proprement parler,je n’ai pas le temps pour te répondre point par point car tu dis tout et tout son contraire à la fois,preuve que votre "réconciliation nationale" était une grosse arnaque qui n’avait aucun et vraiment aucun rapport avec la situation sécuritaire que tu ressasses à maintes reprises dans ton texte espérant que ton mensonge se transformera en vérité.C’est dire que vous du mpsr,votre duplicité ne prospérera pas car le vrai peuple intègre vous tient à l’œil.
    A bon entendeur,salut !

  • Le 12 juillet 2022 à 19:06, par TOERE En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    L’un des drames de ce pays ,ce sont justement ces intrigants et inquisiteurs qui se présentent comme des intellectuels et autres spécialistes économistes de ceci ,juristes par là qui infectent la vie nationale et entretiennent sciemment la division entre burkinabè . Ils font semblant de contribuer à l’œuvre de construction de la patrie ou de réconciliation, alors qu’ils œuvrent par leurs propos et écrits à exacerber la division entre les burkinabè .
    Sinon, si ce Monsieur voulait demander au peuple burkinabè tout entier de soutenir l’action du président DAMIBA, pourquoi s’adresserait il à la jeunesse seulement avec insistance ? Comment quelqu’un qui prétend contribuer à la réconciliation tout en soutenant lui même par son écrit une distinction sinon une division entre les burkinabè ,en appelant seulement une fraction à soutenir DAMIBA ? Donc, DAMIBA n’a pas besoin des autres tranches d’âge pour réussir sa mission quoi ? Drôle de raisonnement ?
    Le peuple d’un pays ,d’une Nation est composé de vieux ,d’adultes ,de jeunes ,d’adolescent(e)s ,d’enfants . Quelle est cette mentalité débile qui consiste pour certains petits politiciens à opposer les jeunes à leurs ainés ou à leurs géniteurs ?
    Depuis quand ,un personne à partir de 50 ans ne peut pas être productive . Bien , au contraire dans les pays qui se sont développés harmonieusement de générations en générations ,c’est parce que chaque personne évolue progressivement en se bonifiant au fil des âges par l’expérience comme le vin .
    Le "jeunisme " ne saurait être un critère de patriotisme ou de compétence . Le BURKINA FASO doit se construire avec toutes les tranches d’âges et composantes de son peuple .
    C’est ce genre de raisonnement qui poussent les jeunes à être trop pressés pour chercher à occuper des postes dits juteux de responsabilités pour s’en remettre plein les poches par l’affairisme et la corruption . On ne construit pas l’homme de demain en lui inculquant les valeurs de l’opportunisme ,de l’affairisme ,de la facilité, de la prostitution politique .
    Aujourd’hui ,quand on observe bien tous les jeunes qui s’excitent ,créent des prétendues OSC par ci par là ,orchestrent des manifestations ,c’est juste pour s’en servir comme moyen de chantage ou de charme auprès des puissants du moments dans l’espoir d’être remarqués et dans l’objectif d’accéder à la soupe et non pour servir la patrie . Et comme cela semble marcher au regard de certaines nominations au poste de ministre ,de député ,de DG ,de Conseiller ,etc, alors tous les jeunes sont dans cette logique et dans cette pratique qui est entrain de détruire le peu de conscience nationale qui nous reste dans ce pays . Monsieur DAMIBA n’est pas le président des jeunes . Il est le président de tout le peuple burkinabè dans toutes ses stratifications d’âge . Arrêtons d’induire nos jeunes en erreur en leur inculquant de mauvaises valeurs surtout en les opposant à leurs ainés et leurs géniteurs et génitrices et de croire que la sauvegarde du pays incombe à eux seuls . Ce n’est pas ça qui va sortir le BURKINA Faso du pétrin . Trêve de gamineries SVP

  • Le 12 juillet 2022 à 19:25, par Paul En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Vous parlez de quelle réconciliation ? en 2001, on a fait le même cirque avec la journée du pardon pour rien sauf à faire perdre du temps au peuple et gaspiller notre argent ! Le Peuple n’a pas de problème de réconciliation. C’est vous les politiciens affiliés aux militaires et quelques acteurs de la société civile qui voulaient le faire coûte que coûte car vous trainez trop de casserole soit de crime de sang soit de grands voleurs aux cols blancs. Si nous sommes au bord du gouffre, c’est à cause de vous pseudo intellectuels qui veulent nous induire en erreur. Pour un juriste, c’est un comble car si nous sommes dans la tourmente c’est bel et bien à cause de notre MAL GOUVERNANCE et vous les juristes vous n’avez pas fait grand chose pour une véritable justice. Dernier point, l’Afrique du Sud, est passé par la justice, vérité et réconciliation pour se pardonner. Pourquoi vous oubliez la case justice ? Dernier point pour faire court, vous dites que le pays est en transition pour de grandes réformes. Très bien, commençons à faire l’état des lieux de notre mal gouvernance qui a miné le pays depuis son indépendance. Car, si vous êtes honnête, tous les maux viennent de là. Si on le reconnait, tous les autres problèmes y sont liés ! Aux dernières nouvelles, le scandale du charbon fin contiendrait 13 fois plus d’or que la normale. Monsieur le juriste, pour vous, c’est quoi ? Pour moi, c’est un crime économique tout aussi grave que le terrorisme. C’est autant d’argent en moins dans les caisses de l’état pour soigner sa population avec des hôpitaux ou des soins pour tous, pour construire des écoles pour tous, etc.
    d

  • Le 12 juillet 2022 à 19:33, par Wendinmi En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Après 2014, nous avons passe le temps à dénigrer notre vaillante armée, tigre en papier, officiers felons (qualificatif donné par l’ambassadeur de la France que nous fustigeons aujourd’hui), etc, etc. Ce que prenant confidence, les djihadistes ont tenté leurs premières incursions réussies jusque dans la capitale. Où étaient alors nos "vaillants" officiers qui prétendent avoir vaincu Djinguéré en septembre 2015 ?
    Dieu aime vraiment le Burkina. Si non, quel carnage aurait été commis entre frères burkina e ! Puis, après avoir accusé les Djinguéré de s’être suffisamment embourgeoisés, les "vaillants" officiers se sont empressés de les embastiller pour s’ouvrir eux-mêmes à l’embourgeoisement, laissant toutes baillantes nos frontières. Voilà d’où nous est venu le terrorisme.
    Revenons alors sur terre pendant qu’il n’est pas encore tard.

  • Le 12 juillet 2022 à 19:47, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Merci Mon Juriste une fois encore pour ce partage. Je n’oublie pas l’eclairage que tu m’as apporté lors des bricolages et des rattrapages constitutionnels apres les evenements du 24 Jan 2022. Je vous en suis reconnaissant pour la reflexion d’alors.
    Cette fois-ci, je demande à apporte de la contradiction et non des moindres à votre these sur la Raison d’Etat, les situations de necessités de survie, les raisons implicites de notre crise nationale.
    1) Je vous en refère à un document du CNDH, these ou memoire sur les processus de reconciliation nationale à l’inspiration des exemples du Benin, de l’Afrique du Sud, etc. Le concept de justice transitionnel, c’est moi qui l’ai vulgarisé dans l’opinion publique Burkinabè autour des années 2015 suite à un incident lors de la 1ere session de le Commission Nationale de la Reconciliation et de Quelque chose. Malheureusement, le concept a fait l’objet d’une reappropiration par un acteur politique de notoriété difficile. Du coup, le concept s’en est trouvé devalorisé.
    2) En realité, Cher paneliste, la necessité d’une reconciliation nationale telle qu’entendue par les politiques ne remplit pas les conditions de benefice de recours à la Raison d’Etat ou à l’Etat de Necessité. Vous savez mieux que moi, les principes elementaires de proportionnalité, de pertinence, etc qui encadrent souvent certaines prises de decision ou d’acte de portée juridique. Ici, le critère de pertinence manque, à moins de nous autoriser à penser que notre Ex-President est le Veritable Commanditaire de notre Tragedie Nationale. Avec plus de 2millions de PDI en d’une grande ablation territoriale, nous sommes dans un Etat de necessité. Les solutions à ce probleme, on les connait, tout le monde le connait.
    3) Le President Touadera n’a pas eu besoin de Bozizé et d’une reconciliation avec Bozizé, autant que je sache, pour trouver solution IDOINE au probleme de son Pays, alors autant en difficulté si ce n’est plus que nous. Ce dont il est question, c’est les Hommes qu’il faut avec le Courage et l’ Intelligence qu’il leur faut pour reflechir GLOBAL et agir LOCAL ! Mais helas !
    4) Quant à International Crisis Group, il serve soit consciemment, soit inconsciemment les causes des Complotistes de ce monde contre l’Afrique. Les mêmes, je les avais decriés vers 2018, quand après avoir fait une belle enquete de terrain redigé dans les règles de l’art, ils nous ont fourvoyés en se fourvouyant en arrivant à la conclusion que notre terrorrisme avait pour cause la Mal Gouvernance( la Mal-G). Ce à quoi je m’en ici, c’est l’anachronisme dans l’analyse technique des liens de de cause à effets. Je ne nie nullement le lien entre la Mal-G et Terrorrisme. Et les revoilà, selon votre article, qui disent que la reconciliation nationale (au sens politique politicienne) est la solution à notre probleme. FAUX !
    5) Je tiens en faux et en porte à faux avec quiconque affirme que "la justice n’est pas au dessus de la Nation". De quelle nation, ou de quel Etat-Nation parle-t-on au Burkina Faso ? Une Nation est la partie superieure de la structure axiologique du Contrat social qui lie les individus au sein d’un Peuple : il n’en est point le pilier.
    6) Connaissez-vous en realité le role du HCRUN selon la these ou le document de memoire du CNDH ? En realité, une structure comme le HCRUN est la seule habilité à être institué en l’espèce et est la plus haute institution à titre exceptionnelle au dessus du judiciaire (CSM :Conseil Sup de la Magistrat), de l’executif et du Legislatif. C’est cette structure en pareille cas qui peut seul decider de ces initiatives comme celui de faire venir un Ex-President sous mandat d’arrêt. Et non un President de la Republique. Mais helas, le HCRUN est resté le parent le plus pauvre de toute cette foire au comblement de "jide virudique" (vide juridique).
    7) La reconciliation est utile et pourrait se faire sous le regime democratique à venir. Si notre Ex-President est la vraie cause de notre tragedie, alors vous avez totalement raison. Et le President du Faso serait alors en conformité avec ses inititiatives de dialogue avec "les Fils du Pays en Rupture avec la Nation" en commencant par les Fils VIP en rupture avec le Nation. C’est la seule hypothese qui peut me faire accueillir l’inititiatve de la venue d’un Condamné dans la Circonscription de sa Peine.
    8) Même en du temps de nos ancêtres, le Pardon n’avait en realité de la force que parce que la société etait dejà fondé sur le sens de la Verité, de la Transparence, de l’Humanisme. "Un petit frère (le Pardon) n’ose pas devancer son ainé (La verité) devant le plat de tô"
    Dieu reste Burkinabè.

  • Le 12 juillet 2022 à 19:56, par Nabiiga En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    APRÈS L’IMPUNITÉ DES PRÉSIDENTS PUSCHISTES, CE SERA BIENTÔT CELLE DES GÉNÉRAUX FELONS INCARCÉRÉS QUI VONT DÉFILÉ À LA PRÉSIDENCE : LISEZ

    Critiquer ce que tu Damiba et sa bande de Lt. Colonels n’est nullement un exercise d’aventure mais plutôt un examen profond, mûre et réaliste de la situation. Juriste, on s’attend que tu saches mieux car la définition d’un pays n’est pas un pays reconcilié mais un bien celui avec un territoire un peuple. Cher ami, on critique cette masquerade non pas par le plaisir de la critiquer encore moins est-on véhiculé par l’exubérance juvénile, mais on le fait pour éviter que nous nous trouvions, justement, dans la situation que tu prônes lamentablement : Le chos et des apatrides. Bref, pendant qu’on cherche à se réconcilier, les terroristes, eux, s’emparent inlassablement de notre territoire et de nos materiels de guerre que nous procurons pour nos forces de défenses.

    LA PRIOTISATION DE NOS PRIORITÉS / OPÉRATION BAGRATION DE LA 2E GUERRE MONDIALE : HISTOIRE :

    Lors de la 2e guerre mondiale, Hitler s’est aventuré en Union Soviétique et ses forces ont failli réussir son pari car ils furent seulement 15 kilomètres de Moscou. L’heure fut grave mais les forces soviétiques ont combattues corps et âmes, ferocement, pour chasser les nazis loin de leur capitale. Après le débarquement des allies en normandie, Hitler devait se contenter de deux fronts, à l’Est face aux forces soviétiques et l’Ouest face aux alliés fraichement débarqués de l’Angleterre : Résultat immédiate, l’affaiblissement généralisé de ses forces.

    Ce fut à ce moment précis que le Général Rossosky, le commandant du front Biélorusse concocta une stratégie militaire jusqu’alors sans précédent mais, n’ayant pas l’autorisation de la lancer sans l’approbation de Staline lui-même au quartier général des forces soviétiques à Moscou n’y pouvait rien. Il contacta Staline et demanda une réunion urgente de tous les Généraux de tous les fronts soviétiques. Staline s’exécuta et convoqua une réunion de tous ses généraux à commencer par Zhukov, le Héro de la geurre. À la dite réunion, le Général Rossoski eu l’opportunité de présenter sa stratégie. Après l’étude, il fut fermé, isolé, dans un bureau loin de tout de le monde pour refléchir à sa stratégie, ensuite il fut prié de se joindre une fois encore au groupe de généraux. La question lui fut posée par Staline sur la réalisabilité de sa stratégie. Il expliqua mais fut isolé une fois encore. Cette scène s’est répétée trois bonnes fois avant qu’il ait eu l’approbation de Staline pour lancer sa stratégie baptisée l’Opération Bagration

    C’EST GRACE À L’OPÉRATION BAGRATIION QUE L’UNION SOVIÉTIQUE A GAGNÉE LA GUERRE CONTRE L’ALEMAGNE NAZI D’ADOLPHE HITLER

    Burkinabè de son état, toute situation préoccupante pour le pays, doit concerner Damiba comme nous tous. Face à la situation actuelle avec son lot de tueries massives des civils de localiité en localité, lorsqu’on décide de faire un coup d’état, il faut bien avoir un plan gagnant avant de s’aventurer dans ton forfait.

    - L’on ne peut pas se permettre le luxe, ne doit pas s’aventurer dans le déstabilisation de tout un pays afin de régler une situation urgente et grave sans avoir un plan en main.

    - L’on ne se lance pas dans la recheche d’une solution lorsqu’on est au pouvoir ; on arrive au pouvoir avoir le plan et se met à l’éxécution immédiate dudit plan. Non, pas Damiba et ses malfrats verreux.

    - Eux prennent le pouvoir, nous announcent ce qu’ils vont faire pour régler le probleme pour ensuite nous dire qu’ils cherchent la solution au problème et la solution ne se trouve pas au front ou se trouvent les terroristes, mais au bureau de la présidence.

    - Les terroristes n’ayant personne devant eux, le territoire et ses citoyens laissés à l’abandon, les terroristes ne font que ce qu’ils savent faire mieux : les massacrés. Cher Juriste, c’est ce dont nous nous plaignons, c’est ce que crititquons amèrement.

    Le Président légetime que nous avons élu, Monsieur Roch Christian Kaboré dépendait mordicus sur Damiba et sa bande de malfrats pour mener la guerre aux terroristes. En place et lieu d’exécuter la mission regalienne qui fut la leur et pour laquelle nous, contribuables burkinabès, nous les rémunérons mensuellement, ils ont tourné les armes contre lui pour prendre le pouvoir tout n’ayant pas la moindre solution au probleme sauf cette scène honteuses des anciens chefs d’état putchistes qu’on ne peut décrire comme étant honteuse pour demander conseil.

    - Qu’est-ce qui l’empêchait de leur demander ces mêmes conseils avant de prendre le pouvoir ?

    - Damiba est nul, une catastrope pour la siituation actuelle et c’est un individu qui a déjà commencer à plonger le pays dans son état de non existence.

    JUSTIFICATION DU COUP D’ÉTAT :

    Nous avons été bernés car à la radio, Damiba s’est clamé restaurateur de notre territoire et la refondation de notre pays de sorte qu’aucun terroriste ne s’aventure plus jamais à nous endeuiller. Il n’y a pas eu mention d’aucune réconciliation.

    - Cher juriste, ce que nous critiquons trouve sa place dans la disparition totale de la raison d’être initiale qui fut la restauration de notre territoire.

    - Que devons-nous faire face au rétrécissement discontinue de notre territoire car aucun jour ne passe au Burkina sans qu’il y ait des massacres, des civils et des militares confondu, et le territoire se rétrécit par conséquent ?

    - Où est donc passé la restauration du territoire tant ventilée ?
    -Attends-tu qu’on l’applaudise ?

    - Nous a-t-il dit que la solution se trouvait dans la réconciliation de notre pays et comment, me la pose sans cesse la question, cette réconciliation va-t-elle faire les armes des terroristes ?

    LA PRIORITÉ DE DAMIBA EST AILLEURS : AUGMENTATION DE SON SALAIRE

    La priorité de Damiba n’est nullement l’intérêt suprême de ce que nous appelons le Burkina mais de sa poche car la seule chose de concrete qu’il a faite est de s’assurer qu’il est bien payé, encore par nous, les pauvres contribuables.

    - Que chaque fonctionnaire prenne sa fiche de paie et pour y voir les déductions massive de nos salaires au nom de l’état. Damiba s’en sert comme il le souhaite au nom d’une certaine restauration de la patrie alors qu’il y en point du tout

    APRÈS LES PRÉSIDENTS PUTSCHISTES, CE SERA LE TOUR DES GÉNÉRAUX FÉLONS : DJIBRIL, DIENDÉRÉ ETC.

    On les sait d’office. Damiba n’a fait le coup d’état rien que pour se moquer des institutions étatiques, la justice surtout, afin de pardonner tout le monde à commencer par Blaise, et surtout Diendéré Gilbert. Pour y arriver, il fallait commencer par le plus grâve, Blaise Compaoré car lui il est condamné. Une fois Blaise rentré au bercail malade ou pas mais surtout libre, ce sera le temps de faire entrer Djibril le militaire le plus futé de tout temps et libéré Diendéré. C’est l’ensemble de tout cela que nous critiquons. Une fois cela acquis, il quitte le pouvoir pour rouler sur l’or volé avec impunité. Pauvre, pauvre, pauvre Burkina, pays des aventuriers politiques

    LE RAPPORT D’INATA

    Nous osons croire que le coup d’état fut causé par les dysfonctionnements répétés sous Roch et le rapport de la tratégie à cette localité verrait le jour et viendrait, à juste titire, appuyer la raison du coup d’état.

    Hélas, le secret le plus gardé de Damiba c’est justement ce rapport.

    - Que renferme-t-il ce rapport que personne ni lui-même, encore moins ses acolytes ministres verreux ne veut en parler.

    - Est-il lui-meme impliqué ?

    Monsieur le juriste, voilà grosso modo, ce que nous, citoyens de ce pays, critiquons et nous apprêtons à prendre notre destin en main.

    - Tout ce qui est fait pour fonctionner en rond, doit exister en rond. Cet arnaque ne passera pas Que tu le saches. Que Damiba et sa bande le sache

    N’GAW

  • Le 12 juillet 2022 à 20:53, par Rahim En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Damiba aurait dû ne pas utiliser ce faux-fuyant de réconciliation pour cacher la vérité au peuple. Qu’est ce que les autres anciens chef d’état ont à avoir avec le terrorisme. Que Damiba dise ouvertement à Blaise de demander à ses amis d’arrêter d’attaquer le Burkina. C’est Blaise qui les a fourni en son temps, gîte et couvert. Et aujourd’hui le peuple en paie le prix.

  • Le 12 juillet 2022 à 21:20, par Sabaabo En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    1. Autant la refondation de la nation a son préalable dans la réconciliation, autant la réconciliation a son préalable dans la justice, la vérité et le pardon. La refondation n’est pas envisageable sans le vérité -justice - pardon, gage de la vraie réconciliation.
    2. On vous a toujours dit que le processus de la réconciliation est : vérité - justice - pardon = réconciliation. Procéder autrement relève soit de l’ignorance, soit de l’idiotie, soit de la mauvaise foi. Et ça n’a jamais marché, ça ne marche pas, ça ne marchera jamais.
    3. La rencontre physique entre les anciens présidents devrait être l’aboutissement du processus de réconciliation et non le début. On ne met pas la charrue avant les boeufs. Ça ne marche pas.
    4. Il y a des gestes qui ont une signification et un symbolisme universellement reconnus : Depuis toujours et dans toutes les cultures, la poignée de mains ( baiser ou accolade) est signe de paix, expression d’amitié et symbole de réconciliation. Seul Judas, dans la Bible a fait du baiser un signe de trahison. J’espère que tous connaissent la fin de Judas.
    5. Heureusement que Zida, Kafando et Rock n’ont pas pris part à la "réunion de haut niveau". S’ils avaient été là, leurs poignées de mains auraient été la plus grande hypocrisie de l’histoire du Burkina car ces poignées de mains ne seraient ni signe d’amitié, ni expression de réconciliation.
    6. Savez-vous pourquoi la journée nationale du pardon n’a pas porté de fruits ? C’est parce qu’on a voulu célébrer le pardon sans s’être assuré au préalable de l’effectivité du pardon. La "reunión de haut niveau" de Damiba est une reproduction (remake) de la journée nationale du pardon : exhiber au monde entier le signe de la réconciliation sans réconciliation effective. Ça ne marche pas.
    7. On entend dire que la justice n’est pas au dessus de la nation. C’est vrai ! La nation est au-dessus. Ce qu’on ne remarque pas, c’est que la Nation repose justement sur le triptyque vérité - justice - solidarité. Sans la justice, la nation s’écroule inéluctablement.

  • Le 13 juillet 2022 à 06:55, par Moud En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Tout est une question de "manière", de "savoir-faire". Tout le monde est d’accord pour la réconciliation. Mais elle ne s’impose pas en donnant des ordres comme dans une caserne militaire. C’est un processus. Et puis, pourquoi vous ne voulez pas faire comme les autres tout simplement (Afrique du Sud, Rwanda) à savoir "Vérité, Justice, Réconciliation". Il n’y aura pas d’issue en dehors de ce triptyque. Ou alors "we’ll desapear together"

  • Le 13 juillet 2022 à 08:36, par Vincent En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Mais écoutez ! Souvent les démocrates parlent parlent beaucoup pour peu de choses. Tous les Burkinabé s’accordent à dire que la réconciliation pourrait aider à désamorcer un tant soit peu la crise que le pays traverse. Mais si les pro-Compaoré veulent y aller vite en besogne en foulant aux pieds les préalables à toute réconciliation qu’est l’aveu de crime et demande du Pardon, ils se trompent lourdement. Car quoi qu’on dise, même en étant parti avant que le pays ne s’embourbe dans la chinli, Blaise y est pour beaucoup ! Oui, Roch aussi ! Pas moins que DAMIBA ! De ce point de vue, il faut que ce dernier sache qu’on ne joue pas au héros en demeurant’’ herault têtu’’. En somme, la raison d’État n’est pas au dessus de la Raison humaine, la Raison de vivre certains ont enlevé à d’autres dans ce pays là !

  • Le 13 juillet 2022 à 10:24, par caca En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    Les trois ex-présidents absents à ce 8 juillet viendront se réconcilier avec le président Compaoré qu’ils ont délibérément contribuer en alimentant la haine. Les ex-présidents sont essentiels dans cette procédure pour une pacification du pays et c’est pourquoi ils doivent se voir ensembles. La raison d’état est primordiale dans ce contexte là. On le constate, la Réconciliation est un choix stratégique pour le renforcement de l’unité, le rétablissement de la paix et la relance du développement. Au-delà de la légalité et du formalisme institutionnel, il faut donc prendre en compte la légitimité et la nécessité des actions posées par le Président Damiba pour la réconciliation nationale et l’unité des Burkinabè, en ayant en point de mire la lutte contre le terrorisme

  • Le 13 juillet 2022 à 14:55, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’A ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Yako il est temps de la fermer : Nous sommes dans un pays démocratique, et de nos jours ton mentor menteur Damiba est libre de mentir à gogo, comme Roch Kaboré est libre de refuser a une invitation de mascarade surtout qu’on lui a pris le pouvoir par la force. Si les jeux olympique décernés des médailles pour les menteurs et manipulateurs, Damiba sera le premier a la recevoir.

    Ayant échoué à cause de ses mensonges, dont le peuple n’a plus confiance à lui, il est semblable à un cavalier solitaire et errant qui n’a ni compagnon ni destination et qui, malgré le vent qui lui est défavorable, décide d’entreprendre une aventure hasardeuse qui est la réconciliation dont le peuple lui dit d’aller à Abidjan se réconcilier avec ADO et Blaise Compaoré ses maîtres, car les Burkinabé sont réconcilié, il suffit d’aller voir et écouter dans les campagnes où vivent 88% des 20 millions de la population, pour cette population le mot réconciliation concerne des intellectuels bornés comme toi et autres qui vivent dans la ville. Mais ce qui est sûr, avec le tâtonnement et l’aveuglement de ton Damiba, le temps de s’en rendre compte, il constatera que plus personne ne sera derrière lui.
    Et je pari que si aujourd’hui le peuple mettait deux candidats à l’élection présidentielle ‘’’Damiba et Kaboré’’’, les urnes trancheront pour Kaboré. Alors tu abaisse ton arrogance, car, 80% du peuple reconnait son erreur d’avoir soutenu ce coup d’état qui était uniquement pour piller et réinstaurer l’impunité ‘’’’’’’comme invité un condamner a la perpette a Kossyam.’’’’’’’’’’’’

    Yako, comme Thomas SANKARA disait très souvent : « qu’on peut tromper une partie du peuple tout le temps, mais on ne peut jamais tromper tout le peuple tout le temps… ». Si tu es sur Ouaga, je t’invite de venir dans les villages avec moi, tu comprendras que la réconciliation ne concerne pas a 98% de la population, mais vous qui tuaient qui vous voulez ou vous voulez durant 27 ans et maintenant qui veulent forcé Roch Kaboré libre de suivre vos mascarades.

    Non Yako, avec ce qui se passe en ce moment, bientôt ton mentor rejoindra les chefs d’Etat qui sont les premiers génocidaires de leurs propres peuples. Vous vous tromper le peuple que vous mentez en croyant leur illettrisme qui n’est pas signe de crétinisme, tout comme l’instruction n’est pas forcement signe d’intelligence ... il en va de même de la pauvreté et de la richesse.

    Ici a Boussé ou je prends un verre avant de continuer dans mon village, je discute avec des villageois sans aucune instruction lumineux dans leur réflexion, et des intellectuels bardés de diplômes au chômage mais sans aucun relief d’intelligence créatrice. Alors acceptez votre échec et permettre la démocratie d’avancer dans notre beau pays.

    Mon ami internaute Yako, si vous voulez, vous qui vivez dans la capitale vous réconcilié avec vos querelles des crimes impunis et alimentaires, il faut que vous Construisez une cohésion sociale entre vous et réussir de vous réconcilier : car, la réconciliation, imposent un préalable : déconstruire les mythes comme Blaise Compaoré et ses complices des tueurs nés, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités de vos criminels. Panser les plaies pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon, sans ça Yako, vous ne versez aucun résultat de votre réconciliation.

    Je vois que la fameuse "réconciliation" tant souhaitée est devenue votre fonds de commerce et une véritable escroquerie à la fois morale et politique au Burkina. Tout le monde veut l’évoquer pour se faire un capital politique, sans plus. Mais la réalité est que Boly l’homme de Blaise Compaoré et Damiba le valet de l’impérialisme ni aucun parti politique ne réussira à "réconcilier" les Burkinabé qui se sont déjà reconcilié apres les condamnations des assassins de Thomas Sankara. La réconciliation doit concerner tout le monde sans exception dans la justice, Dde gestes d’apaisement, de rapprochement, de respect mutuel, de considération, d’intégration, de paix, etc.., devraient se manifester parmi les responsables politique. Malheureusement, ce n’est pas ça qui se passe.

  • Le 13 juillet 2022 à 21:01, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Le président Damiba face à la raison d’Etat de la réconciliation nationale

    ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’A ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Yako il est temps de la fermer : Nous sommes dans un pays démocratique, et de nos jours ton mentor menteur Damiba est libre de mentir à gogo, comme Roch Kaboré est libre de refuser a une invitation de mascarade surtout qu’on lui a pris le pouvoir par la force. Si les jeux olympique décernés des médailles pour les menteurs et manipulateurs, Damiba sera le premier a la recevoir.

    Ayant échoué à cause de ses mensonges, dont le peuple n’a plus confiance à lui, il est semblable à un cavalier solitaire et errant qui n’a ni compagnon ni destination et qui, malgré le vent qui lui est défavorable, décide d’entreprendre une aventure hasardeuse qui est la réconciliation dont le peuple lui dit d’aller à Abidjan se réconcilier avec ADO et Blaise Compaoré ses maîtres, car les Burkinabé sont réconcilié, il suffit d’aller voir et écouter dans les campagnes où vivent 88% des 20 millions de la population, pour cette population le mot réconciliation concerne des intellectuels bornés comme toi et autres qui vivent dans la ville. Mais ce qui est sûr, avec le tâtonnement et l’aveuglement de ton Damiba, le temps de s’en rendre compte, il constatera que plus personne ne sera derrière lui.
    Et je pari que si aujourd’hui le peuple mettait deux candidats à l’élection présidentielle ‘’’Damiba et Kaboré’’’, les urnes trancheront pour Kaboré. Alors tu abaisse ton arrogance, car, 80% du peuple reconnait son erreur d’avoir soutenu ce coup d’état qui était uniquement pour piller et réinstaurer l’impunité ‘’’’’’’comme invité un condamner a la perpette a Kossyam.’’’’’’’’’’’’

    Yako, comme Thomas SANKARA disait très souvent : « qu’on peut tromper une partie du peuple tout le temps, mais on ne peut jamais tromper tout le peuple tout le temps… ». Si tu es sur Ouaga, je t’invite de venir dans les villages avec moi, tu comprendras que la réconciliation ne concerne pas a 98% de la population, mais vous qui tuaient qui vous voulez ou vous voulez durant 27 ans et maintenant qui veulent forcé Roch Kaboré libre de suivre vos mascarades.

    Non Yako, avec ce qui se passe en ce moment, bientôt ton mentor rejoindra les chefs d’Etat qui sont les premiers génocidaires de leurs propres peuples. Vous vous tromper le peuple que vous mentez en croyant leur illettrisme qui n’est pas signe de crétinisme, tout comme l’instruction n’est pas forcement signe d’intelligence ... il en va de même de la pauvreté et de la richesse.

    Ici a Boussé ou je prends un verre avant de continuer dans mon village, je discute avec des villageois sans aucune instruction lumineux dans leur réflexion, et des intellectuels bardés de diplômes au chômage mais sans aucun relief d’intelligence créatrice. Alors acceptez votre échec et permettre la démocratie d’avancer dans notre beau pays.

    Mon ami internaute Yako, si vous voulez, vous qui vivez dans la capitale vous réconcilié avec vos querelles des crimes impunis et alimentaires, il faut que vous Construisez une cohésion sociale entre vous et réussir de vous réconcilier : car, la réconciliation, imposent un préalable : déconstruire les mythes comme Blaise Compaoré et ses complices des tueurs nés, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités de vos criminels. Panser les plaies pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon, sans ça Yako, vous ne versez aucun résultat de votre réconciliation

    Je vois que la fameuse "réconciliation" tant souhaitée est devenue votre fonds de commerce et une véritable escroquerie à la fois morale et politique au Burkina. Tout le monde veut l’évoquer pour se faire un capital politique, sans plus. Mais la réalité est que Boly l’homme de Blaise Compaoré et Damiba le valet de l’impérialisme ni aucun parti politique ne réussira à "réconcilier" les Burkinabé qui se sont déjà reconcilié après les condamnations des assassins de Thomas Sankara. La réconciliation doit concerner tout le monde sans exception dans la justice, des gestes d’apaisement, de rapprochement, de respect mutuel, de considération, d’intégration, de paix, etc.., devraient se manifester parmi les responsables politique. Malheureusement, ce n’est pas ça qui se passe. Si tu es d’accords de m’accompagner dans mon village ou les peuls et les mossi partagent les même pâturages et champ depuis la nuit du temps, on se donne rendez-vous dans les locaux de Lefaso.net, une occasion de dire bonjour a notre petit frère le Dr. C. paré l’homme a la plume d’or.

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