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Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

Publié le samedi 2 juillet 2022 à 21h47min

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Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

Des journalistes, communicateurs et blogueurs de la ville de Bobo-Dioulasso ont bénéficié d’un enseignement sur les innovations biotechnologiques dans le domaine agricole. C’était ce vendredi 1er juillet 2022. Cette session de travail est l’œuvre d’une collaboration entre le Forum ouvert sur la biotechnologie agricole (OFAB), l’Institut de l’environnement et des recherches agricoles (INERA) et l’Agence nationale de biosécurité.

Cette formation, très appréciée par les participants, a permis aux participants de se familiariser avec les questions liées aux innovations biotechnologiques dans le domaine agricole et leur possible contribution à l’atteinte de la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Cette rencontre visait à informer les journalistes, communicateurs et blogueurs sur les avancées scientifiques dans le domaine des biotechnologies modernes appliquées à l’agriculture. Elle a suscité aussi des échanges entre les participants, pour une meilleure prise en compte des résultats de la recherche scientifique dans la lutte pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Au cours de cet atelier, deux communications majeures ont été présentées afin de montrer l’importance de la biotechnologie agricole pour l’agriculture burkinabè. Selon les initiateurs de cette rencontre, la biotechnologie demeure un puissant outil au service de l’humanité. En effet, à les en croire, la connaissance des innovations biotechnologiques, leur acceptation et leur adoption pourraient contribuer à relever de grands défis tels que l’insécurité alimentaire, améliorer la santé humaine, booster la productivité animale et réduire la vulnérabilité et la pauvreté des ménages.

Les participants à l’atelier de sensibilisation sur les OGM à Bobo-Dioulasso.

« Cependant, la désinformation a pris le pas sur la technologie OGM au point d’en faire l’une des technologies les plus combattues par les réseaux anti-OGM au Burkina Faso. De plus, ces derniers ont même tendance à opposer des pratiques agroécologiques aux biotechnologies modernes », a déploré le coordonnateur pays de l’OFAB Burkina, Dr Edgar Traoré. C’est ainsi que l’OFAB a voulu cette rencontre avec les journalistes et communicateurs, afin de les outiller sur ces innovations biotechnologiques et leur possible contribution à l’atteinte de la sécurité alimentaire au Burkina Faso.

Les différentes communications ont défini la biotechnologie comme étant une science qui s’appuie sur diverses disciplines scientifiques. Elle s’applique à des domaines divers comme la médecine, l’agriculture, l’environnement, l’industrie, etc. Ces technologies ont fait leurs preuves sur le continent américain et ont permis, dans le domaine agricole surtout, de garantir la production et donc d’assurer la disponibilité alimentaire en quantité et en qualité au point de faire de l’Amérique un partenaire clé des exportations en direction d’autres pays et continents. De ces présentations, on retient également qu’au Burkina Faso, l’adoption des technologies issues du génie génétique est encadrée par une loi dont l’Agence nationale de biosécurité assure la mise en œuvre.

La photo de famille des journalistes et communicateurs de Bobo-Dioulasso.

Le Burkina Faso a été parmi les pionniers à adopter les biotechnologies en Afrique, à travers l’expérimentation et la culture commerciale du Coton génétiquement modifié (CGM) entre 2008 et 2015. A ce jour, malgré les multiples contraintes à la production agricole, aucune culture génétiquement modifiée ne figure dans le tableau de bord des orientations nationales en matière d’agriculture. Au moment où le pays est durement frappé par de graves crises sécuritaire et alimentaire, l’OFAB estime qu’il est important pour le peuple burkinabè, de se demander quel peut être l’apport de la science, de la technologie et des innovations pour garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2022 à 00:10, par TANGA En réponse à : Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

    Messieurs les journalistes, il ne faut pas vous laisser baga baga.
    Commençons par le coton OGM qui est venu se casser la gueule au Burkina. En effet, beaucoup d’argent a coulé et beaucoup de sensibilisation aussi la dessus mais nos chers paysans ce sont vite rendu compte que c’était du Blaguer tuer. Donc il n’y a pas eu d’engouement pour ça.
    Chers exposants, vous êtes nouveaux, jeunes dans le domaine des OGM, renseignez vous avec les anciens et avec les européens qui eux même aimaient la choses. Ils vous diront que les dangers sont plus nombreux que les bienfaits.
    Quand tu utilise ton terrain pou des OGM, le terrain meurt ; même l’herbe n’y pousse plus.
    Chers exposants, retenez une choses, les paysans font le coton par ce qu’ils ont besoin des intrant pour leur maïs et autre ; Si non que chacun sait que la culture du coton ne profite qu’au bureaucrates. C’est eux qui ne savent pas attraper une daba mais ’est eux qui touchent lourds quand le paysan a bien travaillé et n’a récolté que des miettes.
    Chers tous, en occident, ils ont mis à nu, les dangers liés aux OGM. 
    Tous ensemble refusons.
    Chers exposants, vous avez pris l’exemple des USA qui utilise cette technologie et qui arrive à exporter partout. FAUX !!!
    Les USA finances des cultivateurs comme la sofitex le fait pour le coton et c’est pour cela que vous voyez du riz américains etc.
    Quand on regarde la premier photo, on voit que vous avez peur car vous savez que vous étés en train de mentir aux journalistes.
    Est ce que les journalistes sont les producteurs burkinabè .
    C"est pour inonder nos yeux et nos oreilles avec les infos obtenus ’’des chercheurs’’

  • Le 3 juillet 2022 à 15:19, par Ed51 En réponse à : Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

    Merci à Tanga pour les informations données.
    Les cultures OGM ruinent l’environnement et soumettent les cultivateurs aux initiateurs qui vendent les semences OGM. Il faut cesser d’imiter les erreurs de l’Occident car ils en ont beaucoup à leur actif et ce sera un avantage pour le Burkina qui va faire autrement..
    Cultiver autrement, sans OGM, sans engrais chimiques et sans pesticides ! La survie de l’humanité est à ce prix, celle du Burkina en premier.

  • Le 3 juillet 2022 à 16:50, par Paul En réponse à : Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

    Commencez par faire le bilan du FIASCO DU COTON BT avec Monsanto ! récemment, vous avez parlé "d’erreurs techniques" avec ce coton. Alors, expliquez nous pourquoi ? Situez nous les responsabilités. Pouvons nous faire confiance à l’ANB puisque c’est elle qui a donné l’autorisation de ce coton BT en plein champ alors qu’il y avait "un problème technique" ? soyons sérieux, le Burkina Faso n’a pas besoin d’aventuriste pseudo scientifiques comme vous ! Qui a payé les pertes financières de cette aventure du coton Bt ? C’est bel et bien le paysan qui en a été le plus pénalisé ! Nous demandons un MORATOIRE sur les plantes et moustiques génétiquement modifiés. Qui va demain payer les pots cassés lorsqu’il y aura une autre catastrophe avec vos essais de moustiques GM et niébé Bt ?

  • Le 3 juillet 2022 à 17:10, par PARE En réponse à : Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

    c’est quand on va comprendre qu’il faut s’en tenir au naturel. C’est une vraie mère.

  • Le 4 juillet 2022 à 10:32, par Kressmann En réponse à : Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

    Les OGM, la génétique, n’ont jamais empêché l’herbe de pousser. ...
    C’est bien la première fois que j’entend cette critique un peu farfelue. Cultiver en utilisant moins de produits chimiques, moins d’eau, est un objectif que tous les agriculteurs devraient avoir en tête. Mais comme les plantes ont besoin d’être protégées contre les insectes nuisibles, les maladies, les virus, les pics de chaleur, si on veut diminuer l’utilisation des intrants sans diminuer les rendements, il faut compter sur les progrés de la génétique pour permettre aux plantes d’être auto- résistantes à ces agressions. L’Afrique sera le grand bénéficiaire des nouvelles biotechnologies.

  • Le 6 juillet 2022 à 15:56, par leuk En réponse à : Biotechnologie agricole au Burkina : Des journalistes et communicateurs à l’école des organismes génétiquement modifiés

    Ce ne sont pas les USA seuls qui utilisent les OGM dans l’agriculture mais plusieurs pays afin d’atteindre leur souveraineté alimentaire, Si on demandait aux États Africains de chercher à maitriser la biotechnologie pour mieux la surveiller et la contrôler au lieu de chercher à la balayer du revers de la main à partir de l’expérience seule du coton bt,ne ce serait ce pas plus judicieux ?? Sinon nous consommons des produits OGM dans l’alimentation et la santé. Le risque se mesure par rapport à sa probabilité survenue et le bénéfice après analyse de l’impact, sinon cette civilisation actuelle n’aurait pas permis au monde de progresser. Cherchons à maitriser plutôt la biotechnologie et non la combattre vaille que vaille.

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