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Burkina/Cinéma : "La belle et Noufou", un long métrage de Derek Zampaligré qui veut redonner le sourire aux Burkinabè

Publié le mercredi 22 juin 2022 à 12h20min

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Burkina/Cinéma :

KSD production films et DC factory ont présenté le lundi 20 juin 2022 un long métrage intitulé « La belle et Noufou ». Une comédie qui traite des faits de société pour le plus grand bonheur des spectateurs. Cette avant-première s’est tenue dans la salle du ciné Neerwaya.

Un contexte sécuritaire qui laisse à désirer, poussant la population à vivre dans la crainte. Doutes et peurs s’installent dans les cœurs des Burkinabè qui se posent une et mille questions. C’est face à cette situation critique que le 7e art joue un rôle important, celui de faire oublier les peines. « La belle et Noufou » parle de notre quotidien, de l’amour, de la jalousie, des faits de société dans lesquels tout le monde peut se retrouver.

C’est l’occasion pour le réalisateur, Derek Salif Zampaligré, de redonner le sourire à la population burkinabè dans ces moments difficiles que traverse le pays. « C’est un long métrage, une comédie qui traite un peu des maux qui minent notre société. Vu le climat que le pays traverse actuellement, nous avons voulu apporter en quelque sorte notre pierre à l’édifice en distrayant les gens avec des choses drôles, des choses qui contribuent à véhiculer des messages de manière positive », a-t-il souligné.

Derek Zampaligré : « Le concept derrière ce film c’est un ticket acheté égal à un repas offert aux déplacés internes »

C’était aussi un défi à relever pour les acteurs qui ont figuré dans ce film. Selon Djamila Diallo, cela a été un honneur pour elle d’avoir été l’actrice principale du film. « J’ai été approchée par le réalisateur, j’ai lu le scénario, j’ai aimé et je me suis lancée. C’est ensemble que le cinéma burkinabè va aller loin et si je peux contribuer à cela je le ferai. J’ai été beaucoup honorée d’avoir été l’actrice principale de ce film, c’était vraiment une belle expérience pour moi ». Elle espère aussi que ce film « puisse apporter le sourire aux gens et qu’on puisse penser aussi aux déplacés internes car c’est le concept derrière le film : un ticket acheté égal à un repas offert aux déplacés internes », a-t-elle fait comprendre.

Le nouveau film de Derek Zampaligré n’a pas laissé les spectateurs indifférents. Pour Olga Bambara, le film a une belle histoire mais une histoire qui ne sort toujours pas de l’ordinaire. « Dans l’ensemble je trouve que c’est un beau film, un beau texte, les images ça allait, il y’avait un défaut de son mais je me dis que ça doit être dû à la salle. C’est une histoire qui est connue de tous, il y’a pas de nouveauté c’est toujours les mêmes répliques, mais c’est bien de voir des gens qui font des efforts pour rehausser le niveau du cinéma burkinabè. J’aimerais plus voir des histoires qui sortent de l’ordinaire, pas les histoires dont on connaît déjà la fin avant que le film même ne débute », a-t-elle affirmé.

Djamila Diallo : « J’ai été honorée d’avoir été l’actrice principale »

Pour ce qui concerne la promotion du film, le réalisateur a affirmé qu’il passera du 20 juin au 3 juillet 2022 à Ouagadougou, ensuite à Bobo et dans d’autres localités du pays. Il invite la population à sortir massivement parce-que c’est un film qui traite de faits de société sur un ton humoristique car à travers l’humour, selon lui, on arrive facilement à faire passer des messages positifs.

Bela Nefertari Ouedraogo
Lefaso.net

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