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Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

Publié le jeudi 2 juin 2022 à 22h27min

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Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

A l’occasion de l’an 31 de la Constitution du 2 juin 1991, l’alliance « Ensemble pour le Faso » a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation politique du pays, ce jeudi 2 juin 2022 à Ouagadougou.

2 juin 1991-2 juin 20221. Cela fait exactement 31 ans que le Burkina Faso s’est doté d’une nouvelle constitution. Quatrième du genre, elle est la constitution en vigueur aujourd’hui au pays des hommes intègres.

Après une dizaine d’années de période d’Etat d’exception, cette constitution avait pour but de renouer avec la démocratie et l’Etat de droit. Mais hélas, a regretté l’alliance « Ensemble pour le Faso », face aux hommes de médias. « Malheureusement, l’espoir suscité s’est vite révélé être une chimère », a affirmé le président du mois de cette alliance, Me Guy Hervé Kam, par ailleurs le coordonnateur national du mouvement Servir et non se servir (SENS).

Me Guy Hervé Kam a retracé l’historique de la politique au Burkina Faso ces 30 dernières années. C’est une démocratie souffrante qu’il a présentée, car « le coup d’Etat du 24 janvier 2022, a-t-il ajouté, est apparu comme un événement nous amenant encore une fois à nous poser des questions sur la gouvernance globale de notre pays ».

Me Hervé Kam et ses compagnons appellent à la révision intégrale de la charte de la transition afin de redéfinir son format.

Situation nationale oblige, « Ensemble pour le Faso » a livré son analyse sur la gestion de l’actuelle transition. « Notre actualité donne à voir que le pouvoir MPSR est impuissant à protéger la vie des Burkinabè ici et là », a regretté le porte-parole de l’alliance. Comme preuve, il a brandi la crise sécuritaire qui se dégrade de plus en plus.

« Pas un coup d’Etat pour venir faire un stage »

« La sécurité est le premier objectif de nos actions », avait rassuré le président Paul-Henry Damiba dans son discours à la nation du 1er avril 2022. A cette même occasion, il avait donné un délai de cinq mois pour un premier bilan de la mission de reconquête du territoire.

« Quand la trajectoire est mauvaise, doit-on attendre les cinq mois avant de se réveiller ? », s’est interrogé Me Kam. Pour lui, le délai n’empêche pas de vivre certaines réalités au quotidien.

Et c’est au tour de l’ex maire de la ville de Dori (région du Sahel), Aziz Diallo du Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) de rebondir sur cette question du délai. « Ils auraient dû prendre les cinq mois pour se préparer avant de faire le coup d’Etat et gérer la situation dès le premier mois. On ne fait pas un coup d’Etat pour venir faire un stage. Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », a-t-il déclaré.

Ce délai ne passe visiblement pas avec les conférenciers du jour. « Allez-y dans les localités durement touchées et dites-leur que le président a donné un délai et il reste deux mois avant de faire un bilan ; ils vont vous demander la frontière la plus proche », a insisté l’ex-député maire.

Aziz Diallo a déploré la recrudescence de l’insécurité malgré la prise du pouvoir par les militaires.

Du salaire des ministres de la transition…

S’il y a un autre sujet qui a été sévèrement critiqué, c’est aussi celui de la rémunération des ministres de l’actuelle transition. Pour ce collectif de cinq partis politiques, le Burkina Faso fait face à une épreuve de la vie chère avec un taux d’inflation général de près de 15%. « Pendant que la vie chère bat son plein et que le panier de la ménagère se vide désespérément, nos gouvernants n’ont pas manqué de créativité pour augmenter ostensiblement et sans aucune gêne leurs salaires », a déploré Me Kam.

Selon les conférenciers, cette augmentation de salaire découle de la légèreté avec laquelle cette transition gère le pouvoir. En principe, à en croire Me Kam, cette question devrait faire l’objet d’un débat national avant son adoption. Ainsi, ils ont exigé « l’abrogation du décret illégal, illégitime et inopportun sur la rémunération des ministres ».

Le présidium, de gauche à droite : Abdoul Karim Sango (PAREN) ; Aziz Diallo (PDS) ; Me Hervé Kam (SENS) ; Zakaria Soulga (APR) et Justin Somé (PUR).

Libération de Roch Kaboré

L’alliance a comparé l’insurrection populaire de 2014 et la situation actuelle. Pour les conférenciers, le MPSR ne travaille pas à approfondir les acquis engrangés. « Le pouvoir actuel veut effacer des consciences toute référence à l’insurrection populaire et à la résistance héroïque au coup d’État de septembre 2015 ».

« Ensemble pour le Faso » a appelé à la « cessation immédiate et sans condition des atteintes illégales, illégitimes et disproportionnées à la liberté de l’ex-président Roch Kaboré ». Ils insistent que l’ancien chef de l’Etat doit jouir pleinement de sa liberté et de sa dignité, garanties par la constitution.

Le jeudi 12 mai 2022, l’alliance « Ensemble pour le Faso » s’est dévoilé au grand public. Il s’agit de cinq formations politiques qui ont signé une charte pour « proposer un nouveau projet politique alternatif » aux Burkinabè.
Il y a le mouvement Servir et non se servir (SENS) ; le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) ; l’Alliance panafricaine pour la refondation (APR) ; le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) ; et les Progressistes unis pour le renouveau (PUR).

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 juin 2022 à 17:41, par Marine En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Azize Diallo et sa suite, la soupe est versée le 22 janvier. C’ est fini pour votre pouvoir Mpp et ses alliés. C’ est juste un jeune comme vous qui a pris ses responsabilités. Merci au MPSR !

    • Le 2 juin 2022 à 18:48, par Un Burkinabê En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

      @Marine, tu es vraiment ignorant ! La commune de Dori est la seule qui a pu se métamorphosée en ville depuis que le PDS de feu Arba Diallo a pris les rênes en 2012. Les autres maires partent pour s’y inspirer comme le fait certains chefs d’Etats pour le Rwanda. Donc ton post sent du rififi.

      • Le 3 juin 2022 à 10:24, par Wibga En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

        Chers membres du jury, votre stagiaire de 2014 est au Canada, l’actuel « stagiaire » est un patriote émancipé pas besoin de vos osc ou simplement de vous pour l’éclairer. Qui parmi vous peut diriger une commune à fortiori une nation ? Aziz tu as hérité du poste de ton papa comme dans une monarchie et au lieu de rester près de tes administrés, tu s’associe à la bande de Kam et Sango pour cracher du feu et du venin tous les jours sur la transition. Depuis que certains n’ont pas été associés à la transition ils sont devenus subitement bruyants. C’était les mêmes qui étaient aphone sous RMCK parce qu’ils avaient leur part du gâteau. Shame of you . Vive la jeunesse consciente et non manipulable du Faso. Excitez vous, criez et revenez nous trouver trankilos dans Ouagadougou.Dieu seul est fort

    • Le 3 juin 2022 à 05:52, par DJANGO En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

      Mon cher c’est pour 18 mois. Vous allez organiser les élections pour la classe politique don le MPP.

    • Le 3 juin 2022 à 12:56, par Nabiiga En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

      @ Marine,

      Personne n’a le monopole de la stupidité. Si l’on est incapable de comprendre un sujet, on la ferme et se met à comprendre le fond de ce qui est débattu. T’es tu posée la question à savoir ce qui a changé depuis l’intervention de ces militaires au pouvoir ? En quoi le pays a-t-il été réfondé ? Combien de centimètres carrés ont été restaurés à l’état burkina des mains des terroristes ? Tu feras bien nous montrer les convois des déplacés en train de regagner leurs villages et, pourquoi pas, nous montrer également ces déplacés en train de vaquer à leurs responsabilités dans leurs villages en toute quiétude. C’est cela le débat. Ça n’a rien à avoir avec la fratrie sanguinaire Compaoré à propulsion génocidaire ou encore le général qui tremblait comme un enfant quand il a été coincé dans sa planque. Qui que tu sois, si tu n’a rien à rien, c’est conseillé de ne rien dire. T’exposée publiquement à la risée de la sorte peut te causer des ennuis de santé. Quelle insconciente !!!!!

  • Le 2 juin 2022 à 18:13, par WendemiBeogo En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Tout ca c’est du bruit unitile. Ou etiez vous Me Guy Hervé Kam et autres membres de l’alliance « Ensemble pour le Faso » ? C’est regrettable qu’apres le coup d’Etat chacun sort et critique a tort et a travers. Il nous fallais tous travailler a proteger la democratie et l’Etat de droit. On a tous aider les militaires a prendre le pouvoir en s’attaquant au pouvoir du president Rock Kabore et en lui rendant impopulaire. Aujourd’hui, on se demande a qui profite le crime ?
    Cet coup d’Etat est un recule de 35 ans (15 octobre 1987 - Janvier 2022). C’est un stop a notre progres des libertes individuels et collectives. Au moins il y’a quelque un qui en profite pour etre ministres ou avoir des postes politiques. La vie est ainsi faite. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

  • Le 2 juin 2022 à 19:51, par HUG En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Les gens s s’excitent car on les écarter de la soupe.Quand le mpp gouvernait on a vu les Guy Hervé kam, les Abdoul sango et autres.On est fatigué des politiciens sans formation politique.

  • Le 2 juin 2022 à 21:11, par warzat En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    A mes frères de ce regroupement politique, il faut dire ceci : tout vient à point nommé à celui qui sait attendre. Il faut donc être patient. Ce regroupement est le futur de ce qu’il y a de meilleur du point de vue intellectuel et moral pour le Burkina. Politiquement tout ce qui est fait aujourd’hui par ceux qui ont pris le pouvoir peut être remis en cause par un gouvernement démocratiquement élu. Ceux qui sont au pouvoir ont pour objectif de sécuriser le pays, donc patience. 3 ans, c’est bientôt, s’ils veulent changer les règles du jeu, au cours du jeu, ils auront fort à faire. Les peuples ne veulent plus des militaires au pouvoir. A cet effet, au Soudan, tous les vendredis, ils tirent et tuent les manifestants.
    De plus, chez nous, le MPSR a de mauvais communicants à l’exemple c’est cette image d’un non élu par les hommes qui descend du ciel, comme un élu divin, un papa noël.A ce fait s’ajoute une non compréhension d’un fait récent . En effet en pleine lutte contre le terrorisme, au moment où on nous a laissé croire que le gouvernement de Rock ne mettait pas assez d’argent à disposition des FDS pour l’achat d’armement, une femme ministre s’est vue acheter un véhicule V8 très couteux. Des voix autorisées nous ont dit que c’était budgétisé et que c’était légal. C’est alors que nous avions dit que c’était pas un problème de légalité, mais un problème de timing et surtout de justice sociale.
    Le gouvernement actuel a anormalement augmenté leur salaire et selon ’’ la légalité’’. Est ce opportun ? Il est certain qu’un pouvoir démocratiquement élu, pourrait demander les restitutions des sommes indument perçues. Donc patience. Alors que les frères soldats du gouvernement sont préoccupés par la situation, on remarquera que des beaux parleurs, arrivistes civils ont pris du poids déjà, du ventre. Patience, mes frères, ce peuple est bizarre, écoutez ce qui se dit par rapport aux augmentations anarchiques des prix des produits en rapport avec cette captation de l’argent public, par les commerçants dans les marchés et autres boutiques. Ce gouvernement est difficilement défendable sur la hausse anormale de salaire. Même l’ALT sera appelée à restituer l’argent capté. Fraternellement et bon courage à nos frères FDS au front. Déjà, certains d’entre eux auront eu leurs galons à l’épreuve du feu. C’est bon à prendre !!!!

  • Le 2 juin 2022 à 23:57, par patriote intègre En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Bonsoir chers tous fidèles.Pour une toute première fois je donne mon avis publiquement sur ce que vit mon pays depuis la fin du régime Compaore qui pourrait toucher plus d’un.Pour rappel,tous les burkinabé majeurs et jouissant de toute leur faculté depuis la fatidique date du 15 octobre 1987 sont complices,soit en suivant le front populaire d’alors,soit par le grand mutisme face au sacrifice du Président Thomas Sankara.Nous avons d’une manière ou d’une autre aidé à assoir le pouvoir de Blaise pendant ces 27 ans que amputons à Blaise alors que tous nous sommes comptables au titre de complices à lexception de quelques noms dont nous connaissons tous.Le même peuple qui s’est insurgé en octobre 2014 pouvait le faire en octobre 1987.Et c’est très simple à comprendre car dès que Blaise a été chassé,le debut donc de sa descente en enfer parce qu’il en a souffert et en souffre toujours que nous aussi nous avons commencé à payer de notre complicité à la trahison du Capitaine Thomas Sankara.Oui nous l’avons trahi.Pourquoi avoir attendu 27 ans pour faire ce qu’on aurait pu faire ?Après 27 ans de complicité nous chassons notre complice et demandons justice pour Sankara ?Quelle ironie ?Oui nous subissons tous la justice divine pour notre complicité.Comprendra,qui sera apte.Dieu prenne pitié de nous,l’âme du Président Sankara pardonne son peuple,que tout le peuple burkinabé se pardonne et regarde l’avenir avec sérénité.Le Burkina Faso est un pays beni mais sachons vivre cette bénédiction.Il n’y a pas de problème au Burkina Faso mais seulement un refus de voir les réalités et les affronter.Nous avons juste besoin de ces trois choses:Réconciliation réelle,Acceptation réelle,Paix.Et enfin,laissons derrière les vieux démons et notre ego.Merci

  • Le 3 juin 2022 à 07:10, par HUG En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Internaute un Burkinabé vous ne lisez pas HUG sinon vous n allez pas parler ainsi.Quand vous dites que vous n avez pas jamais vu HUG faire des propositions pour améliorer les choses, je vous redit que ne lisez pas HUG ou que vous tenez ces propos de manière délibéré.Par rapport au terrorisme HUG a toujours ditvqm qu on ne gagnera jamais cette guerre par la défensive mais par la défensive. HUG a aussi dit qu il est.contre la négociation par diverses raisons..Par rapport à cette sortie des politiciens je dit et je le répète les gens vocifèrent car ils ont été écarté de la soupe du MPSR.Parmi ces cinq disant politiciens combiennn étaient pas avec le mpp ?Un même avait defendunle mpp contre les magistrats a bobo.Ce même monsieur à défendu le régime de la transition de 2015 quand on avait exclu le cdp.pour les élections.On me.dira qu il vend ses services à qui le veut mais nous aussi on n est pas dupe.Quand ce groupe parle de salaires de ministre élevé ces gens ont raison mais je me.dit que si ils étaient concernés il n allait rien dire. Un exemple palpable l’actuel ministre de la fonction publique.

  • Le 3 juin 2022 à 07:51, par abou En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    PERSONNES NE VOUS SUIVRA POUR QUOI QUE SE SOIT. LE PEUPLE BURKINABE N’EST PAS DUPE. 2014 ET 2015 NOUS A SERVI DE Leçon. POUR MANIFESTER VOUS SORTIREZ AVEC VOS FAMILLES POUR QUE LA POLICE VOUS GAZE. ça , VOUS ALLEZ VOUS RENDRE COMPTE QUE LES GAZ FONT MAL AUX YEUX ET PROVOQUENT DES MALADIES RESPIRATOIRES

  • Le 3 juin 2022 à 08:12, par numero1 En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    C’est regrettable de constater que le coup d’Etat semble logique des les propos.
    Le plus important c’est de trouver un système plus robuste et adapté pour des institutions fortes au service du peuple.
    Quelqu’un viole la constitution et vous lui demandez de le respecter (droit du Président Kaboré), quelle logique ?
    Prônons plus la voie du dialogue et la cohésion.

  • Le 3 juin 2022 à 08:35, par le Nomade En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Ce regroupement de jeunes politiciens patriotes fait une bonne lecture de la situation actuelle du pays. Les gouvernants actuels ont interet à les écouter pcq ils expriment le sentiment actuel de la mjorité de la population. Les gens sont fatigués et veulent la paix rien d’autres !

  • Le 3 juin 2022 à 08:43, par Reflechi En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Pitié d’entendre ces propos, sa ne sera plus comme la transition que vous avez conduit en 2014, vous étiez tous au Burkina quant le terrorisme commençait et tout sa a duré en tout 07 ans sans solution occasionnant de milliers déplacés et de morts , vous aviez fait quoi ? le pouvoir actuel vient d’arrivé et au lieu de l’accompagné chacun se trouve devant un micro pour déverser sa colère et sa haine vous ne pouvez pas représenter tous les Burkinabé pour parler, c’est pas de cette manière on fait la politique, pour qu’on puisse vous accompagner dans votre élan allez d’abord vous enrôler dans les VDP

  • Le 3 juin 2022 à 11:04, par Tot En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Les politiciens Burkinabé doivent revoir leur stratégies. Aucun programme ni gouvernance n’est plus important que la vie humain. A l’heure où les forces de défenses gagnent des victoires face aux ennemies de notre pays, il serait plus utiles de s’unir pour soutenir nos Fds. On constate que la politique au Burkina se résume à deux choses :
    1. Le terrorisme.
    2. Le populisme politique.
    Il reste maintenant des études approfondies pour établir le lien entre ces deux entités.

  • Le 3 juin 2022 à 11:46, par Pouvoir braqué En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Je pense que le Monsieur a été clair, celui qui veut il peut faire son coup d’état.

  • Le 3 juin 2022 à 14:11, par Le visionnaire En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Ces jeunes leaders politiques donnent su SENS à la politique. Je savais que l’avènement du mouvement SENS allait apporter quelque chose de nouveau et d’originale à la politique au Burkina Faso.
    C’est une très belle lecture de la situation politique qui est faite et j’adhère entièrement aux propositions.
    Quand à ceux des internautes qui pensent que ces gens étaient aphones sous le régime de Rock, je rappelle que le mouvement SENS est né contre le régime de rock en 2020. Je rappelle aussi qu’un des député les plus critiques de la législature passée c’est bien le député Aziz Diallo. Arrêtons avec nos raisonnements à deux balles et sachons apprécier objectivement des analyses.
    Le MPSR est une grosse arnaque et il faut que le peuple se réveille avant qu’il ne nous conduise au gouffre.

    Merci à ,ce regroupement de partis qui donnent de l’espoir.

  • Le 3 juin 2022 à 16:25, par MyMy En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    - « Quand la trajectoire est mauvaise, doit-on attendre les cinq mois avant de se réveiller ? », s’est interrogé Me Kam. : Quelle trajectoire proposez-vous, Monsieur Kam ? Vous semblez oublier que vous portez aussi une grave responsabilité ici. Cette trajectoire en question est mauvaise depuis le 24.Janv.22, ou avant cette dite date ? Pourquoi ? Comment ? Et que faire ?

    Le régime Damiba est plus offensif contre le terrorisme. (Ce n’est pas une question de quantité d’actions ; mais de qualité et de résultats de terrain.) Mais en face…, nos ennemis, fortement enracinés depuis 2015, mettent plus de pressions. (Ils ne sont pas bêtes comme la plupart d’entre nous.)
    Tout comme le régime Kaboré cependant effectivement, celui Damiba s’est entouré de beaux parleurs qui ne comprennent rien à l’anti-terrorisme, à la Sécurité d’Etat... Résultat : les choses ne s’améliorent pas nécessairement significativement.

    - « Le pouvoir actuel veut effacer des consciences toute référence à l’insurrection populaire et à la résistance héroïque au coup d’État de septembre 2015 ». : Ceci est faux et stupide, chers frères et sœurs. Vous mentez.

    Quand vous aurez compris ce que signifient "Octobre.2014" et "Novembre.2015", nous aurons fait un pas positif contre le terrorisme. La Science du Développement n’est pas une question de muscles, d’émotions, d’agitations... Non...

    Vous parlez de manière non-intelligente et surtout dans le vide. Comment pouvez-vous résoudre ce problème complexe, alors que vous n’y êtes que de vulgaires pions jetables de nos ennemis ?

    C’est regrettable à dire : La conscience de notre peuple se trouve dans son estomac, dans son m’as-tu vu, et dans les comptes bancaires de ses dirigeants-bourreaux.

    Je dis, maintien et confirme : Depuis 2015, nous n’avons pas encore posé les bases du contre-terrorisme dans notre pays. C’est un constat.

    - « Ensemble pour le Faso » a appelé à la « cessation immédiate et sans condition des atteintes illégales, illégitimes et disproportionnées à la liberté de l’ex-président Roch Kaboré ». : L’ex-président, ou plutôt pseudo-président Rock Marc Kaboré s’est rendu coupable de très nombreux crimes de haute trahison. Rien que pour cela, dans n’importe quelle des démocraties qui existent sur Terre, il devrait être légalement en prison à vie, ou déjà légalement fusillé. Mais, le régime Damiba doute de ses assises. C’est la raison essentielle pour laquelle, les membres du régime mpp sont aussi encore en liberté ; et narguent leurs millions de victimes.

    - Ballon à terre, chers frères et sœurs. Ballon à terre... Vous exagérez avec vos enfantillages et vos conneries. Entrez dans la "danse" et aidez concrètement Damiba au lieu de faire du cirque ridicule.

  • Le 3 juin 2022 à 16:35, par Yawoto En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Oui c’est vrai, « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution » mais certains pensent que « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pourfaire ce que l’on veux ». Suivez mon regard. Il va jusqu’a dire que chacun peu faire son coup d’etat afin d’y faire ce qu’il veut. Chapeau bas Mr. Sandaogo.

  • Le 3 juin 2022 à 19:15, par kayalais En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Félicitations pour cette conférence qui éclairer davantage le peuple. Franchement on a en face de nous des stagiaires qui laissent ceux pourquoi ils sont là. On ne fait que régresser. Pitié pour mon pays

  • Le 3 juin 2022 à 23:01, par Sidpassata Veritas En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    @Reflechi, je suis totalement du même avis que vous. Il y a au Burkina des journalistes, des politiciens et des internautes qui parlent comme si ce qui se passe maintenant est tombé d’un coup du ciel. Ce sont les inconséquences des politiciens qui ont conduit le peuple burkinabé à tolérer ce régime d’exception, en espérant que meme si ces militaires ne sont pas de grands démocrates pourvu qu’au bout des trois ans ils nous libèrent de l’insécurité. Tous ceux qui parlent en ignorant cette aspiration vitale des populations sinistrées finirons par se faire détester.
    J’avais commencer à espérer que Zeph serait sérieux jusqu’au bout, mais il s’est sali en allant avec le MPP. Je me suis mis à croire à ces jeunes hommes politiques qui sont un peu ’’neufs’’. Mais il leur faut être très soucieux de coller aux aspirations des populations au lieu de défendre des principes pou le principes.
    Nous ne sommes pas naïfs et nous savons qu’un régime d’exception n’est pas là pour faire de la démocratie pure et dure. Nous souhaitons seulement que nous soyons tous unis comme les membres d’une même famille pour lutter et vaincre l’ennemi extérieur. Ensuite nous pourrons revenir à nos disputes internes de famille. Sur qui peut compter et espérer qu’en un an il vienne à bout de ce fléau terroriste qui ronge notre pays ? Ne nous faites pas croire que ceux qui sont là il y a 4 mois peuvent renverser en si peu de temps un phénomène vieux de 7 ans. Si arrivent à le faire dans 3 ans je leur dirai merci et je serai aussi de ceux qui demanderont que l’on revienne à une vie constitutionnelle normale. En attendant, nous sommes contraint d’accepter l’anormalité, puisque déjà sous le MPP, la CENI n’a pas pu organiser les élections municipales pour cas de force majeure qu’est le terrorisme. À qui la faute ? Sauvons d’abord le Burkina en poussant ce régime d’exception à nous mobiliser concrètement pour combattre nos vrais et pires ennemis.

  • Le 4 juin 2022 à 08:17, par Homme sage En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Citez nous un pays africain qui est allé mieux apres un coup d’état ? Aucun ! Les africains spécialistes des coup d’état mais pour reconstruire le pays ya plus personne ... le burkina en est la meilleure preuve ... coup d’état avec blaise ensuite rien aujourdhui le pays c encore pire sans lui ! Coup d’état avec roxk et ensuite rien ! Aubourdhui c encore pire et ceux qui ont chassé rock pleurent ! Damiba maintenant ? Vous allez le chasser aussi ? Pk ? Pour que notre qualité de vie s’améliore ? Wallay les africains croient tjs au pere noel

    • Le 4 juin 2022 à 13:22, par MyMy En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

      - Le Ghana du capitaine Jerry John Rawling, dès 1979. Le "ré-décollage" concret en matière de Développement du Ghana s’est effectué après le 2nd putsch de ce patriote et politique-africaniste.

      - La Tunisie après la révolution de palais (7.Nov.1987) de Zine el Abedine Ben Ali contre Habib Bourguiba (du Néo-Destour anti-colonialiste).
      Malheureusement ou heureusement, je ne sais pas..., il confisquera le pouvoir d’Etat au profit exclusif de sa grande famille et d’Israël. Ainsi, les choses sont devenues mauvaises à pires, au profit de la République en France.

      - Le Rwanda de Paul Kagamé. Ce cas est plus qu’un putsch. C’est une boucherie immonde, un terrible génocide organisé, mis en place, et appliqué par la République en France..., qu’il a arrêté. (Les preuves existent. Et la République en France ne peut plus nier. Ce sont les Africains francophones qui sont grandement simplement leurs propres et pires ennemis. Et là, même Dieu Tout-Puissant ne comprendrait pas...)

      Ensuite sur la base de la doctrine "Sankarisme" née en Haute-Volta le 4.Août.1983 et devenu Burkina-Faso le 4.Août.1984..., il a fait appel à la diaspora africaine, dont d’abord la rwandaise.
      Le Rwanda est actuellement un pays émergeant. Le B-Faso est un pays en Sous-Développement ; (autrement sur une auto-route rapide vers une guerre civile). Et ce n’est pas parce que notre pays manque de fils et filles aptes disponibles compétents... ! Non. C’est parce les traîtres à la PATRIE dirigent en cachette ce pays depuis le 15.Octobre.1987. (NB : En chirurgie, quand un partie du corps est pourrie, que fait le chirurgie pour sauver la vie de son patient ? Le B.Faso doit impérativement répondre à cette douloureuse question. Autrement, l’Etat B.bê disparaîtra dans moins de 6 à 7 ans. Et ça sera peut-être mieux ainsi. En effet, quand par unité de surface on retrouve autant d’imbéciles masochistes comme chez nous, un tel pays ne mérite pas d’exister. C’est aussi simple et implacable que ça.)

      - Vous voulez d’autres exemples en Afrique et dans le reste du Monde ? Quand on ne sait pas conduire une voiture, on n’empêche pas ceux qui ont le permis de la faire rouler pour le bien de la communauté. On apprend. Bon week-end.

  • Le 4 juin 2022 à 13:26, par HUG En réponse à : Transition au Burkina : « Quand on fait un coup d’Etat, c’est pour apporter la solution », rappelle Aziz Diallo

    Internaute un Burkinabé quand Guy Hervé kam tantôt avocat, tantôt OSC et maintenant politicien est qu un homme lucide peut le comprendre sauf des gens comme toi qui essait de se démêler pour le comprendre.Guy Hervé lui même ne se comprend pas Je le répète et je le redis on a l oeil sur ce groupement d opportunistes dont la majorité était ou tous était avec le mpp pour la soupe.Une fois la soupe terminé on commence à être droit.Là politique est une profession mais pour des gens d un certain niveau sur ce forum ce n est pas le cas

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