A l’étape de l’hôtel de Ville de Ouagadougou, la caravane de la CPF n’a pas manqué de réaffirmer les objectifs de sa croisade pour un commerce équitable : promouvoir la sécurité alimentaire et les moyens d’existence, mettre fin au dumping, garantir des niveaux raisonnables d’accès au marché des pays industrialisés et introduire des mécanismes pour garantir la stabilité à long terme des prix et des prix équitables pour les produits de base. Selon la Confédération paysanne du Faso, le commerce extérieur du Burkina est structurellement déficitaire.

Cette situation découle du fait que le Burkina Faso, comme les autres pays pauvres, rencontre des difficultés à cause des normes définies par les riches pour restreindre l’accès de ses produits au marché international. Face à cette situation, a souligné le représentent de la CPF, nous avons le devoir de réagir ; et cela, de manière solidaire avec tous les pays pauvres, victimes de cette politique commerciale.

Mettre fin à ce commerce inique

Le rendez-vous avec la municipalité s’inscrit dans la volonté de la Confédération paysanne du Faso d’informer et de sensibiliser la population, les producteurs, la société civile et susciter leur mobilisation pour obtenir des accords justes et équitables les 13 et 18 décembre 2005 à Hong Kong au cours de la 6e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). « Il s’agit également d’expliquer d’avantage les objectifs de la campagne pour un commerce équitable au profit des petits producteurs et rechercher leur engagement à travers la collecte de 300 000 signatures pendant cette caravane », a poursuivi Adama Ouédraogo.

Tout en remerciant la CFP pour cette initiative, le 1er adjoint au maire de la ville de Ouagadougou a exprimé l’adhésion totale de la municipalité à cette noble lutte. Au nom du maire de Ouagadougou, Martin Marie Gustave Ouédraogo a souligné l’engagement de la municipalité à accompagner la CPF. En effet, a souligné le premier adjoint au maire de Ouagadougou, les règles du commerce international posent un problème d’équité qu’il faut travailler à régler.

Dans un contexte de pauvreté qui assaille nos populations, la municipalité entend jouer sa partition pour un commerce équitable. Une volonté matérialisée le 25 novembre 2005 par la signature du premier adjoint qui a actionné l’appel à la mobilisation municipale pour un commerce plus juste.

Direction de la Communication et des Relations Publiques
Commune de Ouagadougou