Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
« François Compaoré sera extradé, si les garanties proposées par le gouvernement de transition sont à la hauteur de celles qu’avait fournies l’ancien régime au pouvoir ». C’est ce que pense Me Guy Hervé Kam dans l’interview accordée à Lefaso.net ce mardi 3 mai 2022 à Ouagadougou, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse. Me Kam indique par ailleurs qu’il est aujourd’hui de la responsabilité de tous de s’impliquer pour que l’affaire Norbert Zongo puisse connaître une suite judiciaire claire. Ce, de sorte à tourner définitivement la page des assassinats politiques, surtout des journalistes assassinés dans l’exercice de leur fonction. Ancien magistrat et ex porte-parole du mouvement Balai citoyen, Guy Hervé Kam est le coordonnateur du mouvement politique Servir et non se servir (SENS).
Lefaso.net : Que pensez-vous du message du ministre de la justice sur les garanties exigées pour l’extradition de François Compaoré, frère de l’ancien président Blaise Compaoré et qui est suspecté dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo ?
Me Guy Hervé Kam : L’extradition de François Compaoré dans le cas du dossier Norbert Zongo est une question qui a engagé le peuple burkinabè dans un combat qui a duré très longtemps. Cela est par conséquent aujourd’hui une affaire non négociable.
Pour en venir aux assurances du ministre de la justice, je pense que c’est la décision de la Cour européenne des droits de l’homme qui va plutôt nous édifier sur la question de savoir si le gouvernement de transition a pris toutes les dispositions pour que cette extradition soit effective.
En effet, la Cour a demandé que les garanties de préservation de l’intégrité physique de François Compaoré soient réitérées, ce qui signifie qu’elles sont essentielles pour son extradition. Cela veut dire aussi, en tant que praticien du droit, que ces garanties-là qui avaient été imposées sont importantes. Dès lors, il apparaît donc clairement que si la réponse donnée par l’actuel gouvernement à travers le ministre de la justice est à la hauteur de celle qui avait été fourni par l’ancien régime au pouvoir, monsieur Compaoré sera extradé. C’est ce que nous attendons de voir et ce qui nous permettra de savoir si l’État a pris les bonnes mesures à cet effet comme il l’a annoncé.
Est-il possible d’ouvrir le procès sur le dossier Norbert Zongo même en l’absence de François Compaoré ?
Si la justice burkinabè est aujourd’hui convaincue que François Compaoré ne peut pas être extradé, elle peut donc procéder à l’enrôlement du dossier pour qu’il soit jugé. Mais à ce moment, ce sera par défaut à l’égard de monsieur Compaoré. Cependant, je pense que les juges ont eu raison d’attendre. Parce que depuis 2017, la justice française a mis la main sur l’intéressé et le reste est donc une question de procédure d’extradition qui, on le savait, déjà prend du temps. C’est pourquoi la justice estime devoir attendre au moins que cette procédure finisse pour qu’on ait un procès qui va être un lieu de manifestation de la vérité. Et je pense que cela est juste.
- « J’estime tout en ne confondant pas vitesse et précipitation que la justice doit un peu accélérer son pas », a souligné Me Guy Hervé Kam
Bien entendu le procès peut se faire en l’absence de François Compaoré, des vérités seront dites mais sans doute que toutes les vérités ne seront pas connues. Donc, un procès qui permet d’avoir toutes les vérités est beaucoup plus important notamment pour les familles des victimes et pour le peuple burkinabè.
Serait-ce possible de connaître toute la vérité au procès du dossier Norbert Zongo quand certains principaux accusés comme Marcel Kafando sont décédés ?
Mais heureusement il y a toujours des accusés qui sont toujours en vie, aussi bien des témoins civils que militaires. Donc il reste toujours beaucoup d’éléments qui peuvent concourir à la manifestation de la vérité dans cette affaire. Ce genre de procès qui intervient en général après plusieurs années ont toujours ce risque-là que les témoins essentiels et les principaux accusés ne soient plus vivants au moment du jugement. Ce qui n’est pas le cas pour ce qui concerne ce procès.
En même temps j’estime, tout en ne confondant pas vitesse et précipitation, que la justice doit un peu accélérer son pas. Et c’est en cela justement que la décision de la Cour européenne des droits de l’homme est importante. Parce qu’on se dit que c’est le seul élément qui fait traîner encore aujourd’hui, la justice.
Quel est votre dernier mot au sujet de l’assassinat de Norbert Zongo pour clore cette interview ?
Je pense que l’assassinat de Norbert Zongo a été un tournant majeur dans la vie de notre pays du point de vue des libertés et surtout essentiellement de la liberté d’expression mais aussi pour ce qui est de la fin des assassinats politiques. Il est donc aujourd’hui de notre responsabilité à tous de nous investir pour que cette affaire-là puisse avoir une suite judiciaire claire afin que l’on tourne définitivement la page des assassinats politiques et surtout des assassinats des journalistes dans l’exercice de leur fonction.
Propos recueillis par Hamed NANEMA
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 mai 2022 à 22:25, par Dibi En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Le moment est venu pour lui de rentrer.
Le Burkina-Faso, n’a que faire de telles raclures endocoloniales sans envergure intellectuelle et qui, de toutes les façons, finiront par être amnistiées, un jour par Damiba et son MPSR, avant la clôture de sa Transition.
Il n’a plus rien à craindre de la Justice burkinabè !
On ne change pas une politique de pourritures qui convient à l’ensemble de la classe politique burkinabè et aux féodaux centraux et aux compradores qui tiennent le pays, tant ils ont été choyés par le satrape C. Kouacou et le même, son petit frère dit "le petit Président" !
Che Guevara a dit que la mort sociale commençait quand "on commence à garder le silence sur les injustices" ; et ce malgré les richesses acquises par les moyens les plus malhonnêtes d’une politique maffieuse et du népotisme incestueux familial.
Na an lara an sara !
Le 4 mai 2022 à 11:18, par Indjaba En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Vigilance vigilance. Les Aminata Rachow sont des employés de François Compaoré. Le régime actuel est un trophée de guerre de Aminata Rachow avec son projet ’’Rockout’’. Vigilance et « vigilance »
2. Le 3 mai 2022 à 22:28, par Sidnooma En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Espérons que l’ex RSP et le CDP qui dirigent maintenant le pays ne sabotent pas le processus en ne donnant pas suffisamment de garanties à la cours. N’oublions pas que ce sont des éléments de l’ex RSP qui ont exécuté les ordres de François Compaoré et il n’est pas exclu que certains de nos dirigeants aient été de loin ou de prêt impliqués dans cette sombre affaire. Certains dirigeants du CDP, et pourquoi pas du MPP, n’ont pas non plus intérêt à ce certaines vérités soient connues. Wait and see !
3. Le 4 mai 2022 à 00:20, par Nabiiga En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
...à commencer par Gilbert Diendéré qui fut aux commandes de l’opération qui a donné lieu à l’assassinat et celui de Clément Oumarou. Je peine à comprendre pourquoi certains Burkinabè le voient toujours comme un individu au-delà de tout reproche. Le pseudo relation entre le CDP et ces fanfarrons au pouvoir ne saurait prospérer car tôt ou tard, dans quelques mois dirais-je même, le mensonge de vouloir restaurer le pays, le refonder et que sais-je va s’écouler de lui-même et il seront chassés la même façon que Blaise et François.
4. Le 4 mai 2022 à 03:13, par Sacksida En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Je crois que si le Principe de la continuite de l’Etat Burkinabe est respecte, il n’y’a pas de raison que les garanties du Gouvernement de Transition actuelle soient moins que celles qu’avaient donne le Pouvoir politique du MPP. Certes certains individus de l’ex RSP ont ete utilises de maniere privee pour executer des basses besognes, mais ce n’est pas la structure officielle militaires RSP qui en est l’auteur. Donc surement la majorite des elements de l’ex RSP n’y est pour rien. Donc a mon humble avis, les Autorites Militaires actuelles doivent faire tout le necessaires pour que cette autre affaire de crimes de Sang puissent etre elucides et la Justice fera son travail de facon consciente et Independante. Salut
5. Le 4 mai 2022 à 06:16, par DJANGO En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Ce qui est sûr rien n’est sûr avec la classe politique actuelle. Vingt sept ans de pouvoir refait surface avec la complicité des journalistes qui mettent en surface certains classiques de BLAISE . Allons seulement.
6. Le 4 mai 2022 à 08:11, par Dedegueba Sanon En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Tout le monde est focus sur Moukila. Pourtant feu Marcel Kafando, chef présumé du commando meurtrier, avait lors d’un entretien avec le fils de N. Z. et rapporté par un journal, évoqué le rôle d’une dame encore plus méchante que François. Il disait, ou conseillait au fils de NZ de "laisser tomber", car si cette dame décidait de lui faire sa peau, de chez lui Kafando au goudron, le petit n’aurait pas le temps d’atteindre la voie publique. Beaucoup avaient alors, pensé à la belle mère nationale. Bizarrement cette dame passe à travers les mailles des fillets partout, et son nom n’est évoqué nulle part. Ni dans les deals d’état douteux auxquels son nom est souvent cité, ou celui de son fils (affaire des mouitiquaires imprégnées), ni dans les assassinats suspects. Dieu seul sait combien sa réputation était ternie, à croire que c’était une sorcière nationale, si bien que lors de l’insurrection, elle a vite fait de quitter le pays, pour ne pas finir en milles morceaux .
7. Le 4 mai 2022 à 08:40, par BILI-BILI En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
J’ai peur avec le régime actuel que ce dossier FRANCOIS puisse aboutir avec ce régime MPSR qui est entrain de restaurer petit à petit le CDP. Ils le font avec Ruse, tout ça on sait. Oubliant que là où eux ils voient , nous on dort déjà là-bas..Monsieurs du MPSR.
8. Le 4 mai 2022 à 09:47, par lewang En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
La majorité de ceux qui sont au pouvoir actuel n’étaient pas militaires quand on trucidait NZ. Mais ils peuvent agir par solidarité de corps, mais ca sera une tres mauvaise posture vue la méfiance des populations à leur égard !
9. Le 4 mai 2022 à 09:53, par Lejuré En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Je sens que ces français sont entrain de nous "avoir" encore.
Ils savent très bien quelle sera la réponse de la Cour européenne des droits de l’homme à des garanties données par un régime issu d’un coup d’état militaire. Me Kam le dit entres les lignes lorsqu’il déclare que « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir » le déterminant ici est le régime au pouvoir.
A mon avis les français veulent juste acter, le report sine die die l’extradition de François Compaoré avec les conséquences juridiques qui en découleront et mettre la faute sur le MPSR.
Il faudra que nous soyons très vigilant sur cette affaire, sinon ces français vont nous fragiliser
10. Le 4 mai 2022 à 14:32, par Burkina En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
"Dès lors, il apparaît donc clairement que si la réponse donnée par l’actuel gouvernement à travers le ministre de la justice est à la hauteur de celle qui avait été fourni par l’ancien régime au pouvoir, monsieur Compaoré sera extradé. C’est ce que nous attendons de voir et ce qui nous permettra de savoir si l’État a pris les bonnes mesures à cet effet comme il l’a annoncé."
Maître ! Vous parlez comme si vous êtes sûr que la cour européenne avait accepté les garanties fournies par l’ancien régime et allait de fait autoriser l’extradition. Vous voulez insinuer que si maintenant elle n’y accédait plus, la faute reviendrait du régime actuel pour n’avoir pas fourni assez de garanties !
Vous ne trouvez pas que c’est trop facile et que la cour elle-même cherche à se donner bonne conscience ?
Toutes les déclarations de coup d’État précisent d’emblée que les accords internationaux seront respectés et l’on dit bien que l’administration est une continuité.
Tout le monde sait tout ce dilatoire et qu’on se prépare à l’option de jugement par défaut quoiqu’elle ne soit pas l’idéal, même pour l’inculpé.
Le 4 mai 2022 à 17:49, par LeBon En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Oui, je crois qu’on aura le même scénario que le procès Sankara. Un jugement sans François Compaoré.
11. Le 4 mai 2022 à 16:21, par Zot En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Aux internautes "Burkina" et "Lejure", il faut savoir que la France avait deja donnee son accord pour l’extradition de Francois Compaore parceque le gouvernement MPP avait deja donne des guaranties a la partie francaise sur la tenue d’un proces equitable. Ce sont les avocats de Francois qui ont fait appel de cette decision a la cour europeenne de justice pour contre carre cette decision, la France n’a plus rien a decider dans ce processus. Maitre Kam a raison donc de dire que si le MPSR donne les guaranties necessaire a la cour europeenne de justice comme l’avait fait le MPP a la France, Francois sera extrade.
Le 4 mai 2022 à 17:57, par Lejuré En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Oui, mais pourquoi le communiqué du gouvernement Burkinabè indique que des réponses ont été communiquées à la demande des autorités françaises. Pourquoi les leur communiquer si la France n’a plus rien à voir dans le dossier ?
Le 4 mai 2022 à 18:15, par Kouda En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Zot,
Ne perdez pas votre temps. Certains lecteurs ont leurs idées arrêtées et il est impossible de les en séparer. Alors économisez votre énergie pour des choses qui vous seront bénéfiques.
Certaines personnes lisent les articles sans être en mesure de aire preuve de discernement ou même mettre ce qu’ils ont lu en lien avec ce qu’ils savent déjà.
12. Le 4 mai 2022 à 22:32, par chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Dossier hautement politique, donc traitement hautement politique. Il y en a qui considère que leur opinion devrait s’imposer à tous, y compris à des institutions supranationales.
Burkina Façon, le pays des 10 000 OSC hautement politisées et corrompues, que peut-on en tirer, sinon éternels balbutiements et décadence programmée.
Honte aux insurrescrocs en faso dan fani qui se croient plus intelligents que tout le monde !!!
Le 5 mai 2022 à 12:01, par kwiliga En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Le dossier NZ n’a rien avoir avec l’Insurrection de 2014
13. Le 5 mai 2022 à 07:05, par Alexio Diallo En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
La diversion de avocats du Petit president, n est rien d autres qu une obstruction a la justice burkinabe.
C EST DU MEPRIS ET DE L ARROGANCE A LA FRANCAISE.
Retournons cette equation jurisprudencielle. Est-ce que le petit frere d un president francais pouvait tuer un journaliste francais de renomme comme Norbert Zongo notre eclaireur journalistique des affaires lugubres avoir l asile politique biaisee au Burkina Faso ?
Faut pas rever. Les Chancelleries francaises en Afrique allaient etre mise en alerte pour sommer le le Burkina Faso a accelerer son extradiction dans des delais qui aurons imposes sans une autre forme de proces.
Pour rappel, sous regime regime de Blaise Compaore les liquidatrions politiques etaient monnaie courrante.
Pour consolider son pouvoir-
14. Le 5 mai 2022 à 08:11, par TANGA En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Les garanties sont déjà données. si le nouveau pouvoir n’en parle pas, c’est qu’il est d’accord avec les garanties déjà données. On ne doit pas marcher à reculons, perdre du temps ou vouloir chercher d’autres échappatoire.
Dans tous les cas, ce n’est pas quelqu’un qui dira à l’autre de quitter la france ; quand Poutine déclenchera sa pluie de missiles sur la france, on verra qui des étranger y restera. Mieux être jugé au pays que de vivre dans es abrits sous terrains contre les missiles. Et puis, chacun doit savoir que les abrits seront là pour les français de souche (blancs).
15. Le 6 mai 2022 à 16:12, par question En réponse à : Dossier Norbert Zongo : « François Compaoré sera extradé si les garanties proposées par le gouvernement sont à la hauteur de celles fournies par l’ancien régime au pouvoir », pense Me Guy Hervé Kam
Je crains la situation suivante :
hypothèse 1 : Les autorités de la Transition donnent des garanties sur le respect de l’intégrité physique de Monsieur Compaoré , un procès équitable en se basant sur les droits et libertés prévues par la ’Charte de la Transition " : il est à craindre que les avocats de Monsieur Compaoré contestent la " Charte " comme source de droit
Hypothèse 2 : Les autorités de la transition donne des garanties en se basant sur la constitution : Il est à craindre que les avocats s’appuient sur le fait que cette constitution n’est plus la loi fondamentale du pays.
Je pose la question aux juristes