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Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

Publié le jeudi 21 avril 2022 à 22h25min

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Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

Il se tient du 21 au 23 avril 2022 à Ouagadougou, une concertation nationale citoyenne sur les reformes démocratiques annoncées au Burkina Faso. L’initiative émane d’un groupe d’acteurs issus de la société civile et soutenus par l’Institut national démocratique américain (NDI) dans le cadre de la mise en œuvre de son programme qui vise à favoriser la participation citoyenne dans les reformes démocratiques.

Que se soit dans le domaine institutionnel, constitutionnel, dans le domaine sécuritaire, de la cohésion sociale ou sur les questions électorales, la transition actuelle a annoncé des reformes en vue de renforcer la gouvernance démocratique au Burkina Faso. Pour que ces reformes soient plus inclusives et prennent en compte les préoccupations essentielles et actuelles des populations, un groupe d’organisations de la société civile organise une concertation nationale citoyenne pour en discuter.

Du 21 au 23 avril 2022, quatre thématiques seront abordées au cours de ces 72 heures de travail, à en croire la représentante du groupe de travail, Fatimata Ouilma. Il s’agit, a-t-elle cité, de la reforme sécuritaire, de la lutte contre le terrorisme et la résilience communautaire ; de la réconciliation nationale et le renforcement de la cohésion sociale pour une démocratie apaisée ; des reformes institutionnelles et constitutionnelles et enfin des reformes électorales pour la consolidation de la gouvernance locale face aux menaces sécuritaires.

La représentante du groupe de travail, Fatimata Ouilma a souligné que les conclusions des travaux seront documentées pour soutenir un plaidoyer auprès des autorités nationales

Précisant les attributs du groupe de travail, Mme Ouilma a indiqué qu’il a la tâche de conduire les activités de concertation dans les différentes régions du Burkina, de faciliter une consultation nationale des reformes. Elle a souligné qu’avant cet atelier, des consultations ont été faites en ligne, un questionnaire a été diffusé à cet effet sur les réseaux sociaux pour recueillir les points de vue des citoyens et des citoyennes. Cette démarche a été couronnée par une synthèse. « Les conclusions des travaux seront documentés pour soutenir un plaidoyer auprès des autorités nationales, les acteurs politiques et les partenaires au développement », a-t-elle terminé.

Le directeur-résident de NDI a déduit que ce sont les multiples défis de gouvernance qui ont plongé le Burkina Faso pays dans une crise démocratique.

Le NDI, convaincu qu’un monde plus démocratique est un monde plus pacifique et prospère, soutient cette activité dans le cadre de la mise en œuvre de son programme visant à favoriser la participation citoyenne dans les reformes démocratiques et inclusives.

Le directeur-résident du NDI au Burkina, Kevin Adomayakpor a soutenu que les multiples défis de gouvernance ont plongé le pays dans une crise démocratique.
Au regard donc de cette crise, a-t-il poursuivi, en plus de celle sécuritaire et humanitaire que traverse actuellement le Burkina Faso, quelle place pour toutes ces reformes dans l’agenda de la transition actuelle ? Quel en est l’état des lieux ?

Les participants sont appelés à formuler des recommandations pertinentes

Quelles contributions peuvent apporter les acteurs de la société civile pour des reformes plus inclusives et prenant en compte les préoccupations essentielles et actuelles des populations ? Autant de questions qui se posent, selon M. Adomayakpor. Il a conclu que ce cadre de réflexion, d’analyse et d’échanges est une opportunité offerte aux acteurs de la société civile participants et aux citoyens de façon générale, de s’y pencher.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 avril 2022 à 18:26, par Barou En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    ABAS LA DEMOCRATIE OCCIDENTALE EN AFRIQUE.
    C EST IDIOT DE PENSER A UNE POSSIBILITE DE DEMOCRATIE EN AFRIQUE.
    L AFRIQUE A BESOIN DE TR9UVER SON PROPRE CHEMIN DE DEVELOPMENT DIRIGÉ PAR DES PATRIOTES.
    DEMOCRATIE = NOUVELLE COLONISAION EN AFRIQUE.
    UN DE NOUS EST CHOISSI AVEC LA COMPLICITÉ DE L OCCIDENT ET IL NOUS ROULE POUR LES INTERETS DE L OCCIDENT.
    LE BLANC N A PLUS BESOIN DE VENIR NOUS COLONISER

    • Le 22 avril 2022 à 08:13, par kwiliga En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

      Bonjour Barou,
      Etes-vous certain que l’on doive à tout prix critiquer quelque chose, jusqu’à proposer de l’abandonner, sous prétexte que l’on ne sait pas l’utiliser ? Ne vaudrait-il pas mieux apprendre à l’utiliser, tenter de l’adapter, de l’améliorer ?
      Parce que sincèrement "L AFRIQUE A BESOIN DE TR9UVER SON PROPRE CHEMIN DE DEVELOPMENT DIRIGÉ PAR DES PATRIOTES", n’indique en rien que ces patriotes ne doivent pas être démocratiquement élus et au final, votre propos vient davantage nous interroger sur la capacité des africains à trouver la voie de l’émancipation, que sur les principes de la démocratie.
      Sinon, ça me fait un peu marrer ce genre de "concertation nationale citoyenne sur les reformes démocratiques"(franchement, rien que le nom m’amuse) dans la situation politique de notre pays, avec notre président putschiste, nos pseudo-députés désignés, ... notre incroyable recul démocratique.

    • Le 22 avril 2022 à 09:36, par kap En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

      Mr Barrou apparemment vous ne vous êtes pas exprimé dans votre langue maternelle . Traduisez la signification de démocratie dans la tienne avant de nous racontez des inepties . C’est évident que lorsque l’hypocrite ne respecte pas la posologie de l’ordonnance qui lui a été prescrite , il en souffrira ou même mourra après ses souffrances.

  • Le 21 avril 2022 à 23:49, par TANGA En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    Donc les ricains ne veulent pas donner leur argent pour nous arranger là où c’est urgent. Mais ils préfèrent financer des réunions qui visent à nous amener à penser comme eux.
    Mais dites moi pourquoi eux ne veulent ils pas faire comme les autres, comme nous ?
    C’est clair, ils disent/ On vous donne de l’argent pour que vous amenez tout votre pays à faire les choses comme nous on dit. De la sorte, quelque soit les décisions que vous voudriez prendre dans le futur, nous on le saura puisque vous évoluerez dans un sous ensemble nous maitrisons mieux que vous.
    Bien la réunion a été faite. Maintenant, il faut nous soyons tous bêtes pour accepter les conclusions de cette chose. Puisque c’est pour nous amener à penser et agir comme eux le disent.

  • Le 22 avril 2022 à 08:23, par Mechtilde Guirma En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    « Elle a souligné qu’avant cet atelier, des consultations ont été faites en ligne, un questionnaire a été diffusé à cet effet sur les réseaux sociaux pour recueillir les points de vue des citoyens et des citoyennes »

    Bizarre mais moi je n’ai pas vu ce questionnaire. Pourtant depuis 1990 à l’appel du président Blaise Compaoré lors de sa formation de l’ODP/MT, il avait sollicité tout le monde y compris les religieux. J’y ai répondu en tant que politologue. J’ai exposé d’abord mon plan à son Éminence Paul Cardinal Zoungrana. Il l’a lu attentivement, puis il l’a approuvé. Alors j’ai proposé de rencontrer le président Blaise Compaoré. Il m’en a exhorté avec sa bénédiction. Très surprise et heureuse, je suis partie donc avec deux autres femmes (Joséphine Kaboré et Solange Tanpsoba) au rendez-vous que j’avais demandé et obtenu avec le président Blaise Compaoré. Par la suite, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et j’ai dû m’exiler il y a de cela 20 ans maintenant au Canada. Cet exile m’a donné l’occasion d’aller à l’Université Pontificale Saint Paul d’Ottawa, pour y trouver dans l’étude scientifique de la théologie ce qui répondrait à mon questionnement sur la démocratie et comprendre pourquoi j’avais si facilement rencontré l’assentiment de son Éminence Zoungrana. Mes découvertes ont dépassé mes espérances, car mes propositions trouvaient leur plein aboutissement dans les travaux de Vatican II dans les constitutions dogmatiques et les lettres pastorales (…), et pour l’Afrique plus particulièrement dans les questions de l’inculturation et du dialogue inter-religieux. C’est ainsi que j’ai défendu avec succès mon mémoire de maîtrise en Science de la Mission et du dialogue inter-religieux. Puis j’ai poursuivi l’étude avec les synoptiques et en théologie systématique et historique avec des séminaires pendant deux ans au Collège Universitaire Dominicain d’Ottawa.
    Une petite digression au passage : L’inculturation et le dialogue inter religieux ont été suggérés aux travaux de Vatican II par les pères blancs, son Éminence Zoungrana en tête. En effet pour l’évangélisation de la Haute-Volta, les pères blancs ont d’abord étudié les langues et les coutumes du pays et ils ont remarqué que s’il y avait des conversions tant au christianisme qu’à l’islam, c’est que ces deux religions avaient un lien commun avec les religions traditionnelles. Aussi, l’Abbé Paul Zoungrana (devenu plus tard père Paul Zoungrana de la congrégation des pères blancs, puis Paul Cardinal Zoungrana), qui avait été affecté en pays bobo, avait minutieusement observé et étudié les pratiques coutumières et traditionnelles de ces peuples. Il en fit part à son évêque titulaire, Monseigneur Joany Thevenoud, qui du vivant même du Pape Pie XII les transmit à Rome au Vatican. Plus tard dans ses études en Sciences Sociales, économiques et théologiques, il en mentionne dans la défense de ses thèses. Cependant, quand bien même il avait défendu brillamment ses thèses, il reste que l’application dans les faits et dans l’Église fut timide. À ce sujet son cousin l’Abbé Robert Ouédraogo, eu la hardiesse d’appliquer au kyrie (tout en laissant les paroles latines telles quelles) de la messe une musique mossie avec des tam-tams et des benda, les jours des fêtes avec les petits séminaristes de Pabré,. Il n’en fallait pas plus pour que l’évêque de Dakar, Monseigneur Lefèvre crie au scandale en dénonçant « le satanisme qui s’était emparé de l’église de la Haute-Volta » alors que nos parents, eux exultaient de joie. D’ailleurs cet innovation n’étant pas contre la doctrine ni le magistère de l’église, quand on sait que St Augustin (un Africain) exhorte à louer Dieu par des cymbales tam-tam et autre instrument de musique, personne ne pouvait comprendre la réaction allergique à l’africanité de Mgr Lefèvre.
    Avant de passer aux grandes lignes : je voudrai signaler que pour l’étude en Science politique à l’Université Libre de Bruxelles, on ne pouvait pas étudier la diplomatie sans voir dans ses détails, celle du vaticane et du Saint Siège. Pour cela il fallait passer en revue la philosophie christique, les enseignements du Christ, la doctrine de l’Église avec Saint Thomas d’Aquin, Plotin et d’autres aux côté de Hégel, tant ceux de droite que de gauche et les maîtres du soupçon, et aussi les conciles, notamment : « la Réforme et la contre-Réforme » qui fut le début de la diaspora européenne dans le nouveau-monde et de l’ère industrielle. Ensuite l’Église, avec ses trois personnalités : Juridique (le Vatican) qui fonctionne à part entière comme tout état avec les mêmes droits, donc sa diplomatie dans les concerts des Nations (Le Saint-Siège) enfin sa personnalité religieuse comme Église qui est Universelle. Bref c’est dire, que Vatican II à travers l’inculturation et le dialogue inter-religieux a fait percevoir la problématique très cuisante et le dilemme des religions et des cultures en Afrique devenue indépendante mais avec un système de démocratie mimétique de l’Europe, quand on sait que ce fut la conjonction et l’entente de ces mêmes religions et traditions (surtout en Haute-Volta) qui ont combattu avec succès le colonialisme jusqu’à l’indépendance mais, qui malheureusement, n’ont pas su traduire après dans les fait démocratiques ce qui leur était propre (l’entente entre eux par le dialogue interculturel et religieux).
    Ceci dit, j’ai donc proposé un système bicaméral : la première chambre ou l’Assemblée Nationale, uniquement dévolue aux parties politiques. Puis la deuxième. Dans le passé elle a existé et le collège des sages avait d’ailleurs recommandé son amélioration. On peut l’appeler Sénat et devrait représenter les composantes de la Société burkinabé : les agriculteurs, éleveurs, professions, religieux, traditionnels et coutumiers, l’armée, artistes, formels et informel, chômeurs…En effet, les projets de ces derniers sont des projets sociaux. Ils sont autant sources de droit (par leurs normes qui sont d’intérêt général) que ceux des projets ou des propositions de loi de l’Assemblée ou du Gouvernement. J’encourage des Sénateurs prêtres et religieuses (comme le père Goarnisson l’a été à Dakar pour le conseil territorial de la Haute-Volta). Cependant au vu de leur ministère de l’Église, déjà, il sera prudent qu’ils ne cumulent pas avec celui du gouvernement. Par contre le fait d’avoir un ministre des cultes choisis parmi les traditionnels est à apprécier positivement au sein du gouvernement. De même qu’au niveau municipal, les prêtres peuvent être seulement des conseillers (car ne l’oublions pas ils ont leur mission au sein de l’église) et tous les autres peuvent occuper des postes de préfet et sous-préfet ou de maire. Car ce sont des postes administratifs donc essentiellement des professions. Tandis que les postes des gouverneurs généraux restent des postes politiques qui assurent la médiation entre les régions et le pouvoir central à Ouagadougou. Avec donc cette forme de démocratie, on pourrait assurer l’équité au justiciable et espérer l’indépendance de la justice et permettre ainsi à toutes les couches sociales d’être des parties prenantes aux prises des décisions et pouvoir lutter efficacement pour la sécurité du pays et facilité l’intégration régionale, voire sous régionale.

  • Le 22 avril 2022 à 09:44, par Mechtilde Guirma En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    J’allais oublier le Conseil Économique et Social. Ne pas commettez pas l’erreur de le supprimer. En effet notre démocratie a deux défis à relever sur le plan Interne et Internationale :

    - Sur le plan interne, il nous faut des Institutions fortes, marque de notre souveraineté : C’est le dialogue intérieur entre la population et ses gouvernants. D’où le système bicaméral parmi les Institutions.
    - Ce défi relevé il reste à le défendre au niveau International où tous les coups sont permis. C’est là que doit s’exprimer et se manifester notre souveraineté qui pourra ainsi faire ses preuves. C’est pourquoi en effet, toutes les composantes de la nation sont sollicitées et doivent se rencontrer : les partis politiques, les OSC, les syndicats, les ONG, les professions, les confessions religieuses, traditionnelles et coutumière, absolument les représentants de toutes les composantes de la Nation. On veillera à ce qu’il n’y ait pas de cumul de représentation.

  • Le 22 avril 2022 à 09:51, par Obliviator ! En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    J’ai comme l’impression que les blancs, quand ils sont arrivés en Afrique, ont réussi à remplacer dans le crâne de beaucoup de nègres le cerveau par les intestins. Maintenant que leur cerveau se trouve dans leur ventre, ils ne se reconnaissent plus eux-mêmes et ne peuvent plus réfléchir par eux-mêmes pour eux-mêmes.

    Pendant que les autres sont en train de se disputer leur place dans un monde qui se réorganise, les nègres alliénés sont là dans la passivité totale, gaspillant du précieux temps à gober les mouches en chantant : poulitique, poulitichien, ri naam, démocratie, démoncroton, franc, coup d’état, homme fort, etc... pour finalement se remettre à Dieu dans les églises et les mosquées pour qu’Il vienne les sauver.

    Hors Dieu doit gérer tous les systèmes d’univers qu’il a créés et continue de créer toujours. Il n’a pas le temps pour s’occuper des vauriens et des bons à rien de leurs espèces respectives.

  • Le 22 avril 2022 à 09:58, par le Vigilant du Sahel En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    Parfaitement d’accord avec le commentaire te Barou.
    Nous devons penser développement endogène. Tous ces pays qui prétendent aider l’Afrique n’hésitent pas à mettre des centaines de millions pour des élections démocratiques inutiles ou pour organiser des séminaires sans suite. Mais lorsqu’il s’agit de financer les secteurs porteurs de développement réel, de nos Etats, on ne voit personne

  • Le 23 avril 2022 à 06:43, par Ed51 En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    A la lecture des commentaires, plein de ressentiments et de propos méprisants envers la France ou les blancs, on peut conclure qu’en tous cas, la colonisation a su semer la graine de la discorde qui divise les français par exemple.
    Si avant la colonisation, les peuples s’entendaient, ils devraient retrouver cette capacité à vivre ensemble.

  • Le 24 avril 2022 à 14:53, par Barou En réponse à : Reformes démocratiques au Burkina Faso : La participation citoyenne au menu d’une concertation nationale

    KWILIGA ce que tu dis est impossible sans patriotisme, le comment servire sa nation, le comment etre utile a sa nation le respect du bien publique et le civisme.
    As tu deja vu un pays occidental ou une institution occidentale nous encourager a cultiver cela ?
    Ils nous parlent democratie democratie democratie sachant bien que nous pedalons a cote du velo on ira nul part sans ces valeurs en nous.
    Aussi dans cette democratie montre moi un exemple de pays democrate en Afrique dirigé par un patriot et qui est neutre qui n a eu aucun soutient occidental pour arriver au pouvoir et don’t sa nation est sa priority ?
    KAP toi c est des gens comme toi qui dominent en nombre en Afrique et voici le resultat qu on connait
    Si j ecrivais dans ma langue materelle tu allais comprendre ?
    Voici un complexé Africain avec une corde occidentale au cou.
    Voici quelqu un qui est né apres 1987 tu n as connu que le regime de BLAISE et les incapables apres lui jusqu a present.
    ON NE SE DEVELOPE PAS EN COPIANT LES AUTRES.
    Met ça dans ton petit cerveau .

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