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Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

Publié le mardi 19 avril 2022 à 23h08min

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Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

Le ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation était le mardi 19 avril 2022, face à la presse. Yéro Boly est revenu sur les Comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix. Selon lui, l’idée est née du désir de jeunes combattants de dialoguer avec les notabilités coutumières et les leaders religieux de leurs localités d’origine.

La lutte contre le terrorisme entre dans une nouvelle phase au Burkina Faso. En plus des actions militaires, un dialogue sera désormais instauré entre les jeunes combattants et des référents moraux de certaines zones à fort déficit sécuritaire. « Les Comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix, ce sont des initiatives endogènes encourageant le retour des jeunes Burkinabè qui ont rejoint les groupes terroristes et qui, aujourd’hui, souhaitent déposer les armes », a indiqué d’entrée le ministre chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.

Selon Yéro Boly, ce sont des jeunes Burkinabè, membres des groupes armés terroristes, qui ont exprimé, les premiers, le désir de discuter avec les chefs coutumiers, les leaders religieux de leurs villages d’origine. « Il faut noter que les initiatives sont venues de nos jeunes compatriotes évoluant au sein des groupes armés contre leurs propres villages. Ce sont eux qui ont manifesté le désir de parler à leurs coutumiers, leurs religieux et à leurs notabilités », a-t-il ajouté.

Pour des raisons sécuritaires, plusieurs de ces référents moraux avaient fui leurs villages. Mais à l’appel de jeunes combattants, ils y sont retournés pour le dialogue qui a, du reste, déjà commencé dans certaines localités des régions du Sahel, du Nord et dans bien d’autres régions.

Ces discussions peuvent aboutir au retour de certains combattants armés à la raison. Pour faciliter leur insertion sociale, le gouvernement a déjà pris, selon Yéro Boly, des mesures. « Si ces jeunes reviennent, nous allons proposer de les réinsérer dans la société à travers des activités professionnelles », a précisé le patron du département de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.

Le dialogue est mené par des notabilités coutumières et des leaders religieux burkinabè. Aucun étranger n’est associé à ce dossier. Aussi, pour Yéro Boly, il ne sera pas question de payer des l’argent pour obtenir la reddition d’un combattant. « Je suis surpris d’entendre parler de 100 milliards que vous avez vus sur les réseaux sociaux. Seuls ceux qui ont écrit cela peuvent en répondre. En tout cas, le gouvernement n’a aucun sous à donner à qui que ce soit. Tout ce que nous aurons comme moyens rentrera dans le cadre de la réinsertion de ceux qui vont revenir », a-t-il prévenu.

Pour suivre la mise en œuvre de ce qui sortira du dialogue, une Coordination nationale des comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix sera créée par décret dans les prochains jours. Le Coordonnateur sera une personne d’expérience ayant des qualités professionnelles avérées. Les membres, une dizaine, viendront de plusieurs départements ministériels.

En optant de soutenir les initiatives de dialogue, le gouvernement se donne plus de chances pour réussir dans la lutte contre le terrorisme qui endeuille le Burkina Faso et a fait près de deux millions de personnes déplacées internes.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 avril 2022 à 12:27, par Rasta En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs », Yéro Boly

    Bonjour la famille . Merci pour la clarification. Le dialogue est primordial .

  • Le 19 avril 2022 à 13:33, par boss En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs », Yéro Boly

    Beaucoup de courage et nous souhaitons que cela réussisse et que la paix vraie et durable soit dans notre pays. Et aussi que tout le monde commence et/ou continue à vraiment aimer ce pays dans ses actions de tout les jours ! Ne donnons pas de raisons à des gens de prendre des armes.

  • Le 19 avril 2022 à 14:13, par SIDNABA En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs », Yéro Boly

    C’est triste que des militaires désarment devant de jeunes terroristes sans formations au métier des armes. Et dans tout cela notre armée compterait 400 Officiers supérieurs composés de colonels, de colonels majors et des généraux qui sont payés vachement sans résultats tangibles pour notre sécurité. J’espère que ce dialogue sera sincère et fructueux pour la paix.A bon entendeur, salut.

  • Le 19 avril 2022 à 14:27, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs », Yéro Boly

    Langue de bois et politique politicienne !

    L’état (plus précisément le président putschiste de transition Damiba) "a décidé" de la création de ces comités, et ils les coordonne au niveau national. C’est donc bel et bien l’état qui ordonne aux gens de négocier avec leurs bourreaux, donc qui négocie. D’ailleurs, tout ce que ces comités pourraient proposer aux terroristes, c’est bel et bien l’état qu va le fournir, alors arrêtez de prendre vos concitoyens pour des idiots.

    De plus, on nous apprend que c’est eux qui ont demandé un tel cadre. Donc on sait qui ils sont, et au lieu de les combattre, on exécute leurs désirs au plus haut sommet de l’état pour l’imposer aux populations. Serait-ce devenu du "terrorisme d’état" ?

    Nous attendons de voir comment vous allez constituer les comités locaux à la base, qui va accepter sur ordre de risquer sa vie pour votre illusion. Car c’est bel et bien une illusion, et le cas malien nous instruit suffisamment.

    D’abord, évitons les mensonges. Accompagner ceux qui déposent les armes à entreprendre une autre activité suppose bel et bien de l’argent, ne serait-ce que pour les former et leur fournir l’équipement de départ.

    Si donc celui qui a tué mes parents obtient l’impunité-amnistie et une aide de l’état, pendant que moi je n’ai jamais eu ni dédommagement ni aide, cela peut donner l’idée de prendre aussi les armes. Au minimum pour se venger, et au pire pour exiger le même traitement. Puisque au lieu d’être condamné et puni c’est "récompensé" par l’état.

    Des gens sont morts, assassinés lâchement. Si l’état veut faire l’économie d’un minimum de justice, cela ne peut qu’encourager d’autres à commettre toutes sortes d’actes du même genre. C’est l’absence d’une justice d’état qui amène les gens à se faire justice eux mêmes. C’est ainsi que le Mali s’est retrouvé avec une multitude de groupes armés en plus des touaregs.

    Et puis, franchement, je me demande ce que ces gens ont dans la tête. Croient-ils vraiment que ces jeunes "repentis" vont revenir tranquillement vivre à coté de ceux dont ils ont tués les proches, détruit ou emportés les biens ?

    Même déplacés ailleurs leurs victimes peuvent les rejoindre pour se venger. Vont-ils assurer leur protection ? Et comment pourra-t-on juger quelqu’un qui assassine son bourreau si le bourreau lui même n’a pas été jugé pour ses nombreux meurtres ?

    Si de tels voisinages sont possibles au Rwanda, c’est bien parce qu’ils sont passés par la case justice, avec aveux, punition et demande de pardon. Vouloir sauter ces étapes, c’est préparer une guerre civile pour notre pays.

    A défaut de nous débarrasser des terroristes, épargnez nous de cela...

  • Le 19 avril 2022 à 14:32, par Wena Saam Yandé ! En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs », Yéro Boly

    Si des gens veulent se repentir et déposer les armes, qu’ils le fasse sans problème. On n’a pas besoin de faire des grands bruis autour et ou signer un décret spécial pour cela.

  • Le 19 avril 2022 à 15:10, par epi En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs », Yéro Boly

    Monsieur le Ministre Boly, je pense que vous avez déjà expliqué la fois dernière à l’ issue du Conseil des Ministre. Cela suffit, ceux qui comprennent ont compris. Si vous allez chaque fois répondre aux provocations des mppistes et autres réactionnaires on ne va pas avancer. Des gens qui ont perdu le pouvoir et souhaitent que Damiba suivent leur conseils macabres. On veut la paix car le paysan qui a fui ses terres ne souhaite autre chose que d’y retourner pour cultiver..
    Cest une très bonne idée de tendre la main à ceux qui veulent déposer les armes. . C’est l’art de vaincre sans faire exploser du plomb. je pense que le Ministre Boly peut y arriver. On a dit dialoguer et non négocier. et des intellectuels assis derrière leurs claviers crachent du venin et souhaitent que le pays prenne feu comme si eux mêmes vivaient ailleurs.

  • Le 19 avril 2022 à 15:59, par Haba En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Plus ca va plus je suis decu de nos dirigeant qui nous créent des hisotire a dormir debout. Vraiment on est loin du compte.

  • Le 19 avril 2022 à 16:45, par ollo En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Le débat sur ce sujet est vraiment délicat. Les gens doivent garder à l’esprit que c’est la justice survolée à cause de…. qui a entrainé la création des groupes d’autodéfense. Si le criminel est récompensé, quelle posture aura la victime ? Imaginez quelqu’un qui a décimé toute une famille, violé des femmes toujours en vie, comment va-t-on l’aider à s’installer dans un village en face de ses victimes ? Crime pour crime, que fera-t-on aux criminels qui sont déjà condamnés et qui purgent leurs peines dans les maisons d’arrêt et de correction ? S’il arrive par hasard qu’une victime se venge sur son bourreau, que lui fera-t-on en fin de compte ? Bref !... on est tous soucieux du retour à la paix mais il faut poursuivre la réflexion avec sérieux. Le danger, c’est de mettre au-devant des gens qui n’ont jamais gouté à la douleur discuter de la douleur des autres à leur place.

  • Le 19 avril 2022 à 16:50, par Miga En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    En attendant, la situation se dégrade dans le Centre Nord au point qu’on doute de la sincérité de nos gouvernants. Il faut montrer les images des terroristes neutralisés. Ça
    aide au plan psychologique. J’ai toujours dit que tant que l’offensive n’est pas menée en même temps à l’Est , au Centre-nord et au Sahel, il sera difficile d’avoir des acquis tangibles. On ne peut pas non plus vaincre sans une collaboration minimale avec le Mali, le Niger, le Benin et le Togo. Que Dieu sauve le Burkina Faso.

  • Le 19 avril 2022 à 16:55, par Yapdra En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    epi,
    Je ne suis pas mpp, mais c’est que toi même tu ne vaurien. Si tu n’as rien à apporté pour faire avancer le débat il faut te taire.

  • Le 19 avril 2022 à 17:05, par Sage En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    C’est épi de quoi même ? mil pour dolo ou quoi.
    Donc pour toi, toute personne qui n’est pas pour les paroles de Boly, sont des MPPistes qui ont perdu le pouvoir ? Quelle manière de voir ? Et puis lui-même qui écrit sur le net critiquent ceux qui sont derrière leur clavier ; tu as dû écrire derrière le clavier de qui ?
    "On a dit de dialoguer pas de négocier". Il faut savoir lire entre les lignes. A quoi cela sert de dialoguer avec ces gens si c’est pas pour négocier ? On est en manque de causerie ou quoi ?
    Je ne savais même pas que les HANI sont identifiés maintenant ; dont on est avec des HA maintenant ? Espérons que sous peu il ne restera que le H.

  • Le 20 avril 2022 à 04:14, par Kalonji rock En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Oui pour le dialogue mais pourquoi avec les Chefs locaux et non pas avec l’autorité public ? Faites attention Mr boly, sinon on risque desormais de dialogue dans les mosqées, temples, eglises et Palais de je ne sais quel chefs coutumiers.

  • Le 20 avril 2022 à 06:58, par Zouk351 En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Pourquoi des jeunes se laissent- ils entraîner ? Est- ce qu’ils sont des criminels directs ou des intermédiaires qui renseignent ou qui font peur ?
    Sont- ils capables de discernement pour comprendre et reconnaître leurs fautes ?
    L’appât de l’argent facile reste l’élément clé du terrorisme. La religion est un prétexte pour manipuler les esprits. Il faut chercher à qui profite le terrorisme ou profitera. Si les russes réussissent là où Barkhane a échoué, c’est peut être parce qu’ils ont semé le désordre pour récupérer les avantages de dominer l’Afrique. L’avenir le dira. Ne soyons pas naïfs.

  • Le 20 avril 2022 à 07:51, par Ya En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    On ne parle même plus de TERRORISTES mais de COMBATTANTS ARMÉS. Chaque mot à tout son sens. Tente t on de justifier les forfaits commis par ces criminels ?

    Être combattant induit que l’on se bat pour des causes nobles. Or, là les multiples crimes de ces bandits commis au nom d’une certaine croyance sont inadmissibles et ne sauraient avoir une quelconque justification.

    La république doit nécessairement mettre en mouvement tous les mécanismes de résolution des différends entre citoyens et communautés. Et, cette défaillance de la Justice est en partie à la base de cette option de terrorisme de ces personnes.

  • Le 20 avril 2022 à 07:59, par Economiste En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Je pense qu’il faut accorder beaucoup d’intérêt au commentaire de l’internot SIdpawalmdé Sebgo.

    Quelque soit la vertue de cette demarche, il y ’a une approche stratégique a adopter surtout dans la communication.

    De la qualification des acteurs : "Combattants armés" est ce différent de terroriste ?
    J’ai suivi une démarche similaire au Mali ou ces personnes sont qualifiés de "Jeunes en possession d’arme de guerre"

    Le cas du Mali peut être intéressant : Ils ont fait un communiqué à l’endroit de ces jeunes en possession d’arme de guerre qui veulent déposer les armes de se rendre dans les commissariat et gendarmerie pour intégrer dans l’armé et déposer les armes. Cela me semble réaliste.
    Une erreur de démarche peut produire un effet adverse "motiver d’autres personnes à emboiter le même chemin pour avoir un appui de l’ETAT ou se livrer à des vengeances"

    Que Dieu accompagne les initiateurs de cette démarche car il faut forcement trouver une porte de sortie à ceux qui veulent revenir en arrière.

  • Le 20 avril 2022 à 08:23, par le citoyen En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Toute initiative est bonne à prendre. ce qui me dérange c’est que Yéro BOLY n’est pas l’homme de la situation. Il y aura conflit d’intérêt car beaucoup ou la totalité de terroristes dans certaines zones sont des peuhls. face à cette situation, je vois mal le ministre BOLY prendre fermement position devant certaines situations au niveau local au cas le dialogue virait à autres choses. Donc Attention, attention et attention. Peut être que c’est une nouvelle stratégie des terroristes, on ne sait jamais. Il fallait trouver une autre personne (non peuhl) pour gérer ces aspects car les risques d’influence ethnique sont grande. A bon entendeur salut !

  • Le 20 avril 2022 à 08:37, par Nih-tam naam biih En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Que des combattants armés veuillent revenir à une vie normale, c’est bien et même très bien.
    Mais, je vous cite :’’...combattants armés qui ont demandé à dialoguer avec les chefs traditionnels et les leaders religieux de leurs localités...’’ ; cela veut die que ce sont ces combattants qui ont donné le chemin à suivre, ils ont imposé ce qu’il y a à faire.
    Une question, seraient ces les chefs traditionnels et les leaders religieux à poursuivre ces combattants ? Alors, pourquoi veulent ils dialoguer avec ces responsables ?
    Monsieur le ministre, vous dites aussi qu’il y aura peut être possibilité de les accompagner dans la création d’activités ; EST CE QUE VOUS AVEZ ACCOMPAGNER CEUX QUI ONT TOUT PERDU A CAUSE DE CETTE GUERRE QU’ILS N’ONT PAS DEMANDE ?
    Quelqu’un a dit que : Oui, c’est eux qui les armaient et la récompense c’est leur créer des entreprises maintenant. Cette personne a t elle tord ? Si non comment comprendre que X vienne tuer mes parents, détruire tout ce que j’avais et vous, vous le financer et vous e laissez ? Avec l’argent de qui ? Même si c’est un prêt, qui devra rembourser ?
    Ok, vous êtes au pouvoir, vous avez la force, le peuple vous regarde. Etes vous plus fort que Blaise au moment de sa toute puissance ?
    Faites les venir seulement et financez les sur le dos des pauvres qui ont tout perdu et qui mendient maintenant !
    Si non que ils peuvent revenir, dénoncer ceux qui restent au combat, montrer les caches d’armes, les points focaux etc etc. Mais ils doivent faire leur méa colpa. Si non...

  • Le 20 avril 2022 à 10:21, par Sacksida En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Beaucoup de Courage et les solutions pertinentes rationnelles et transversalles que vous implementez ont le merite d’etre essayees. Dans la lutte contre le terrorisme et le grand Banditisme desastreux la solution ne peut etre unique. N’ecoutez pas ceux qui font des analyses de maniaque car leur perte de pouvoir due a l’incompetence et au manque de vision resolue et de coherence, denote leur souffre-douleur ainsi que leurs niveaux de comprehension des choses de la vie. Inchallah ca va alle car Dieu Sublime est toujours avec les hommes qui recherchent le bien et la Paix veritable. Salut

  • Le 20 avril 2022 à 10:54, par Ka En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Monsieur Boly : Quand on est pour "un Burkina en paix, où chaque Pouvoir exerce sans interférence de l’un sur l’autre", on ne vient pas faire de telles proposition, dans un style inutilement pompeux, pour tenter d’interférer ainsi d’une manière caractérisée et caricaturale sur le terrorisme déguisé par nos enfants.

    La question que je vais vous poser est : Combien de repentis parmi les enfants déjà habitué aux miettes des Imams radicaux se permettront de se faire humiliés publiquement dans leurs villages ou villes pour des propositions sans intérêts ? Ceux dont vous allez acheté pour cette propagande de discuter avec les terroristes ne sont pas ceux qui tuent là où on ne les attend pas.

    Non monsieur le ministre, PERSONNE pétris d’humanisme et du respect de notre constitution, ne discutera pas avec "des terroristes déguisés" surtout pas un citoyen Burkinabé qui se permet de tuer ses compatriotes !

    Vos choix de proposer simplement vos achetés pour votre propagandes de discuter avec les terroristes, est aberrante : Car, il ne fallait pas être bête à ce point. C’est vrai que le plus important est l’éducation et la formation qui sont une nécessité et le seul choix qui pourra trouver une solution idoine à la majorité "de tous nos enfants" ! Et le plus important encore, la possibilité de créer des emplois pour tous les enfants Burkinabé. Mais se lever un matin et dire qu’on va discuter avec les terroristes en les donnant des bricoles, tous les enfants du Burkina s’y mettront dans le terrorisme pour en bénéficier.

    Ce qui ne regarde que Ka : Il faut une réflexion profonde sur les causes du phénomène des "enfants déguisés en terroristes et nous tuent comme des mouches," et les remèdes qui permettent de le traiter, exemple pour le long terme la rééducation, l’éducation et la socialisation, associée à l’assainissement des quartiers et villages où le phénomène est le plus concentré, avec des mesures temporaires comme un couvre-feu pour les mineurs non accompagnés, et des mesures d’éloignement pour les meneurs. Comme pour les maladies les plus graves, une approche thérapeutique à plusieurs niveaux doit être envisagée.

    Conclusion : Mr. Boly, pour une réussite d’éradiquer le terrorisme déguisés de nos enfants, essayer de couper le robinet d’un pays du Golf qui alimente des miettes aux Imams radicaux de notre pays qui recrutent nos enfants pour tuer.

  • Le 20 avril 2022 à 13:31, par EBENEZER En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Ceci peut être un couteau à double tranchant car si l’Ètat s’hasardait à donner clandestinement de l’argent à ces combattants armès cela poussera d’autres jeunes à entrer dans la danse pour se faire dèsintèresser.
    Je ne savais pas que ces hommes armès non identifiés sont maintenant connus.
    La plus grosse erreur pour l’Ètat serait de rétribuer financièrement ces combattants en èchange d’une soit disant paix.
    Que Dieu soutienne et bénisse le Burkina Faso.

  • Le 20 avril 2022 à 17:33, par Fasovision En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    D’aucuns pourraient voir en certaines prises de position, ici partagées, une raideur et une inflexibilité, qui fermeraient la voie à toute forme de compromis constructeur dans notre société, dans le contexte actuel. Il n’en est rien. Quand des vies humaines sont en jeu et qu’on en perd autant, la colère légitime que l’on ressent peut s’offrir quelques escapades en conséquence.

    Pour revenir à la problématique en débat, le fait est qu’il conviendrait de regarder les choses en face.

    Caricaturons :
    Un voleur fait effraction à ton domicile, s’adonne à la violence sauvage contre ta femme et tes enfants, avant de piller vos réserves alimentaires ou même de les brûler... Il ne vous laissa alors d’autre choix que le départ obligé de votre localité pour ailleurs. Sans autre forme de procès !
    Voilà qu’un jour, par extraordinaire, pris d’un certain remord, il revient vers vous pour, non pas regretter son forfait, mais pour tenter de vous imposer un accord de paix dont lui seul a déterminé et connaît les termes. Cet accord vise au fond, à l’absoudre et mieux, à lui dérouler le tapis de la République en couverture sur les abus et autres blessures graves qu’il aura causés sur des personnes innocentes. Celles-là mêmes qui n’ont commis d’autre crime que d’occuper paisiblement leurs localités et d’y vivre dans la tranquillité, les mains nues certes, mais dans la dignité.

    Ce n’est pas tant le dialogue entre protagonistes d’un différend normal qui est plus en cause que le chemin que ce cas d’espèce veut prendre. Entendons-nous bien. Nous sommes un pays et des citoyens de dialogue, à la simplicité et à l’hospitalité fort réputées.

    L’équation, en l’occurrence, reste toutefois celle-là : faut-il disperser l’énergie de la République dans ce qui me semble être un dessert servi à ceux qui ont passé leur temps à nous narguer et à endeuiller la nation, alors qu’il y a aussi la possibilité d’affirmer, avec force et dignité, qu’une République, justement, ce n’est pas une foire ou une plage où l’on pourrait venir s’adonner à toutes sortes de loisirs ? Encore moins s’adonner à des tueries au sein de la populations telles que nous les avons connues ! La vie humaine est sacrée et rien ne saurait justifier qu’on veuille y porter atteinte allègrement, suivant ses propres caprices !

    C’est cela qui fait problème, à mon avis. N’importe qui, dès qu’une arme est mise entre ses mains frêles (dans des circonstances qui mériteraient d’être élucidées, une fois de plus), se découvre un destin de Terminator et se lève ainsi pour défier et menacer l’État jusque dans ses fondements ! Sans oublier de tenir, pendant tout ce temps, ses braves citoyens en respect ! Mais où sommes-nous, enfin ?

    Et en réponse, nous leur proposons la carotte ! Eh bien, parce que ce sont les enfants (gâtés) de la République, il faut donc les choyer, faire avec ! Car de toutes les façons ils seraient, quelque part, perdus à tout jamais pour les valeurs et les vertus de la République ! Conclusion : nous devrions les accompagner simplement dans cet abaissement moral !

    Cette pédagogie ne m’enchante pas, sans pour autant désirer la perte physique ou autre d’aucun de ces "jeunes" qui, il faut en convenir, sont, pour beaucoup, pris au piège de prédateurs sans loi ni foi, encore tapis dans l’ombre. Ils en seront démasqués, qu’ils en soient assurés. Question de temps !

    Les éléments qui s’étaient égarés, pour le cas du Mali, ont accouru déposer les armes et réaffirmer leur identification à la nation, lorsqu’ils ont vu le rapport de force commencer à changer radicalement sur le terrain au profit des FAMAS.

    Les remontrances fermes voire les châtiments proportionnés, font partie de toute éducation viable de l’enfant et de l’instruction de l’homme tout court sur les chemins de la vie.
    C’est en cela que, personnellement, je ne suis pas pour cette approche quelque peu veloutée qui s’évertue de mélanger la chèvre et le chou.

    En définitive, il y a un temps où l’autorité de l’État gagnerait à s’affirmer, pour demeurer sur ces assises républicaines et envoyer ainsi un signal fort à tout agresseur, quel qu’il soit. L’État a un rôle de prévention des déviations comportementales, certes. Mais il a aussi une mission de répression des forfaits (toutes ces exactions sur les populations, en l’espèce), afin d’éviter que le fort (par le concours de circonstances) ne se trouve d’alibi à imposer sa loi au faible au gré de ses humeurs.

    Ne serait-ce pas là, avant tout, une question de responsabilité de l’État vis-à-vis de toutes ces populations qui attendent légitimement protection de sa part, en toutes circonstances ?

    • Le 21 avril 2022 à 22:39, par @@GOG En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

      Mon cher ami Fasovision, je partage vos inquiétudes.Et moi je rencheris en m’interrogeant comme suit :
      - Beaucoup de nos enfants ne sont pas en conflit avec les lois du pays , beaucoup d’entre eux sont chômeurs . Malgré cette situation d’incapacité financière qui les caractérise,ils obéissent à leurs parents et aux lois de notre pays.A ces enfants vertueux ,normaux qui n’ont pas les moyens pour se prendre en charge ,l’Etat ne leur procure rien pour qu’ils vivent descemment .A plus de 30 ans, ils sont toujours à la charge de leurs parents qui ont assez de les gérer .
      A leur situation de misère, vous , nouvelles autorités vous n’en faites pas un problème.Puis subitement vous avez les moyens pour vous occupez d’enfants égarés ,criminels, terroristes .Vous leur proposer de l’argent,d’outils et de formations.Vous leur proposer même,l’impunité et des carnets d’épargne,parce que c’est comme cela que vous voulez mettre fin au terrorisme,aux attaques,aux viols et j’en passe.C’est à ces délinquants ,immoraux que vous proposer la lune et le ciel.C’est à ces délinquants que vous ,militaires accordez l’impunité sous prétexte d’une d’une drôle de réconciliation.Pour moi ,citoyen lambda vous réfusez de les combattre jusqu’à leur extermination par les armes.Vous faites la promotion des vices et non des vertus .A ce rythme,tout le monde passera par le terrorisme pour revenir dans sa localité sans avoir à répondre de faits .Et c’est le fossile Baly qui est chargé d’éduquer la nation de cette sorte.
      N’est-ce pas une défaite de votre part ?On vous dit de faire comme au Mali et vous êtes assis.Courage à vous !

  • Le 25 avril 2022 à 07:07, par Fasovision En réponse à : Attaques terroristes au Burkina : « Les Comités locaux de dialogue ont vu le jour à la demande de combattants armés qui voulaient dialoguer avec leurs chefs locaux », Yéro Boly

    Bonjour, cher ami @@GOG
    Merci pour votre contribution fort utile à ce débat. Comme vous le décrivez si bien, ne pas ouvrir une quelconque brèche qui pourrait aboutir à une inversion des valeurs dans la République. Personne n’y gagnerait rien.

    Notre avantage au Burkina, c’est que les fondamentaux sont en place, en dépit de tout. Ne nous laissons donc pas aller à cette offre qui s’apparente à celle d’une déstructuration du tissu qui nous a tenus jusque-là. Ils sont vraiment une minorité, ceux-là mêmes qui nous convient à ce "dialogue des valeurs contraires."
    Or c’est à eux de revenir à la maison familiale qu’ils ont attaquée hier, soit par ignorance, soit parce que manipulés, soit encore parce qu’ils ont été momentanément emportés par l’illusion de pouvoir construire la vie de ses rêves par ce biais-là.
    En tout état de cause, ils auront agi sur des prétextes plutôt fallacieux. Cela va rougir des yeux que de dire ça, mais c’est la vérité, comme vous l’avez si bien dit, cher @@GOG. Il est y en a, incontestablement, dans ce même pays, qui triment, parfois dans le silence voire l’indifférence des autres, mais qui conservent encore la sensibilité à la voix de l’honneur et de la dignité.
    Quels que soient les défis, une République ça reste debout, droite dans ses fondements légaux et bien fidèle aux valeurs qui la caractérisent.

    Et oui, il importe enfin de repenser notre modèle ou stratégie de développement, car le capital de compétences dont nous disposons est sinon inexploitée du moins insuffisamment exploitée. Occuper d’une manière ou d’une autre les milliers de diplômés (jeunes) qui passent parfois près ou plus de dix ans sans pouvoir trouver la moindre occupation professionnelle dans l’administration publique. Serait-il d’ailleurs possible un jour d’embaucher tout le monde dans la fonction publique ? Rien n’est moins sûr.

    Alors pensons, par exemple, à des alternatives qui pourraient être convenues avec les diplômés eux-mêmes (ceux qui le souhaiteraient), dans l’optique de leur offrir des possibilités de valorisation de leurs compétences ou talents à quelque niveau de production que ce soit. Cela aiderait l’économie nationale dans une certaine mesure et contribuerait aussi à la paix sociale, comme facteur de stabilité sociopolitique. Toutefois c’est bien un discours bien à propos du politique/décideur, soutenu par un engagement patriotique à tous les niveaux, qui permettrait de lancer et d’assurer le succès durable de telles initiatives. La communication transparente et responsable est donc nécessaire à cette fin.

    En somme, il importe pour l’État, dans les circonstances actuelles, de rester lui-même, en évitant d’être balloté à tous vents de conseils, particulièrement ceux provenant de personnes qui ont déjà ou qui sont prêtes à sacrifier leur sens de l’État et la dignité humaine sur l’autel de leurs intérêts personnels et de ceux de leurs officines.

    Sachant que le credo reste et demeure "Le peuple et son bien suprême d’abord et tout le reste ensuite", il y a à s’armer de courage et de détermination pour y parvenir.

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