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Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

Publié le mercredi 23 mars 2022 à 22h40min

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Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

Dr Issaka Sondé partage avec les lecteurs de Lefaso.net ce témoignage du mari d’une parturiente admise à la maternité de Paspanga dans le département de Zoungou, province du Ganzourgou, pour attirer l’attention des agents de santé sur leurs responsabilités vis-à-vis des patients.

Le 18 mars 2022, Radio Oméga nous relatait le cas de deux sages-femmes et d’un maïeuticien écroués à Koupéla pour homicide involontaire. Ce cas ne semble pas isolé et en réalité, ne constitue que la pointe visible de l’iceberg. Cette nuit du 22 mars 2022, nous avons reçu le témoignage d’une victime visiblement paniquée et ne sachant à quel saint se vouer. Voici la retranscription intégrale de son témoignage que nous avons reçu.

« Bonsoir. Comment allez-vous ? Je voudrais vous informer de ce qui m’arrive ce soir dans la formation sanitaire de Paspanga, département de Zoungou, province du Ganzourgou dans la région du Plateau-central.

Ce soir, ma femme qui est enceinte a eu des maux de ventre et j’ai dû la conduire au service de la maternité du CSPS de Paspanga. A notre arrivée, c’est une dame qui y était de service. Quand je suis allé la voir et annoncer l’objet de notre visite, elle m’a grondé et m’a dit de repartir voir un agent qui est de l’autre côté et de lui dire de venir voir car, pour l’instant, elle est occupée. Je suis alors allé trouver et informer deux agents qui étaient ensemble. Ils m’ont dit qu’à cette heure-ci, eux ils ne travaillent plus et que c’est la dame qui est de service. Je suis revenu rendre compte à la dame. Elle m’a dit de repartir, et qu’elle arrive. Pourtant, elle n’est pas venue.

Ma femme était couchée par terre et se tordait de douleurs toute seule sans aucune assistance. Longtemps après, la tête de l’enfant était presque sortie. Très inquiet, je suis revenu informer la dame de venir car ma femme est toute fatiguée et risque d’accoucher toute seule sans assistance. La dame m’a dit d’aller car tant qu’elle ne finit pas son travail, elle ne va pas se lever. Elle m’a dit de ne pas la presser ainsi. Dans ce contexte, je ne savais plus quoi faire.

J’étais désemparé. Je suis reparti à la maternité et j’ai trouvé que ma femme avait presque fini d’accoucher seule. Le bébé était complètement sorti et était couché par terre. J’ai alors soulevé le bébé moi-même pour le bouger et le poser sur un pagne. Je suis reparti rapidement appeler les deux agents de venir voir mais ils ont catégoriquement refusé sous prétexte qu’ils sont descendus du service. Je suis revenu voir la dame et l’implorer de se lever et de venir assister ma femme mais elle ne m’a ni écouté, ni répondu.

Finalement, elle s’est résolu à venir voir et a trouvé que ma femme avait fini d’accoucher seule. C’est alors qu’elle a commencé à me menacer, se plaignant du fait que je ne lui ai pas dit que c’était à ce stade. J’étais tellement fâché mais j’ai gardé mon calme et me suis abstenu de lui répondre.

Par la grâce de Dieu, pour l’instant ça va chez ma femme et pour le bébé aussi. Je tenais donc à vous en informer. Je ne sais pas si ce n’est pas de la ségrégation. Franchement ce centre de santé ne nous donne aucune satisfaction. Régulièrement, quand nous y venons, nous sommes tenus de continuer jusqu’à Sapaga du fait du manque d’accueil et de soins. J’y ai conduit ma femme ce soir car c’est à ce niveau qu’elle avait fait ses consultations prénatales. J’ai eu très peur ce soir mais je remercie Dieu. Franchement dans ce CSPS, les agents sont très négligents, surtout vis-à-vis des peuls.

Les deux agents que j’étais allé voir sont finalement venus vers moi et m’ont invité dans une maison pour m’expliquer la raison de leur comportement qui serait dû à la faible collaboration de la dame. Quand c’est à leur tour de service, la dame ne vient jamais les assister quelle que soit l’urgence. Ils ont dit que même hier 21mars 2022 dans la nuit, une femme peule y a été reçue pour accouchement. Finalement, le bébé est décédé mais jusqu’à ce soir, la dame n’est pas venue s’informer de ce qui s’est passé.

C’est la raison pour laquelle eux aussi n’ont pas voulu aider la dame ce soir. Voilà comment on nous a traité ce soir dans cette formation sanitaire et je tenais à vous en informer. Si vous n’étiez pas loin, je vous aurais appelé au téléphone pour que vous puissiez discuter avec le major pour comprendre la situation et nous aider. Qu’une femme vienne dans une maternité et qu’on la laisse accoucher toute seule sans aucune assistance, c’est difficile à accepter.

Voilà comment nous sommes traités dans nos formations sanitaires de brousse. Ils viennent de me demander de les comprendre, que ce n’est pas de leur faute. Pour moi, dès qu’on arrive dans une formation sanitaire, tout agent de santé qu’on trouve devrait nous porter secours et assistance. Les deux agents tout comme la dame n’étaient pourtant pas occupés ce soir.

Quand le major est venu, il s’est vraiment excusé car il était absent et m’a demandé de pardonner pour ce qui s’est passé ce soir. Il m’a rassuré que s’il était présent, les choses ne se passeraient pas ainsi. »

Voilà donc pour toute fin utile, comment se comportent certains agents de santé dans nos formations sanitaires. C’est inacceptable. Vivement une prise de conscience collective !

La pharmacie citoyenne
Dr Issaka SONDE
issaksonde@hotmail.com


Le bébé est finalement décédé

Nous apprenons qu’à la suite de problèmes respiratoires, le nouveau-né dont il est question dans ce témoignage a été transféré mercredi matin du CSPS de Paspanga au CMA de Zorgho. Puis au CHR de Ziniaré où il est malheureusement décédé ce jeudi matin.

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Vos commentaires

  • Le 23 mars 2022 à 11:56, par Lartiste En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Ce comportement n’est pas isolé et c’est pour aussi des agents de cette espèce que le général Basolma BAZIE a passé son temps à insulter le Président Roch KABORE, exigeant de lui des augmentations de salaires et des fonds communs pour les fonctionnaires. Là où je ne suis pas sûr que le plaignant ait raison, c’est quand il parle de ségrégation, de traitement particulier réservé aux peulhs dans cette formation sanitaire de Paspanga dans la Commune de Zoungou, Province du Ganzourgou.Cependant, il se peut que ses affirmations aient pour fondement de nombreux cas similaires qui ont exclusivement concerné la communauté peulh. mais j’ai quelques doute à ce sujet et je demanderai aux gens lettrés comme Dr Sondé de faire attention à certaines déclarations avant d’avoir fait un minimum d’investigations. Vive le Faso des peuples !

  • Le 23 mars 2022 à 12:00, par On s’en va là-bas comme ça En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Dès ce week-end je ferai le deplacement dans cette maternité pour voir cette sorcière d’agent de santé. Elle n’a plus sa place à la santé. Sa place, c’est en prison ou chez elle à la maison. Il faut que la justice ouvre l’oeil et le bon sur les agents de santé sans coeur ni foi. On ne s’amuse pas avec la vie des femmes enceintes, des malades. Si c’était moi le mari de la femme enceinte, cette sorcière d’accoucheuse ou sage-femme, serait soit en attente de son jugement, soit à l’hôpital pour des soins. Quelles sont ces manières d’accueillir les femmes enceintes ou les malades ?

  • Le 23 mars 2022 à 12:03, par Sisiphe En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Et dire que ces gens sont payés à la fin du mois ! Si l’on est pas satisfait de ses conditions de travail, financières ou autres, on prend son courage à 2 mains et on démissionne. C’est complètement inacceptable de se comporter ainsi dans un centre de soin. Dans ce cas ci, le monsieur a bien gardé son calme. C’eût été quelqu’un d’autre, qu’il n’aurait pas hésité à rudoyer la femme et même les 2 autres collègues. Voir sa femme être traitée ainsi, moins qu’un animal, est plus que révoltant. Il est temps que nos nouvelles autorités tapent du poing sur la table et que des sanctions tombent. Les syndicats de la santé doivent aussi réagir, pour montrer qu’ils ne sont pas uniquement préoccupés par les augmentations de salaires. Il serait de bon ton que le mari de la dame porte plainte, pour que cette non-assistance de reste pas sans conséquences…
    Pardonner c’est bien. En rester au pardon cependant, c’est ne pas permettre à l’autorité de traiter le problème pour de bon.

  • Le 23 mars 2022 à 12:03, par Medio En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    C’est un comportement inacceptable de la part de ces agents.Ils ont mis la vie de la femme et celle du bébé en danger.Il faudra une décision forte( suspension /licenciement).

  • Le 23 mars 2022 à 12:09, par leNostalgique En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Il faut qu’au Burkina on institue une police des formations sanitaires. Que chaque décès fasse l’objet d’une enquête. Beaucoup de personnes meurent par négligence et parfois par erreur. Et "on laisse tout à Dieu". Non, il faut qu’on apprenne a sanctionner tous ceux qui ne font pas correctement le boulot pour lequel ils sont payés.
    Il faut également que les populations apprennent à poser plainte contre ceux qui mettent en danger la vie d’autrui. Un agent de santé comme la dame dont il est question dans cette article n’est pas meilleur qu’un camionneur qui fait un excès de vitesse dans la circulation.

  • Le 23 mars 2022 à 12:19, par Boris En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Héééé. Agents de santé ? Où est passé votre humanisme ? Pour des conflits personnels entre collègue, on peut laisser une femme dans cette situation ?. Qu’avez vous fais de votre serment ? Est-ce a dire que dans la rue, si vous croisez une femme en plein accouchement, sous prétexte que vous n’êtes pas de garde, vous n’allez pas l’aider , quand bien même vous avez les compétence pour le faire, ?

    Moi a la place du mari de cette dame, j’allais tabasser correctement cette sage femme qui ne merite pas d’etre là. De tels comportements sont récurrents dans les centres de santé. Il faut que le Ministère mettent en place un numero ou une procédure pour permettre aux usagers de dénoncer ces agents indélicats. Sinon, a ce rythme, les gens vont se faire justice.

    Souvent, je met en doute leur aptitudes professionnelles, tant il ya des lacunes dans la prise en charge des patients ou alors c’est le manque de volonté. Par exple, il est recommandé d’injecter la vitamine K1 aux nouveaux nés après l’accouchement pour réduire les risques d’hémorragie. Dans les CSPS, rares de sage femmes le font alors que les stocks du produits périment dans leurs tiroirs.

  • Le 23 mars 2022 à 12:23, par wend bemi En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Ah je ne sais vraiment pas par quoi commencé ce très grave si le Ministre Charlemagne était en fonction ? Ce acte doit être puni avec la dernière énergie. Ou est le syndicat de la santé là ?
    Quand à la famille de la patiente qu’Allah vous protège
    Qu’Allah le tout puissant nous aide.

  • Le 23 mars 2022 à 12:29, par Jean Paul En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Cette dame doit être licenciée séance tenante. On ne peut pas admettre de voir dans nos centre de santé des assassins. Aussi bien la dame que les deux autres agents qui n’ont pas voulu porter secours doivent être licenciés et conduits devant les tribunaux.
    Il faut qu’une plainte soit déposée en bonne et dû forme contre ces agents.
    Il faut que le gouvernement réagisse rapidement à ce cas très grave qui n’honore aucun citoyen de ce pays.

  • Le 23 mars 2022 à 12:56, par YAWOTO En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Il faut porter plainte pour non assistance à personne en danger. L’affaire doit être simplement transmise à la justice, les collègues n’ont pas à se justifier, c’est leur cuisine interne qui ne regarde pas les patients

  • Le 23 mars 2022 à 13:07, par Passakziri En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Merci au Docteur Sondé de partager avec nous cette mauvaise expérience qu compatriote.
    Je ne pense pas que ce comportement soit une discrimination, car il semble être généralisé ; En tous cas on en a fait personellement l’expérience ou eu des proches ayant fait la mauvaise expérience. Bref, ce sont des comportements inhumains des agents indélicats en manque de vocation qui peinent les honnêtes agents engagés sur le terrain. Les autres agents ayant aussi réfusé d’agir sont tout aussi méchant et pas à leur place que la dame . Du moment ou vous avez eu vent des problémes du monsieur, le minimum aurait été d’aller voir l’ampleur et en cas de nécéssité approcher personnelemnt la dame.
    malheureusement le système est pourri jusqu’aux ossements qu une amélioration n’est pas pour demain. Faute de sanction et de contrôle de qualité, la merde se poursuit.
    Celui qui sait qu’il n’a pas la vocation de son métier , pardon qu’il aille faire autre chose que de venir mettre la vie des population en danger par des vilains comportements .

    Passakziri

  • Le 23 mars 2022 à 13:28, par HUG En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    On jugera le président sur ces aspects.parmi les agents certains sont exemplaires par contre beaucoup sont des affairistes et compte sur un syndicat qui est prêt à se bander les muscles pour aider un agent de santé indelicat.Oui cela doit cesser et on attend le nouveau pouvoir sur la prise de textes pour proteger les malades. On a vu ces mêmes agents de santé fermées les maternités pour question de retombées économiques de la fonction publique hospitalière sous le régime moribond du mpp.A l époque ces agents de santé faisaient croire que la grève sauvage allait aider aussi les patients en ce sens que les plateaux techniques allaient être améliorés.À l époque j avais ri.Curieusement une fois les retombées économiques devenus réalité plus de grève et ils continuent d accoucher des femmes avec des torches,font des injections avec des torches, continuent d orienter les patients les patients dans les cliniques sans gêne dans les cliniques et on n a pas attendu le syndicaliste retraité lever le ton pour parler.

  • Le 23 mars 2022 à 13:43, par Génération En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Mon frère je vous invite à aller toute suite et maintenant déposer une plainte contre ces agents là pour qu’ls en répondent devant le juge. On ne peut parler de Refondation, de Valeurs avec des cas pareil. Les Refondateurs sont interpelés. Merci pour la dénonciation et le partage. Bonne santé à la mère et à l’enfant !!!

  • Le 23 mars 2022 à 13:45, par Génération En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Mon frère je vous invite à aller toute suite et maintenant déposer une plainte contre ces agents là pour qu’ls en répondent devant le juge. On ne peut parler de Refondation, de Valeurs avec des cas pareil. Les Refondateurs sont interpelés. Merci pour la dénonciation et le partage. Bonne santé à la mère et à l’enfant !!!

  • Le 23 mars 2022 à 13:53, par changeons En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Un témoignage glaçons et merci au Dr de l’avoir porté à la connaissance du plus grand nombre. c’est regrettable qu’un agent de santé, une femme en plus se comporte de la sorte face une femme en travail. Le bébé et sa mère pouvaient perdre leur vie par a faute de cette sorcière. Il faudrait vraiment dans l’ordre les formations sanitaires. On se souvient de la cuisine de l’hôpital de Bobo qui n’était pas différente d’un poulailler. Que la justice se saisisse de tels dossiers et punir les fautifs.

  • Le 23 mars 2022 à 14:03, par zihindo En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    J’adresse mes félicitations au couple et au au bébé la bienvenue dans notre Burkina où les valeurs agonisent.
    Dr Sondé après avoir écouté le mari éprouvé quelle a été votre attitude : quelle orientation aviez vous donnée au mari. Là le rôle de l’intellectuel est à l’épreuve....de surcroît médecin de son Etat
    Docteur le mari s’est confié à vous par ce que vous êtes médecin. Il attendait de vous une réaction plus que l’écoute. L’orienter vers la bonne porte pour une suite utile afin que cesse de tel comportement dans nos centres de santé. Vous auriez pu l’orienter vers un commissariat ou une gendarmerie pour une plainte et parallèlement prendre langue avec votre centre syndicale tant respecté et redouté. C’est pour cela que mari vous a contacté.
    Votre équation d’intellectuel aurait prévalu si.....
    Rappelez vous que quand le Pr Charlemagne avait procédé à de petites sorties dans certaines structures de nombreuses voix négatives s’étaient faites entendre à profusion. Nous qui sommes des spectateurs avions salué son courage mais.....
    Et si le Pr avait raison !!!!!!

  • Le 23 mars 2022 à 14:22, par kap En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Des terroristes d’autres formes d’acabits . Bassolma est interpellé ; Même si tu ne peut pas te rendre au front au cotés des FDS , au moins sur ces terrains sans kalachnikov et mines antipersonnelles , tu dois t’investir .

  • Le 23 mars 2022 à 14:24, par kap En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Des terroristes d’autres formes d’acabits . Bassolma est interpellé ; Même si tu ne peut pas te rendre au front au cotés des FDS , au moins sur ces terrains sans kalachnikov et mines antipersonnelles , tu dois t’investir .

  • Le 23 mars 2022 à 14:36, par Jean Claude MANA En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Je propose qu’on disponibilise un numéro vert qui sera affiché dans tous les services de maternité pour dénoncer ces cas. Ça pourrait un temps soit peu dissuader les agents qui s’adonnent à ces pratiques inhumaines

  • Le 23 mars 2022 à 15:32, par De Balzac En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Attention Dr SONDE. N’ethnicisons pas les bêtises d’agents de santé criminels. Rien ne justifie cet acte ignoble. Dénonçons toute injustice sans coloration pour un Burkina de paix. Le ministère de la santé est interpellé à investiguer et prendre des sanctions contre tous les trois agents. Les patients ne doivent pas payer la bagare et les mésententes des agents. Les deux agents auraient dû assister la dame et porter l’affaire devant le major. Refuser et venir après expliquer les raisons du refus ne resoud pas le problème. Et si l’irréparable s’était produit, allaient-ils justifier leur mauvais comportement

  • Le 23 mars 2022 à 15:44, par Le Nahourien En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Témoignages pathétiques.C’est vraiment insoutenable que des agents publics assermentés qui émargent dans le budget de l’État puissent se comportent de la sorte.Comment des gens qui ont l’obligation de soigner des malades peuvent rester indifférents à leur égard ?Même si c’était dans une structure privée,ces agents devraient être sévèrement sanctionnés n’en parlons pas un service public.On ne doit pas jouer avec la vie humaine.Cela témoigne vraiment que la morale agonise au Faso.C’est une faute gravissime qui mérite une belle sanction pour dissuader ceux qui s’adonneraient à de telles pratiques inhumaines.Ce qui est vraiment déplorable dans nos structures sanitaires est qu,’effectivement certains agents de santé surtout certains infirmiers et accoucheuses ménacent et délaissent naïvement des malades oubliant qu’un bon accueil du malade le soulage à 75% avant les prestations.Je salue au passage les médecins et quelques infirmiers qui accueillent chaleureusement les malades dans leurs services.Je propose que l’Etat interdise aux agents de santé de suivre des télévisions dans les structures sanitaires.Aussi il est important que les responsables des services sanitaires veillent à ce que leurs collègues infirmiers et les gardiens des CSPS ne dérangent plus les malades avec la musique de leurs téléphones ou radios.

  • Le 23 mars 2022 à 16:28, par Honoré Juste SANOU En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    C’est incroyable...ne serait-ce qu’elle aussi est femme, elle ne devrait pas se comporter de la sorte. On l’a forcé d’être agent de santé ? A t-elle régulièrement fait le concours pour y accéder ? C’est cela la réalité de mon pauvre pays.

  • Le 23 mars 2022 à 16:36, par RAZOUGOU En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    TEMOIGNAGE TRES DEDIFIANT. Plus jamais ca dans nos formations sanitaires.
    Une question me taraude l’esprit : Pourquoi nous preciser que la parturiente est d’ethnie peulh ? Cette precision me laisse perplexe. Je suis sur que ce comportement n’est pas liee au fait qu’elle soit de cette ethnie

  • Le 23 mars 2022 à 18:58, par Patriote2000 En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Ce qui s’est passé dans ce CSPS est très grave. Mais en analysant cette situation, plusieurs problèmes se dégagent. D’abord, c’est l’absence d’une équipe soudée dans cette formation sanitaire. On peut résumer la situation de façon simple : une agent est de service un soir (permanence ou garde) et qui dit qu’elle est occupée. Mais pendant ce temps, deux autres disent qu’ils ne sont pas occupés mais ne vont pas venir car n’étant pas de service. Il ne s’agit pas d’une équipe mais d’un groupe de personnes, chacun avec ses intérêts. Et c’est ce qu’il faut éviter à tout prix dans nos formations sanitaires. En plus, ça ressemble à un règlement de compte. Les deux agents refusent "d’aider" la dame sous prétexte qu’elle ne les aide pas. Mais on est dans quel pays ? Pour une urgence ? Et on appelle l’accompagnant dans une salle pour se justifier en incriminant la collègue. Ensuite, on note une absence de leadership. Le responsable devrait déceler rapidement ce dysfonctionnement et le corriger pour le bien de la population. Les commentaires précédents tendent à incriminer la dame qui était de service. Mais restons prudents. Aucune version n’est venue de la part de cette dame. ça m’étonnerais fort que tout ce qui a été dit soit vérité d’évangile. Ce qui est évident, une femme a accouché sans assistance dans une maternité. Et des responsabilités doivent être situées. Mais évitons de parler de discrimination.

  • Le 23 mars 2022 à 20:55, par Bilgat En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Dr Sondo il faut conseiller au Monsieur de porter plainte pour non assistance de personnes en danger. Celà servirai de leçon.

    • Le 24 mars 2022 à 07:53, par Burkina En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

      Je ne veux pas me faire l’avocat du diable que je ne connais même pas mais je pense qu’il faut faire attention à ce témoignages :
      Il ne dit pas où était la dame et quel travail elle faisait ! Cela suffit à le discréditer.
      Je ne suis pas de la santé, mais je ne suis pas sûr que c’est l’accouchement qui est la plus importante urgence. Et si la dame, toute seule (ne pouvant donc pas se diviser en deux) était sur une plus grande urgence ? Même si l’accouchement était plus urgent, l’objectivité voulait que le témoin nous dise où est-ce qu’il partait retrouver la fameuse dame et sur quel cas elle se trouvait. Pensez-vous juste qu’elle abandonne un cas plus grave sur lequel le monsieur est venu la trouver pour aller ailleurs juste afin d’éviter que ce dernier ne crie à la discrimination ? Si elle l’avait fait, aujourd’hui, c’était l’autre partie qui serait en train de créer au scandale et dirait que l’autre l’a corrompue.
      Oui, il y a des abus dans nos services publics, mais il faut analyser à tête froide les témoignages. Récemment, quelqu’un est allé dans une brigade de recherches de gendarmerie (lieu fort de la vertu) signaler que dans une cour inhabitée dont il a la charge, il a découvert du sang. Pour toute réponse on lui a dit que pourquoi il n’y a pas mis un gardien. Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a même cherché à savoir où c’est et qu’est-ce qu’il en est réellement !!! Et ça c’est dans notre Burkina là et dans ce contexte.
      La conscience professionnelle de beaucoup d’agents publics est en cause mais le système de santé a aussi besoin d’être repensé. Il vous arrive de constater que visiblement, l’agent veut mais il est débordé face à dans patients qui pensent chacun que c’est de lui que l’on doit s’occuper en priorité.

      • Le 24 mars 2022 à 10:57, par Mninda En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

        Monsieur BURKINA ,même si vous n’êtes pas de la santé ,il y a quand même des logiques simples qui crédibilisent le témoignage de ce Monsieur . En effet, en aucun cas, et même ,si la sage femme ou l’infirmière était sur un et une autre malade ,en aucun cas, le monsieur n’aurait pu l’approcher ,de surcroit plusieurs fois pour lui parler .
        Même dans un dispensaire de village ,les espaces de soins sont séparés des espaces où le public a accès . Ensuite ,il y a eu le témoignage des collègues de la femme et du major venu plus tard . De grâce vous avez beau ne pas vouloir être l’avocat du diable ,ici vous l’avez été pour des raisons que vous seul savez . N’encourageons jamais les mauvaises pratiques des agents de santé comme de tout autre agent de service public .

      • Le 24 mars 2022 à 10:57, par Mninda En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

        Monsieur BURKINA ,même si vous n’êtes pas de la santé ,il y a quand même des logiques simples qui crédibilisent le témoignage de ce Monsieur . En effet, en aucun cas, et même ,si la sage femme ou l’infirmière était sur un et une autre malade ,en aucun cas, le monsieur n’aurait pu l’approcher ,de surcroit plusieurs fois pour lui parler .
        Même dans un dispensaire de village ,les espaces de soins sont séparés des espaces où le public a accès . Ensuite ,il y a eu le témoignage des collègues de la femme et du major venu plus tard . De grâce vous avez beau ne pas vouloir être l’avocat du diable ,ici vous l’avez été pour des raisons que vous seul savez . N’encourageons jamais les mauvaises pratiques des agents de santé comme de tout autre agent de service public .

  • Le 24 mars 2022 à 03:12, par Le Nahourien En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Correction internaute 20 : C’est vraiment insoutenable que des agents publics assermentés qui émargent dans le budget de l’État puissent se comporter de la sorte au lieu de : puissent se comportent.(Erreur de manipulation).

  • Le 24 mars 2022 à 07:02, par kongoussi En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Des fainéants, des inconscients ,des gens les point fort c’est critiquer l’état en ny fessant rien que defend mr BASOLMA BASIE et vous voulez un changement. Au niveau des école public c’est le pire total . L’abas d’autres peuvent faire deux ans sans mettre pied dans leurs lieu de travail et touche bien leur salaire .D’autres ce sont transformé en commerçant si tu veux les voir si c’est pas dans leur lieu de commerce tu ne les verra jamais dans leurs classe.

  • Le 24 mars 2022 à 08:03, par Bangbèda En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Voilà les vrais terroristes qui poussent des citoyens à réagir par la violence... Une sanction s’impose pour non assistance et refus délibérer d’exercer ses fonctions.

    Bref nous espérons que Bassolma sera aussi véhément sur ces cas que sur l’IUTS...

    Sans rancune !

  • Le 24 mars 2022 à 08:37, par Regap En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Vraiment déplorable. Vivement que le Faso se remette au travail. On voit ce genre de comportement presque dans tous les compartiments de notre société. Pour être entendu il faut débarquer en grosse caisse et paraître plein aux as, là on s’intéresse à toi espérant un pourboire. Nous sommes dans une société transformé en grand marché avec pour particularité la prostitution des services de base.

  • Le 24 mars 2022 à 09:10, par Kaka En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    ça pleurniche partout "je cherche travail", ça passe par tous les moyens possibles et impossibles, charlatans, prière et jeunes, affairisme, magouille. Et voilà ça dans comportement de terroriste, une fois le travail obtenu. Karissa !!! Peut être que ceux-ci n’ont même pas cherché le travail, on leur a donné.

  • Le 24 mars 2022 à 09:12, par Diallo En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Il faut que le Monsieur dépose une plainte et que les autorités se saisissent du dossier et sévissent pour dissuader de tels comportements.
    Cest triste de voir à quel point l’être humain est méchant. Pourquoi devenir des agents de santé si vous ne voulez pas assiter les gens. Pfff du n’importe quoi

  • Le 24 mars 2022 à 09:32, par ollo En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Merci Docteur pour le témoignage. La baisse de la qualité des prestations n’est pas observée seulement dans le domaine de la santé mais un peu partout. En tant qu’intellectuel, vous pouvez avoir facilement ce discernement que ce n’est pas un phénomène ethniciste mais que ça concerne tout le monde en ville comme en campagne. Quand c’est l’intellectuel qui se fait porte-voix d’une telle perception, ça fait peur pour une nation en pleine construction. Je ne le dis pas pour vous Docteur, je le dis pour beaucoup d’intellectuels du Burkina qui au lieu d’être la lumière pour les masses populaires s’avèrent être de vraies ténèbres.

  • Le 24 mars 2022 à 09:56, par Kakalga En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Le veritable Crime n’est pas de tuer l’etre, mais de tuer l’espoir qui es en lui. Toi qui te dit Dr la, je ne sais pas c’est Dr en quoi, mais j’espere qu’avant de faire cette publication vous etes assure que la victime a porte une plainte pour non assistance ?

  • Le 24 mars 2022 à 10:34, par TOERE En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Voilà un dossier fumant pour le tout nouveau ministre de la santé . C’est l’occasion d’engager immédiatement une enquête rigoureuse par les services de l’inspection générale des services du ministère de la santé d’une part, et d’autre part, par le procureur du Faso du tribunal de ZORGHO pour clarifier cette affaire . C’est inacceptable, si les choses se sont vraiment passées ainsi de surcroit de la part d’une femme .Et si les faits sont avérés comme moi je le crois fermement ,le ministère de la santé doit prendre ses responsabilités sans faiblesse et sans pitié sur l’aspect administratif et professionnel ,tandis que le procureur du Faso doit poursuivre cette femme au niveau pénal . Il est vraiment temps, de donner un signal très fort et dissuasif à tous les agents de ce ministère de la santé qui est vraiment gangréné sur tous les plans et à tous les niveaux même au sein du ministère lui même
    Effectivement ,on note dans ce ministère l’inconscience professionnelle ,l’affairisme répugnant ,la corruption à outrance dans toutes les formations sanitaires et au sein même du ministère . Il faut une véritable opération mains propres spéciale au ministère de la santé : marchés publics , hôpitaux publics, projets, évacuations sanitaires à l’extérieur ,détournements de patients au profit des cliniques privées ,banalisation de la vie humaine ,tout y est pourri pourri pourri je vous dis .
    J’espère que le tout nouveau patron de l’ASCE-LC va aussi se saisir de ce dossier pour entreprendre une mission d’investigation profonde pour découvrir tous les maux qui gangrènent ce ministère au détriment de la vie des êtres humains .
    En tous cas ,cette histoire de cette femme de PASPANGA dans le Ganzourgou doit être le déclencheur d’une action vigoureuse contrôle profond ,de nettoyage à sec de ce ministère de la santé de toutes ces pratiques nauséabondes qui y règnent depuis des années et qui heurtent toute bonne conscience humaine normale .Alors MPSR ,PM ,monsieur le nouveau Ministre de la santé à l’action SVP, car trop c’est trop

  • Le 24 mars 2022 à 11:10, par Yves Levi Sawadogo En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    C’est ça le Faso !!! Il y a combien de dames comme celle la dans nos CSPS. On crie qu’il n’y a pas de travail et certain (e) s s’amusent avec leur travail. J’interpelle les OSC qui ne s’occupent que du politique à changer le fusil d’épaule pour prendre en compte ces vrais problèmes de sociétés faisant de nombreuses victimes silencieuses parce que ignorant leurs droits. Le patriotisme et la resatauration doivent passer par là aussi. En avant pour dénicher, dénoncer et sévir ces comportements dans nos services publics et privés

  • Le 24 mars 2022 à 11:14, par Burkina En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Je ne veux pas me faire l’avocat du diable que je ne connais même pas mais je pense qu’il faut faire attention à ce témoignage et pour cause :
    Il ne dit pas où était la dame et quel travail elle faisait ! Cela suffit à le discréditer.
    Je ne suis pas de la santé, mais je ne suis pas sûr que c’est l’accouchement qui est la plus importante urgence. Et si la dame, toute seule (ne pouvant donc pas se diviser en deux) était sur une plus grande urgence ? Même si l’accouchement était plus urgent, l’objectivité voulait que le témoin nous dise où est-ce qu’il partait retrouver la fameuse dame et sur quel cas elle se trouvait. Pensez-vous juste qu’elle abandonne un cas plus grave sur lequel le monsieur est venu la trouver, pour aller ailleurs , juste afin d’éviter que ce dernier ne crie à la discrimination ? Si elle l’avait fait, aujourd’hui, c’était l’autre partie qui serait en train de crier au scandale et dirait que l’autre l’a corrompue !
    Oui, il y a des abus dans nos services publics, mais il faut analyser la tête froide les témoignages. Récemment, quelqu’un est allé dans une brigade de recherches de gendarmerie (lieu fort de la vertu) signaler que dans une cour inhabitée dont il a la charge, il a découvert du sang. Pour toute réponse on lui a demandé pourquoi il n’y a pas mis un gardien ! Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a même cherché à savoir où c’est et qu’est-ce qu’il en est réellement !!! Et ça, c’est dans notre Burkina-là, dans ce contexte d’insécurité aggravée et où à longueur de journée, on sollicite la collaboration de la population.
    La conscience professionnelle de beaucoup d’agents publics est en cause mais le système de santé a aussi besoin d’être repensé. Il vous arrive de constater que visiblement, l’agent veut bien faire quelque chose, mais il est débordé face à des patients qui pensent chacun que c’est de lui que l’on doit s’occuper en priorité !
    Dr Sondé,
    Où était la dame ?
    Que faisait-elle au juste ?
    Et dans quel dessein avez-vous tenu à faire remarquer l’appartenance ethnique de la parturiente ?

  • Le 24 mars 2022 à 11:27, par deception En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Paix a l’ame du bebe.
    Le Ministre de la sante doit saisir ce dossier pour les sanctions disciplinaires contre les trois agents.
    Dans quel monde de sorcellerie nous vivons ? Incroyable

  • Le 24 mars 2022 à 11:50, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Mes amis c’est bien de descendre cette femme et ses collègues en flammes dans vos différents posts. Mais ne dit-on pas ,que le poisson pourrit par la tête ? Est-il encore nécessaire de rappeler, que la morale ,la conscience professionnelle n’existent plus au BURKINA FASO depuis quasiment trois décennies ? Avons nous encore seulement un service public dans ce pays . Les gens cherchent le boulot non pas par, vocation, mais juste pour avoir un gagne pain .
    De plus l’argent ,surtout l’argent facile a bouleversé ,sinon détruit toutes les valeurs nobles de notre société .
    Y a t-il encore un seul fonctionnaire intègre et consciencieux dans notre BURKINA FASO d’aujourd’hui ? Et comme le haut lieu ne donne pas l’exemple, comment voulez-vous que les petits agents n’emboitent pas le pas de l’inconscience ,de l’irresponsabilité ,de la négligence dans leur travail .
    Certes ,je comprends l’émotion ,le dégout ,et la révulsion que provoque cette histoire . Mais ce genre de faits sont monnaie courante dans nos formations sanitaires . En effet , il y a d’autres pratiques malsaines dans les hôpitaux ,et dans les hautes administrations de la santé qui ont des conséquences humaines plus désastreuses que celle-ci .
    Que pensez-vous de ceux qui commandent des mauvais équipements pour nos services de santé ,ou détournements les dits équipements pour leurs cliniques privées et bien d’autres actes crapuleux de négligence de la vie humaine sacrifiée sur l’autel de gain égoïstes personnels . Oui ,il faut sans doute sanctionner cette femme et ses collègues, si les faits se confirment ,mais il faut aller au delà de ces cas pour balayer de notre système de santé ,tous ces agents inconscients, ces médecins affairistes et corrompus ,ces responsables du ministère qui s’enrichissent sur le dos des malades. A titre d’exemples ,il faut que le MPSR ordonne un bilan financier de la gestion de la COVID-19 pandémie qui a enrichi beaucoup d’acteurs de la santé .
    Pour assainir le milieu de la santé ,il faut commencer par le sommet de la pyramide puis descendre progressivement vers la base . Sinon on va se contenter de sanctionner le menu fretin, tandis que le vrai mal de notre système de santé est dans les hautes sphères

  • Le 24 mars 2022 à 11:53, par Yves Levi Sawadogo En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    C’est ça le Faso !!! Il y a combien de dames comme celle la dans nos CSPS. On crie qu’il n’y a pas de travail et certain (e) s s’amusent avec leur travail. J’interpelle les OSC qui ne s’occupent que du politique à changer le fusil d’épaule pour prendre en compte ces vrais problèmes de sociétés faisant de nombreuses victimes silencieuses parce que ignorant leurs droits. Le patriotisme et la resatauration doivent passer par là aussi. En avant pour dénicher, dénoncer et sévir ces comportements dans nos services publics et privés

  • Le 24 mars 2022 à 11:54, par Internaute En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Les hôpitaux publics au Burkina !
    Ça fait 24h que l’enfant d’un cousin attend une prise en charge adéquate au CHU de Bobo en vain.
    Elle a avaler une pièce de 25 f, elle ne fait que pleurer !
    Pitié !!!

  • Le 24 mars 2022 à 12:04, par bobolais En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Dorénavant prenons des photos, si possible activons nos enregistreurs de téléphone afin d’avoir des preuves incontestable quand vous êtes dans des situations pareils. Que la justice se saisisse de ce dossier et punir les fautifs.
    J’ose croire qu’un procureur lise cette publication et s’en saisisse. Dr Kargougou et son SG Dr Wilfrid nous revienne avec le résultat de leur investigation sur ce dossier et nous dire qu’elle suite a été donné. Que Dieu bénisse le bébé et sa mère.
    Merci

  • Le 24 mars 2022 à 12:26, par Par vérité. En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Par vérité
    Bonjour à tous. Moi-même j’étais victime en 2005/ 2006 à l’hôpital Charles de Gaulle avec.mon enfant mais ce jour la, je me suis pas laisser faire déh. Ces cas là c’est fréquent mais comme tout le monde ne peux pas être de la santé, on fait avec. Que nous Dieu nous aide. Que Dieu donne son amour aux agents de la santé pour leur travail. Sans amour, on ne peut pas bien faire le travail.

  • Le 24 mars 2022 à 12:37, par Juste En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Le MPSR a vraiment du boulot mais comme ils ont pris comme Ministre du travail Monsieur BASSOLMA qui défendait toutes les pourritures de notre administration, il va les proposer une solution. En d’autres temps on avait pas besoin de trop réfléchir pour trouver des solutions à de telles préoccupations mais comme tout a changé et c’est le roi argent qui gouverne la cité, attendons de voir.

  • Le 24 mars 2022 à 12:53, par bobolais En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Dorénavant prenons des photos, si possible activons nos enregistreurs de téléphone afin d’avoir des preuves incontestable quand vous êtes dans des situations pareils. Que la justice se saisisse de ce dossier et punir les fautifs.
    J’ose croire qu’un procureur lise cette publication et s’en saisisse. Dr Kargougou et son SG Dr Wilfrid nous revienne avec le résultat de leur investigation sur ce dossier et nous dire qu’elle suite a été donné. Que Dieu bénisse le bébé et sa mère.
    Merci

  • Le 24 mars 2022 à 15:41, par helo En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    il n’ai pas tard pour poser une plainte. c’est très écœurant. vraiment des agents de santé sans scrupule.walaye il ne faut pas laisser cette affaire comme ça. la femme et les deux agents doivent être poursuivis. RIP au bébé et courage aux parents

  • Le 25 mars 2022 à 01:30, par Burkimbils En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    C’est vrai qu’il ya eu manquement de la part de la bonne dame, mais sachez bien que le docteur a quelque part menti. Il n’y a jamais eu un premier décès d’enfant comme l’indique la publication. C’est une vieille dame qu’on a trimballer dans au moins 4 à 5 formations sanitaires ( CSPS et CM) ,passer un bout de temps chez les tradi-praticiens avant de l’amener toute mourante dans le CSPS indiqué. Ensuite ce docteur SONDE qui est au Niger et qui croit donner des informations qu’il a reçu de ce genre. Il parle de ségrégation, de discrimination ! Vous croyez ? Je ne pense pas que ce sont les fils du village qui sont les agents de santé. Docteur là où ya eu discrimination, c’est là où votre famille a quitté ( fuit les exactions des territoires) ya seulement quelques temps pour pour vous installer là où elle est.

    • Le 25 mars 2022 à 11:28, par Namalgbzanga En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

      Monsieur Burkimbils
      Comme le dit bien l’adage, quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. Il se pourrait que ce que Mr SONDE a relaté ne soit pas tout à fait vrai. Il peut avoir des manquements, mais le plus important, c’est le fond du dossier.
      Quand vous parlez de ségrégation et de discrimination, vous faites preuve de mauvaise foi. Il faut circonscrire le problème et le ressenti du patient et le centrer uniquement sur le CSPS de Paspanga. Le problème est à ce niveau. il n’ya aucun problème avec le village.
      Et en quoi le fait qu’il ne soit pas sur place lui enlève t-il la légitimité de dénoncer des actes inacceptables ?
      Vous êtes de mauvaise foi et vous ne contribuez pas à trouver des solutions pérennes pour notre intérêt à tous.
      Bonne journée.

  • Le 25 mars 2022 à 02:24, par Le messager En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    Cette femme doit être révoquée de la santé, et aussi se trouver en prison et enfin , elle doit dédommager cette famille.
    C’est inacceptable. Ce sont des criminels déguisés.

    Les deux agents doivent être sanctionnés à la hauteur de leur faute.
    Il sont également coupables.

    Le ministre de la santé doit prendre une décision forte sans sentiment.
    Affaire à suivre.

  • Le 25 mars 2022 à 05:35, par Burkinabè En réponse à : Prise en charge des accouchements au Burkina : Le témoignage glaçant du mari d’une parturiente admise dans une maternité du Ganzourgou

    " Si les médecins étaient tenu aux résultats il n’y aurait pas de cimetières" C’est les propos d’un médecin à qui ont lui posait des questions sur la vaccination contre la Covid-19.
    Ca veut tout dire à mon avis. Quand un métier n’est pas fait par amour, il va de soit que la conscience professionnelle ne soit qu’un rêve. Mais quand ce métier consiste à sauvé des vies, je penses qu’une enquête de moralité est nécessaire avant confier la vie des malades à des agents, formés soient-ils.
    Allez-y dans nos hôpitaux voir nos enfants qui sont actuellement étudiants en médecine et en stage. Ils ont les yeux plus rivés sur leur téléphone que sur les moniteurs de prise de constances. Ce qui arrive semble être pire que ce qui existe.

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