Selon le communiqué de la faîtière du football burkinabè, pour être candidat à ce poste, il faut avoir une licence A CAF ou tout autre diplôme continental équivalent (UEFA, CONCACAF, CONMEBOL, AFC et OFC) pour les non Burkinabè.

La FBF exige également que l’entraîneur ait de l’expérience dans la conduite d’une équipe de haut niveau. Pour les nationaux qui voudront déposer leurs candidatures, ils doivent avoir déjà encadré des équipes de Ligue 1, des sélections nationales toutes catégories confondues pendant au moins cinq ans comptant pour la période 2016-2021. Les non Burkinabè doivent justifier d’une expérience cumulée d’encadrement des équipes de Ligue 1 professionnelle, des sélections nationales A de pays d’Afriques.

En plus de l’expérience, selon la FBF, avoir une grande capacité de planification et de gestion d’un projet d’encadrement d’une équipe de haut niveau, être capable de communiquer en langue française, être capable de travailler en équipe et sous forte pression, avoir déjà conduit une sélection nationale A en phase finale de la CAN peuvent être des atouts pour les candidats.

En rappel, de retour de la CAN 2021, Lazare Banssé, président de la FBF, après une réunion, a notifié au sélectionneur national, Kamou Malo et aux autres membres de son staff, que leurs contrats, qui arrivaient à termes le 28 février 2022, n’allaient pas être renouvelés sans ajouter d’autres raisons. Le prochain entraîneur aura peut-être pour mission de qualifier les Etalons à la CAN 2023, à la Coupe du monde 2026 et aller chercher le titre continental.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net